#2  Sommaire

#3  Global Industrie (publicité)

#4  En bref

#5  En bref

#6  En bref

#7  Rencontre

#8  Nouveaux produits

#9  Nouveaux produits

#10  Cognex (publicité)

#11  Applications

#12  Applications

#13  Dossier Affichage Industriel et Interfaces Homme-Machine

#14  Dossier Affichage Industriel et Interfaces Homme-Machine

#15  Dossier Affichage Industriel et Interfaces Homme-Machine

#16  En bref

#17  En bref

#18  Applications

#19  Applications

#20  Focus Matériaux Avancés

#21  Focus Matériaux Avancés

#22  Focus Matériaux Avancés

#23  Focus Matériaux Avancés

#24  Focus Matériaux Avancés

#25  Applications

#26  Nouveaux produits

#27  Sociétés présentes dans ce numéro

#28  Nous contacter

Estève et Compagnie acquiert le groupe Chapel

Depuis sa création en 2019, Estève et Compagnie s’est affirmé comme un acteur européen majeur dans le domaine de la conception, la fabrication et la fourniture de charnières et verrouillages pour applications industrielles. Avec l’acquisition du groupe Chapel, spécialiste de la conception et fabrication de vérins et composants hydrauliques, Estève et Compagnie diversifie ses activités en se dotant d’un second pilier industriel stratégique. Fondé en 1963 Chapel est un groupe familial reconnu pour son expertise et son innovation dans les vérins hydrauliques. Doté de sites de production en France et en Allemagne, dont le récent site automatisé d'Apprieu II (2023), le groupe se positionne comme un acteur de premier plan auprès des fabricants européens de remorques, de carrosseries industrielles, de matériel de manutention et de machineries agricoles. La cession du groupe Chapel s’inscrit dans une logique de transition portée par le départ en retraite de Philippe Valfort, ancien dirigeant, après plusieurs décennies au sein de l’entreprise.

La start-up Advizeo rejoint Hager Group

Advizeo, spécialisé dans le management de l’énergie, annonce son intégration au sein d’Hager Group, l’un des principaux spécialistes de solutions et de services pour les installations électriques dans les bâtiments. Cette opération s’effectue en accord avec Setec, actionnaire historique, Bpifrance et Crédit Mutuel Equity, entrés au capital en 2021, qui cèdent leurs parts à Hager. Cette alliance stratégique est une opportunité pour Advizeo de renforcer sa croissance et d'explorer de nouveaux marchés, notamment à l’international. Grâce à l’accompagnement de Hager Group, Advizeo pourra développer et proposer des solutions encore plus innovantes à l’échelle européenne, répondant aux besoins croissants des entreprises et collectivités en matière de réduction de la consommation d'énergie, d'optimisation des performances et de durabilité. La complémentarité avec les solutions d'Eficia, autre filiale de Hager Group, permettra de proposer des offres intégrées de contrôle, d'optimisation et de surveillance des bâtiments, adaptées aux défis environnementaux et énergétiques actuels et futurs. Cette intégration fait suite aux acquisitions réussies d'Eficia en 2023 et d'E3/DC en 2018, démontrant l'engagement du groupe envers la transition énergétique.

Le LNE accrédité Cofrac dans le domaine des essais de radiofréquences

Depuis août 2023, le site du LNE de Trappes est équipé d’un laboratoire d’essais de radiofréquences qui permet d’accompagner les industriels dans le développement de leurs produits connectés. Cette installation est désormais accréditée par le Cofrac, l’organisme désigné et reconnue par l’Etat pour la délivrance d’accréditations pour les essais. Fruit d’un partenariat entre le LNE et la société Nexio, la plateforme est constituée d’une cage semi anéchoïque à 3 mètres, comprenant des équipements de dernière génération, notamment un simulateur de bandes 5G et un boitier de pré-amplification et de filtrage unique en France. Elle permet ainsi la réalisation d’essais et la qualification de produits utilisant diverses technologies radio (WIFI 2.4 GHz ; 5GHz et 6GHz / Bluetooth / 4G / 5G…). Les modules de communication par fréquence radio sont de plus en plus présents dans les dispositifs médicaux et les équipements industriels dans les secteurs du transport ferroviaire, de l’aéronautique, de l’automobile ou encore de l’IoT. L’installation permet de réaliser sur un seul site et avec un unique interlocuteur l’ensemble des essais nécessaires à leur conception et à leur validation dans le contexte réglementaire évolutif de la directive Red (CEM, sécurité électrique, radiofréquences, cybersécurité).

Sebastian Fischer devient P-dg de Traco Power

Sebastian Fischer, 43 ans, de nationalité allemande, a pris le poste de P-dg du groupe Traco Power le 1er janvier 2025. Avec l'aide d'une équipe de direction expérimentée, il conduira le développement de l'entreprise. Comme auparavant, Jennifer Caspar, propriétaire de l'entreprise et présidente du conseil d'administration, ainsi que son père Rolf Caspar et Ueli Wampfler, tous deux membres du conseil d'administration, continueront à se concentrer sur la direction stratégique du groupe. Après avoir dirigé avec succès la filiale allemande de Traco Power pendant plus d'une décennie, Sebastian Fischer a rejoint le siège suisse à la fin de l'année 2023, où il a assumé le rôle de directeur commercial. À ce titre, il a géré toutes les filiales du groupe Traco Power et était responsable du chiffre d'affaires à l'échelle du groupe et de toutes les activités commerciales de Traco Power. Depuis le 1er janvier 2025, Sebastian Fischer a transmis ses responsabilités de directeur commercial à Florian Haas, qui a dirigé avec succès la gestion des produits, l'informatique et le marketing au sein du groupe Traco Power pendant sept ans.

Sébastien Quadrao directeur général de Still France

Sébastien Quadrao a été nommé directeur général de Still France, succédant à Jacques Arrighi, qui évolue vers de nouvelles responsabilités au sein du groupe Kion. Sébastien Quadrao débute sa carrière chez Forclum (groupe Eiffage) en tant que responsable d’affaires. Cette première expérience lui permet de développer une expertise solide en gestion de projets et en management. En 2003, il rejoint Still à l’agence du Nord. En tant qu’attaché commercial, il se distingue par des performances exceptionnelles, figurant régulièrement parmi les meilleurs vendeurs de France. Cette réussite lui ouvre, en 2007, les portes du poste de responsable des ventes, où il dirige avec succès une équipe commerciale pendant sept ans, augmentant les parts de marché tout en renforçant la satisfaction client. En 2014, il est promu directeur de l’agence du Nord. Deux ans plus tard, il prend la direction de l’agence Paris Normandie. Sous sa direction, l’agence connaît une croissance significative. En 2022, Sébastien Quadrao intègre le comité de direction de Still France en tant que directeur des services, avant d’élargir ses responsabilités en 2023 en devenant directeur des ventes et services.

Thierry Mazeran directeur des ventes de Lapp France

Afin d'accroître encore davantage la part de marché en termes de défis stratégiques et structurels pour l'avenir, Thierry Mazeran a accepté la responsabilité de directeur des ventes de Lapp France depuis le 2 janvier 2025. La société Lapp est spécialisée dans le domaine du câble et de la technologie du câble. Au cours des 15 dernières années, Thierry Mazeran a acquis des compétences et des connaissances en tant que directeur des ventes et du marketing dans le domaine des systèmes de test pour l'industrie des faisceaux de câbles, des câbles et des connecteurs, ainsi qu'une grande expertise dans la gestion d'équipe. Il dirigera la filiale Lapp France. Avec son équipe, il travaillera sur une stratégie de croissance qui devrait permettre à Lapp de gagner des parts de marché en France.

Dépollution de l’eau : la start-up robotique Iadys lève 10 M€

Iadys, start-up française spécialisée dans l’intelligence artificielle et la robotique au service de l’environnement, située près de Marseille, réalise une levée de fonds de 10 M€ pour poursuivre le développement de ses produits robotisés. La société est reconnue pour son engagement pour la préservation et la dépollution de l’eau notamment avec son robot iconique, le Jellyfishbot. Avec le soutien de deux fonds, Go Capital et Innovacom, Iadys se prépare à renforcer son offre de solutions de dépollution en proposant notamment une station d’accueil pour ses robots déployés dans les sites industriels et un système de prélèvement d’échantillons géolocalisés. En parallèle, l’ouverture prochaine d’un bureau à Houston (Texas), aux Etats-Unis, va lui permettre de développer sa présence sur ce marché clé et d’apporter un soutien local logistique et technique aux industriels équipés de Jellyfishbot et Mobile Oil Skimmer (MOS). Cette opération est la deuxième levée de fonds de Iadys, après celle réalisée en 2021. La société a en outre obtenu une aide de Bpifrance dans le cadre du Programme France 2030 et de son appel à projet “Offre de robots et machines intelligentes d’excellence”.

Exxelia élargit son offre de composants passifs avec l’acquisition de 70% de SVM

Exxelia, concepteur et fabricant de composants passifs et de sous-systèmes haute performance, annonce l'acquisition de 70% de SVM Private Limited, une entreprise indienne réputée, spécialisée dans la conception et la fabrication de composants magnétiques critiques et de busbars, destinés principalement aux marchés de la santé et de l'industrie. Ramprasad Meka, fondateur et directeur général de SVM, conserve 30% du capital de l’entreprise et continue d’exercer ses fonctions de direction actuelles. SVM possède 35 ans d'expertise dans la conception, le développement et la fabrication de bobines, transformateurs et busbars laminés ou avec traitement de surface/revêtement. Au fil des années, la société est devenue un leader des solutions magnétiques critiques pour les applications d'imagerie médicale. Mis à part un prochain changement de nom qui verra SVM renommée en Exxelia SVM, la société continuera à opérer depuis son site actuel de Chennai, au sud de l’Inde. Grâce à ce partenariat, Exxelia renforce sa présence en Inde, ajoute les busbars à son offre produits et développe son savoir-faire et son expertise en magnétique tout en consolidant sa position dans le secteur médical, un domaine clé de développement.

Le chiffre d’affaires généré par les Instituts Carnot a progressé de 42% entre 2016 et 2023

AEF Info et le réseau des Instituts Carnot viennent de publier les résultats du premier baromètre de la recherche partenariale. Les 39 Instituts Carnot ont généré un chiffre d’affaires qui a progressé de 42% entre 2016 et 2023, à 595 M€, ce qui représente plus de la moitié du volume d’activité de recherche partenariale contractuelle en France. Chaque année, les membres du réseau signent 10000 contrats de recherche et développement avec les entreprises. Le montant moyen des contrats est porté par la même dynamique, avec une augmentation de 36% entre 2016 et 2023, passant de 36000 à 50000 euros. Dans une quarantaine de cas, le montant des contrats dépasse les 2 millions d’euros et il atteint plus de 5 M€ dans trois cas particuliers. En 2023, près de 2000 thèses étaient en cours dans les instituts du réseau, dont une moitié de thèses Cifre (thèse subventionnée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, qui permet à une entreprise d’embaucher un doctorant pendant trois ans en établissant une relation privilégiée avec un laboratoire). Les grandes entreprises françaises restent le premier partenaire des Instituts Carnot. Elles ont généré 39% des recettes en 2023, à 143 M€. Mais la part des entreprises étrangères a plus que doublé entre 2016 et 2023 (de 30 M€ à 74 M€), tout comme les montants cumulés des contrats signés avec des TPE, PME et ETI (de 37 M€ à 80 M€).

Global Industrie : un rendez-vous pour comprendre, anticiper et contribuer à l’industrie de demain

Evénement majeur dans le calendrier mondial des salons industriels, Global Industrie, qui se tiendra du 11 au 14 mars 2025, à Lyon Eurexpo, est le grand rendez-vous de l’industrie en France rassemblant l’ensemble des filières avec 2500 exposants français et internationaux. Sébastien Gillet, directeur de division GL Events Exhibitions Industrie, et Julie Voyer, directrice de Global Industrie, présentent les grandes lignes de cette 7è édition.

Global Industrie se tiendra à Lyon en 2025. Pouvez-vous rappeler ce qu’est Global Industrie ?

Sébastien Gillet : Global Industrie, c’est le grand rendez-vous de l’industrie en France. Il rassemble tous les acteurs du secteur : entreprises, associations, fédérations professionnelles, collectivités, décideurs politiques, mais aussi ceux engagés dans l’emploi, la formation et l’éducation. C’est avant tout un événement business où l’on découvre les dernières innovations et solutions industrielles, avec notamment près de 3000 machines en fonctionnement. Mais ce salon va bien au-delà : il offre une tribune à ceux qui font l’industrie pour qu’ils partagent leur quotidien, leur vision et leurs attentes. Historiquement, le salon se tient les années paires à Paris, les années impaires à Lyon. Cette alternance est essentielle car elle nous permet de toucher deux bassins industriels majeurs, avec des visiteurs très différents – seulement 4% en commun –, ce qui multiplie les opportunités de rencontres et de partenariats. Et n’oublions pas que Lyon est au cœur de la première région industrielle de France.

Vous avez choisi une thématique fil rouge pour 2025. Pourquoi ce choix ?

Julie Voyer : Il nous a semblé important de replacer l’humain au centre de la création et des processus industriels. Derrière chaque machine, chaque innovation, il y a des hommes et des femmes dont la créativité et le savoir-faire transforment l’industrie et lui permettent d’évoluer. Ce fil rouge sera au cœur de l’événement : des industriels présents aux intervenants, en passant par les innovations qui seront mises en avant. Ce thème sera également le moteur du concours Golden Tech, qui célèbre les meilleurs industriels français avec un show en continu sur quatre jours. Nous attendons une centaine de professionnels qui s’affronteront dans 15 métiers différents en réalisant des ouvrages évoquant le génie humain, mettant en lumière l'excellence et les savoir-faire qui façonnent notre industrie.

Quels seront les temps forts et les nouveautés de cette 7e édition ?

Sébastien Gillet : Au fil de ses éditions, Global Industrie est devenu à la fois une vitrine et une voix pour l’industrie. Nous souhaitons proposer un événement où se mêlent innovation, outils d’amélioration pour les entreprises manufacturières, et réflexions sur des thématiques clés : automatisation, digitalisation, énergie, environnement, services ou encore process. Notre objectif est d’apporter des solutions concrètes et de la valeur ajoutée à ces sujets prégnants. Pour cette édition, cette voix sera portée sur « La Grande Scène », une nouveauté à Lyon. Elle accueillera des personnalités influentes du secteur et des discussions inspirantes. Elle sera complétée par des tables rondes et des « pitchs » sur des sujets variés. Nous lançons aussi plusieurs nouveaux espaces. Le premier sera dédié à « la 5G, l’IA et la cybersécurité », trois technologies qui sont des leviers étroitement liés et essentiels pour réussir la transformation numérique des entreprises. En complément, nous accueillerons pour la première fois un « Summit » entièrement consacré à la 5G pour mettre en lumière des retours d’expérience sur des projets internationaux, connaître les opportunités de financements disponibles et découvrir des applications concrètes et les innovations des exposants présents. Un second sera dédié à la « manutention, stockage, logistique et levage » et proposera une animation centrée sur l’optimisation de la « supply chain ». Enfin, le dernier village abordera la sécurité et le bien-être au travail. Autres temps fort, Global Industrie accueillera une nouvelle fois le Congrès International de la Métrologie. Ce rendez-vous rassemble experts et professionnels internationaux de la mesure autour de plus de 200 conférences et d’un espace d’exposition. Nous y attendons plus de 600 participants venus de 45 pays. En parallèle, nous travaillons à la création d’un espace mettant à l’honneur les savoir-faire « Made in France » et le label Origine France Garantie. Ce lieu d’animation et d’exposition valorisera le rôle crucial de l’industrie dans notre quotidien et l’importance de consommer local pour soutenir les entreprises de nos territoires.

Global Industrie s’est toujours montré très investi dans la formation et l’emploi. Que proposez-vous en 2025 ?

Julie Voyer : L’attractivité des métiers est un enjeu clé pour attirer de nouveaux talents et accompagner la réindustrialisation en cours en France et en Europe. C’est dans cet esprit que nous avons conçu l’espace GI Avenir. Il regroupera plusieurs dispositifs pour sensibiliser les jeunes et demandeurs d'emploi – plus de 8000 sont attendus – et leur faire découvrir l’industrie. Les jeunes, issus de collèges, lycées, écoles d’ingénieurs ou de commerce, pourront participer à des démonstrations autour de la robotique, de la digitalisation, du soudage ou encore du contrôle qualité. Des visites guidées adaptées leur permettront de mieux appréhender les métiers industriels. Ils auront aussi l’opportunité de rencontrer des jeunes de leur génération et d’échanger avec des ambassadeurs inspirants comme les participants aux Worldskills, les membres de La Facto, un collectif engagé pour la renaissance industrielle en France, ou les candidats aux Golden Tech. Côté emploi, des jobs dating permettront aux participants de rencontrer des industriels et leurs services RH. Ils pourront aussi bénéficier de conseils sur les formations et leur parcours professionnel lors de séances de coaching animées par les Alumni des Arts & Métiers. Tout cet écosystème a un objectif : redonner « envie d’industrie » et montrer aux jeunes toute la richesse de ce secteur, de ses filières, de ses technologies et de ses débouchés.

Pour terminer, comment percevez-vous cette 7è édition de Global Industrie à quelques semaines de l’ouverture du salon ?

Sébastien Gillet : Global Industrie, c’est bien plus qu’un salon. C’est une véritable fenêtre ouverte sur l’industrie d’aujourd’hui et ses évolutions face aux défis écologiques, énergétiques et économiques. Avec 2500 exposants de 84 pays, répartis en 14 univers, cet événement incarne l’excellence industrielle et fédère toutes les filières. Lyon 2025 s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour comprendre, anticiper et contribuer à l’industrie de demain.

À propos de Global Industrie

Global Industrie est le plus grand rassemblement industriel en France et parmi les trois premiers en Europe. Cet événement réunit chaque année plus de 50 000 industriels, 2 500 sociétés exposantes, 800 intervenants, ainsi que des milliers de machines en fonctionnement, faisant de ce salon une vitrine exceptionnelle pour l'innovation, la technologie et le savoir-faire industriel de notre pays. Point d’ancrage des forces françaises de l’Industrie, le Salon Global Industrie est un moment d’engagement des humains au cœur de l'industrie. Il met en lumière les territoires, les savoir-faire, et la présence incontournable de l’industrie dans notre quotidien. C’est avant tout un rendez-vous stratégique pour permettre aux voix de l’industrie, d’aujourd’hui et de demain, de s’exprimer et de proposer des solutions pour la France Industrielle.

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Convertisseur CanOpen universel pour transformer les joysticks analogiques en joysticks CanOpen

Andig élargit sa gamme d’interfaces pour joysticks avec le convertisseur universel CanOpen MCB-560. Conçu et fabriqué en France, il permet de connecter des signaux analogiques ou numériques (switchs) à un bus CanOpen au standard DS301/DS401. Le produit est livré avec sa fiche technique. Sa principale utilisation consiste à transformer un manipulateur avec sortie analogique en manipulateur CanOpen, quel que soit le nombre d’axes ou de boutons à prendre en considération sur le produit d’origine. Une autre application est la lecture à distance de capteurs analogiques de la gamme Andig, tels que les capteurs angulaires potentiométriques ou à effet Hall.

Quatre entrées analogiques et huit entrées numériques 0-5V

Le MCB-560 dispose de 4 entrées analogiques et 8 entrées numériques 0-5V, avec une alimentation de 9 à 35VDC. Sa résolution est de 12 bits. La vitesse de transmission s’étend de 20Kbit/s à 1Mbit/s et est réglable directement par DIP switch.

Le convertisseur MCB-560 est présenté dans un boîtier ABS noir avec des oreillettes de fixation. Il est conçu pour résister aux environnements exigeants tout en étant facile à installer et à connecter grâce à des borniers à vis accessibles depuis l’extérieur. La carte interface est logée dans un boîtier de dimensions 110x56x26mm.

Cette démarche permet aux utilisateurs de pérenniser leurs équipements en les modernisant plutôt que de les remplacer.

Connecteurs M12-X codés pour le secteur ferroviaire et les transports

Avec la numérisation et la mise en réseau croissantes dans les secteurs ferroviaire et des transports, le besoin de solutions de connexion et de communication fiables, robustes et performantes ne cesse d'augmenter. Dans ce contexte, Binder, fournisseur de connecteurs industriels travaille actuellement au développement des connecteurs M12-X codés afin de répondre aux exigences élevées de ces marchés. Cela donne lieu à des solutions tournées vers l’avenir pour des applications telles que les infrastructures de communication basées sur Ethernet, les systèmes de surveillance par caméra et les offres de divertissement pour les passagers.

Conformité aux normes de vibrations et d’étanchéité

Binder garantit une transmission de données fiable selon la norme Cat6A, même dans des conditions extrêmes, telles que des vibrations importantes et des chocs violents. Les connecteurs destinés à ces marchés cibles doivent répondre à des exigences spécifiques. La norme DIN EN 61076-2-109 définit, entre autres, les exigences en matière de résistance mécanique, de résistance aux vibrations et d'étanchéité pour les connecteurs conçus pour des environnements industriels et difficiles. De plus, de nouveaux domaines d'application imposent des exigences encore plus strictes. Par exemple, pour les applications ferroviaires, les connecteurs doivent passer des tests supplémentaires de résistance aux chocs et aux vibrations conformément à la norme DIN EN 61373. Les connecteurs ainsi testés garantissent leur fonctionnement même lors de contraintes temporaires, comme celles rencontrées lors des manœuvres de triage ou des opérations d’attelage.

La résistance mécanique et la protection incendie des matériaux constituent des défis majeurs. Binder les relève en utilisant des matériaux, qui sont traités de manière fiable grâce à des processus de fabrication adaptés. Ces matériaux ont été sélectionnés selon les critères de la norme EN 45545-2.

Cap sur la mobilité de demain – y compris en agriculture

En plus du secteur ferroviaire, où plusieurs centaines de connecteurs peuvent être présents dans un seul wagon, et du secteur des transports, qui exige des débits de données toujours plus élevés dans chaque véhicule, les connecteurs robustes trouvent également des applications dans l’agriculture. Les machines agricoles hautement complexes nécessitent un fonctionnement fiable et robuste pour éviter les pannes. De plus, ces machines intègrent de plus en plus de systèmes de surveillance en temps réel, intensifs en données. Par exemple, sur les moissonneuses-batteuses, ces systèmes permettent d'éviter les collisions avec les animaux grâce à des caméras.

Coupe-câble hydraulique sans-fil avec détection de coupe intelligente

Pour sectionner des câbles en cuivre ou en aluminium jusqu’à 40 mm de diamètre, Bosch propose le coupe-câble hydraulique sans-fil GKH 18V-50 Professional. Robuste et d’une grande longévité, il permet de réaliser des coupes en toute sécurité et sans effort. Avec une maintenance de l’outil toutes les 20000 coupes, le coupe-câble Bosch offre une performance hydraulique élevée et durable.

Pour rendre le sectionnement des câbles plus efficace et moins pénible, le GKH 18V-50 Professional assure une pression fiable et constante de 50 kN (5 tonnes) grâce à la surveillance électronique de pression. Un système de détection de coupe intelligent ouvre automatiquement les mâchoires après chaque coupe, permettant de gagner du temps et de protéger l’outil et les accessoires.

Un indicateur Led fournit des informations sur l’état de la batterie

Le GKH 18V-50 Professional possède également une fonction de relâchement manuel de la pression qui permet d’interrompre à chaque instant l’opération de coupe et d’offrir un maximum de sécurité aux utilisateurs. Pour une maîtrise parfaite de l’outil, un indicateur Led fournit des informations sur l’état de la batterie et les besoins de maintenance. Grâce à des lames spéciales en acier renforcé, le coupe-câble Bosch garantit des coupes nettes et précises, et une usure réduite. Sa conception compacte et ergonomique avec une tête orientable sur 360° et un centre de gravité optimisé offre un grand confort d’utilisation lors de la coupe, quelle que soit la position de travail. Son éclairage Led permet, quant à lui, de simplifier la coupe dans les zones sombres.

Le coupe-câble GKH 18V-50 Professional est doté d’une connexion USB permettant via un logiciel dédié (gratuit) de lire sur un ordinateur les données de toutes les opérations de coupes, les pressions atteintes, les messages d’erreur et les cycles de maintenance.

Modules mémoire DDR5 entièrement sans plomb

Apacer Technology, spécialiste des solutions de stockage numérique, a annoncé la production en série de ses derniers modules mémoire DDR5-6400 CUDIMM et CSODIMM de qualité industrielle. Ces modules sont les premiers à présenter une conception de résistance entièrement sans plomb, éliminant ainsi la nécessité d'exemptions en vertu de la directive RoHS de l'Union européenne. Équipés de composants pilote d’horloge (« clock driver » ; CKD) haut de gamme et de diodes de suppression de tension transitoire (« transient voltage suppressors » ; TVS) en tant que technologies double cœur, les modules sont spécifiquement conçus pour les applications de calcul haute performance (HPC) et d'intelligence artificielle (IA).

En adoptant cette série en avance, les clients peuvent atténuer de façon proactive les risques associés à l'expiration des prorogations d'exemption. Désormais produits en série, ces modules aident non seulement les clients à respecter les normes réglementaires internationales, mais leur permettent également d'acquérir un avantage concurrentiel sur le marché du calcul haute performance.

Des densités allant jusqu’à 64 Go par module

 

Les modules DDR5 d’Apacer offrent des densités allant jusqu’à 64 Go par module, une bande passante améliorée et des conceptions optimisées pour une latence réduite. Elles assurent un fonctionnement transparent pour l'analyse des données en temps réel, le traitement des mégadonnées et le calcul à haute charge.

Apacer sélectionne des composants CKD de qualité industrielle pour fournir des capacités supérieures d'entraînement du signal et de tamponnage. Ces composants réduisent considérablement le bruit et les interférences de signal liées à la gigue lors des opérations à grande vitesse dans des environnements extrêmes, garantissant une transmission de données précise et stable. Ces caractéristiques rendent les modules idéaux pour les plates-formes de calcul à forte charge et les applications de calcul de précision. En outre, la conception innovante TVS protège efficacement les modules et d’autres composants critiques contre les fluctuations transitoires de tension, améliorant la stabilité de la transmission des données et la fiabilité du système, en particulier dans les applications d’automatisation industrielle.

Ordinateurs industriels avec protection contre les pannes de courant

Les ordinateurs Industrial Edge AI des séries DX-M2300 / U2200 / U2100 / U1220 de Contec, commercialisés par ADM21, prennent en charge la protection contre les pannes de courant, empêchant les pannes système et la perte de données. Cette fonctionnalité redirige les données vers la superposition de mémoire, garantissant ainsi la sécurité. Le système de protection contre les pannes de courant peut désormais être utilisé sur les ordinateurs IA industriels pris en charge en appliquant la version JetPack/L4T fournie par Contec. Après avoir installé l'application client, le système de protection contre les pannes de courant peut être activé dans les paramètres du BIOS ou de Linux.

Eviter toute perte de données avant la coupure de courant

En cas de chute de tension, le système empêche immédiatement de nouvelles opérations d'écriture sur le SSD et effectue une dernière opération d'écriture pour éviter toute perte de données avant la coupure de courant.

À mesure que l'IA évolue, l'attention se porte souvent sur les GPU (processeurs graphiques) et les frameworks (composants logiciels réutilisables), mais le choix de l'écran est tout aussi crucial pour la réussite. Le choix de la taille et de la luminosité de l'écran adaptées aux appareils médicaux ou aux kiosques peut grandement améliorer l'efficacité opérationnelle.

Outil en ligne pour la sélection de câbles avec calcul de la durée de vie

Igus. spécialiste des plastiques en mouvement, propose une gamme de plus de 6000 câbles confectionnés selon les standards de 38 fabricants. Le configurateur « readycable » facilite la recherche du bon câble. Cet outil en ligne nécessite seulement la référence du fabricant du moteur pour établir directement la correspondance en une référence « readycable » qui convient.

Sept qualités de câble

Le client a le choix entre sept qualités de câble conçues pour répondre aux besoins particuliers lors d'une utilisation dans les chaînes porte-câbles. Il s’agit notamment de gaines en différents matériaux et de propriétés spécifiques qui peuvent varier en fonction des conditions d’utilisation. Les différents prix en fonction des différentes qualités des câbles « chainflex » et le délai de livraison sont eux aussi indiqués en temps réel, permettant une commande rapide directement dans la boutique en ligne.

Configurateur « chainflex » avec calcul de la durée de vie

L'outil en ligne aide les clients à déterminer la durée de vie des câbles qu’ils ont choisis à l’aide de données issues d’essais réels réalisés dans le laboratoire de tests de l’entreprise ainsi que sur des calculs basés sur l’IA. Après la saisie des paramètres tels que course, vitesse, accélération et rayon de courbure maximal, l’outil fournit immédiatement un calcul précis de la durée de vie du câble.

La transformation numérique du monde de la communication est en marche

Mécanuméric, spécialisé dans les solutions de découpe industrielle, lance une innovation spécialement dédiée aux métiers de la communication visuelle : la fraiseuse Mecasign NL. Cet équipement a été pensé pour un usage facile et polyvalent, incluant toutes les options essentielles pour la découpe en fraisage, et notamment deux accessoires rarement associés à une fraiseuse : une tête de découpe au couteau et une caméra de repérage. La transformation numérique du monde de la communication est en marche !

Pour une meilleure créativité et productivité

La Mecasign NL a été conçue pour répondre aux besoins des communicants et des artisans qui souhaitent de la technicité simple d’usage. Cette fraiseuse permet la découpe et l’usinage d’une multitude de matériaux en plaques et en rouleaux. Elle s’adapte parfaitement aux secteurs de la communication visuelle (publicité sur lieu de vente, agencement, etc.), de la communication évènementielle (enseigne extérieure, signalétique intérieure en relief, affichage lumineux, marquage, etc.), de la décoration (ameublement, habillage mural, etc.) et du design (arts graphiques, sculpture, etc.).

Dotée d'un châssis monobloc en acier mécano-soudé et d'un portique mobile de forte section, cette fraiseuse assure une rigidité et une précision exceptionnelles. Le plateau fixe en aluminium, disponible avec un revêtement martyr en option, et les rails prismatiques rectifiés avec patins préchargés à circulation de billes garantissent un usinage précis et stable.

Une nouvelle ère de création

« Mécanuméric, qui s’est forgé depuis 30 ans une solide réputation auprès des acteurs de la communication visuelle, concepteurs comme fabricants. Avec l'avènement de machines numériques performantes comme la fraiseuse Mecasign NL, issue de cette expertise, les professionnels bénéficient d'outils qui augmentent leur créativité et leur productivité. La Mecasign NL est une machine clé en main qui, avec son logiciel intégré, permet aux fabricants d’être autonomes pour dessiner et fabriquer leurs ouvrages », souligne Laurent Millet, directeur commercial de Mécanuméric.

Aujourd'hui, avec la transformation numérique, les nouvelles technologies intégrées de la Mecasign NL permettent de repousser les limites de la création. Les artisans peuvent réaliser des designs complexes et personnalisés avec une précision inégalée. Une sculptrice peut par exemple expérimenter des formes géométriques impossibles à réaliser à la main, et un standiste peut créer des aménagements sur mesure en un temps record.

Accessibilité et personnalisation de la communication

La transformation numérique rend également la création plus accessible. Grâce à la commande numérique dernière génération de la Mecasign NL et son interface homme-machine (IHM) conviviale avec guidage en ligne de l’opérateur, même ceux qui n'ont pas de formation en production peuvent réaliser leurs idées, et éviter les erreurs et les oublis.

Les clients recherchent par ailleurs de plus en plus des produits personnalisés. Les artisans peuvent désormais répondre à cette demande en utilisant la Mecasign NL pour produire des pièces uniques adaptées aux goûts spécifiques de leurs clients.

Efficacité et durabilité

La Mecasign NL améliore non seulement la créativité mais elle optimise également les processus de production. Les professionnels de la communication réduisent leurs déchets matériels grâce à une découpe précise et à une planification optimisée. Cela fait de la transformation numérique un allié pour la durabilité, un aspect de plus en plus important dans le monde moderne.

La Mecasign NL profite également d’un plateau à dépression à puissance variable de 40 à 100% pour avoir toujours le juste maintien des plaques sans surconsommation électrique : cette puissance adaptable participe d’une véritable volonté de transition écologique de la société Mécanuméric.

Des accessoires pour un équipement 2 en 1

La Mecasign NL est personnalisable avec une gamme d'options et d'accessoires dont une tête de découpe au couteau avec une lame verticale vibrante ou non, une lame orientable vibrante ou non, des roulettes de forme pour rainer, une lame disque, un stylet de rayage pour le marquage en surface. Ils permettent de découper de nombreux matériaux fins comme le carton, la mousse, les films adhésifs avec précision. Cette tête additionnelle sera particulièrement appréciée par les fabricants de présentoirs produits, de PLV (publicité sur lieu de vente), les imprimeurs, etc.

Une caméra de repérage avec logiciel de repositionnement, en option, permettra aux imprimeurs de découper de manière précise des matériaux imprimés intégrant des mires de repérage. Grâce à la caméra et à un système d’analyse de position et d’alignement intelligent, la Mecasign NL est capable de compenser les variations de positionnement ou les rotations.

Des caractéristiques techniques de pointe

La Mecasign NL se distingue par ses caractéristiques techniques avancées, qui offrent des performances de découpe et d’usinage exceptionnelles sur le marché : des courses axes X de 3085/4085 mm, Y de 2070 mm et Z de 245 mm pour une vitesse maximale de 400 mm/sec sur X et Y. Elle offre une résolution de 0,000010 mm et une répétabilité supérieure à +/-0,025 mm. Elle s’utilise avec une grande diversité des matériaux usinables : PMMA, PEHD, PVC, bois et dérivés, cartons, dibond, alucobond.

« Toutes nos machines sont pensées, développées et fabriquées à Albi, avec des composants de premier choix provenant des meilleurs fournisseurs mondiaux et intégrés sur des ensembles mécano-soudés entièrement réalisés en interne (soudure, usinage CN et peinture.). En complément de cette expertise de fabricant, Mécanuméric assure un support technique de qualité grâce à une équipe composée de techniciens experts disponibles via la Hotline ou directement sur site en moins de 24h. », précise Laurent Millet.

Accouplements pour les environnements sensibles à l'hygiène

Les accouplements en acier inoxydable d'Enemac répondent aux strictes prescriptions d'hygiène de l'industrie alimentaire et pharmaceutique et conviennent également à l'utilisation dans la technique médicale ainsi que dans les applications en salle blanche. Pour la production de raccords de sécurité, d'arbres et d'entretoises en design hygiénique, des aciers inoxydables de haute qualité des classes de matériaux A2 et A4 sont utilisés, ce qui garantit une qualité et une fiabilité maximales pour des conditions d'utilisation exigeantes.

Accouplement EWC

Dans les environnements de travail humides, comme par exemple dans les installations en plein air ou offshore, la connexion fiable des arbres de moteur représente un défi particulier. Pour ces cas d'application, Enemac propose l'accouplement à soufflet métallique en acier inoxydable EWC, spécialement conçu pour les installations d'emballage et de remplissage dans l'industrie alimentaire, des boissons et pharmaceutique. L'accouplement EWC est entièrement fabriqué en acier inoxydable et utilise un procédé de soudage innovant par micro-plasma qui remplace le procédé de collage habituel. Ce procédé garantit une résistance élevée à la température dans une plage de -40°C à +350°C.

Avec une plage de couples nominaux de 1,5 Nm à 1.000 Nm et des diamètres d'arbre compris entre 3 mm et 90 mm, l'accouplement EWC offre une solution flexible pour de nombreuses applications. Il compense les désalignements axiaux jusqu'à 0,8 mm et les désalignements latéraux jusqu'à 0,2 mm et convient pour des vitesses de rotation allant jusqu'à 20.000 min-¹. L'accouplement est disponible en 11 tailles et trois longueurs et se distingue par sa diversité de variantes ainsi que par son design hygiénique spécialement optimisé pour les environnements hygiéniques.

Accouplement EWR

 

Le type EWR offre une solution idéale pour les installations dont l'espace de montage est limité ou pour les groupes d'entraînement et de sortie rigides. Grâce à sa construction en demi-coquilles, cet accouplement à soufflet métallique peut être monté et démonté facilement. Pour cela, il faut d'abord retirer les moitiés inférieures des moyeux, placer l'accouplement radialement sur les extrémités de l'arbre, puis fixer les moitiés de moyeux libres sur le côté opposé de l'arbre. L'assemblage se fait par des vis de serrage en acier inoxydable. Le démontage peut être effectué avec un minimum d'efforts et sans outils supplémentaires.

L'accouplement à soufflet métallique EWR est disponible en sept tailles pour des couples nominaux de 10 Nm à 1.200 Nm et conçu pour des diamètres d'arbre de 7 mm à 85 mm. Il convient pour des vitesses de rotation allant jusqu'à 28.000 min-¹ et répond aux exigences de la conception hygiénique.

Accouplement EWZK_ES

L'accouplement à lamelles en acier inoxydable EWZK_ES a été spécialement conçu pour compenser efficacement les désalignements axiaux importants. Cet accouplement est particulièrement adapté aux applications dans l'industrie alimentaire et pharmaceutique ainsi que dans le domaine de l'emballage. Ils sont disponibles en diamètre d'alésage de 10 à 110 mm, une plage de couples nominaux de 40 à 7000 Nm pour une vitesse de 14.500 min-¹.

Le EWZK_ES est conçu de manière optimale pour une utilisation dans des environnements stériles, humides ou acides.

Les interactions homme-machine sont primordiales pour répondre à la pénurie de main d’œuvre

Pourquoi des interfaces utilisateur plus intuitives sont-elles essentielles à l’amélioration de l’efficience opérationnelle ?

L’interface utilisateur assure le lien entre l’humain et la machine. Elle détermine donc la qualité et la fiabilité des interactions entre ces derniers. Une interaction homme-machine bien conçue peut faire la différence entre une expérience utilisateur fluide, productive et satisfaisante, et une expérience utilisateur frustrante, coûteuse et propice aux erreurs. Il est donc nécessaire de créer des interfaces attrayantes, pertinentes et compréhensibles afin de s’assurer que les machines répondent aux attentes de leurs utilisateurs futurs.

Car, bien que ces deux termes soient régulièrement utilisés comme des synonymes, une IHM est bien plus qu’un simple écran tactile ; elle désigne également les boutons, les voyants lumineux et le logiciel d’interface qui la composent, ainsi que les outils basés sur l’IA qui lui sont intégrés. Et là se situe le principal défi posé par la conception d’interfaces homme-machine : ces dernières doivent être rendues toujours plus simples et conviviales par les constructeurs de machines à mesure que les technologies qui les sous-tendent gagnent en complexité.

Quels sont les avantages concrets d’une interface opérateur intuitive ?

Il est primordial de ne pas relayer la conception d’une interface utilisateur au second plan. Celle-ci est, bien souvent, aussi importante que la conception de la machine elle-même. Les interfaces opérateurs intuitives optimisent les interactions homme-machine et permettent ainsi d’améliorer les performances, la qualité, la fiabilité et la rentabilité du processus de production. Une interface opérateur intuitive apporte plusieurs avantages :

Des interactions plus fluides : elle assure un accès facile et rapide à des informations critiques, et ce d’une manière pertinente, claire et concise. Elle permet également aux opérateurs de contrôler les machines avec un minimum d’effort et réduit leur charge cognitive grâce à des commandes plus naturelles.

Un temps de formation réduit : elle convient à des opérateurs de niveaux techniques différents et aux expériences plus ou moins longues, permettant ainsi une adaptation plus rapide à des tâches nouvelles ou changeantes ainsi qu’à des langues ou des cultures différentes.

Une prévention des erreurs et interruptions de service réduites : elle diminue les risques de mauvaise interprétation des instructions ou de l’état de la machine et maximisent ainsi la continuité de service, faisant ainsi office de manuel d’utilisation interactif en mettant toutes les informations importantes pour l’utilisateur à portée de clic. De plus, elle fournit une assistance à l’identification et à la résolution des problèmes ainsi que des fonctionnalités visant à améliorer la sécurité des opérateurs et de la machine.

Une flexibilité optimale : contrôlable à distance et personnalisable, elle permet ainsi une adaptation en fonction des compétences, des besoins et du rôle de l’opérateur. Les utilisateurs disposent ainsi de droits d’accès personnalisés, activables par exemple via un commutateur à clé, une gestion hiérarchique des accès utilisateurs ou différents profils de tâches dans le logiciel IHM.   

Quel futur peut-on espérer pour les interfaces utilisateurs ?

Les interfaces homme-machine suivent une évolution constante, façonnée par les avancées technologiques, les attentes des utilisateurs et les exigences du marché. Cinq tendances majeures influencent les interfaces utilisateurs :

La convergence des technologies de l'information (IT) et des technologies opérationnelles (OT) : ainsi, les interfaces utilisateur deviennent de plus en plus connectées, intelligentes et intégrées aux systèmes qu’elles servent, permettant la collecte, l'analyse et la visualisation de grandes quantités de données en provenance des machines et de leur environnement, du cloud et d’outils basés sur l'IA pour optimiser l'exploitation et la maintenance.

L’importance croissante accordée à l’expérience utilisateur (UX) dans la conception de produits : les interfaces utilisateur sont désormais adaptées en priorité aux besoins, aux préférences et aux attentes des utilisateurs, plutôt qu'aux spécifications techniques de la machine.

L’adoption d’une approche ludique et des technologies immersives : l'utilisation d'éléments tels que des récompenses, des commentaires, des classements et des badges, peut rendre les interfaces utilisateur plus attrayantes tout en améliorant l'apprentissage et la productivité.

L'émergence de nouvelles modalités d'interface : comme le contrôle à distance via des appareils connectés, offrant plus de flexibilité et de mobilité pour l'utilisateur, ou bien des solutions innovantes telles que la réalité augmentée (AR) ou la réalité virtuelle (VR). Qu’il s’agisse de contrôle par la voix, les gestes ou le suivi oculaire, de solutions haptiques ou d’interfaces cerveau-machine (ou interfaces neuronales directes), ces nouvelles modalités contribuent au développement de modes d’interaction plus naturels, intuitifs et immersifs, ainsi qu’à de nouvelles possibilités en termes d’accessibilité et d’inclusion.

Le passage à l’Industrie 5.0 : alors même que la quatrième révolution industrielle ne soit pas encore achevée, cette nouvelle forme d’industrie met l’accent sur la durabilité, la résilience et la coopération homme-machine. Alors qu’un nombre toujours croissant de machines intelligentes et de robots collaboratifs (également appelés « cobots ») travaillent avec des humains, de nouvelles interfaces de communication entre ces deux mondes sont amenées à être développées.

Comment intégrer des interfaces utilisateur intuitives aux machines ?

Créer des interfaces utilisateur intuitives nécessite de trouver le bon équilibre entre simplicité et complexité, fonctionnalité et esthétique, standardisation et personnalisation, technologie et facteurs humains. Leur conception nécessite donc la considération de divers aspects comme les compétences et attentes de l’utilisateurs, les capacités et fonctionnalités de la machine mais également la tâche à accomplir (sa complexité, sa fréquence, sa durée, son urgence, son importance et sa variabilité).

 Une fois ces caractéristiques identifiées, on peut alors commencer à travailler à la conception de l’interface opérateur ; en gardant toutefois à l’esprit les recommandations suivantes :

La signalisation d’état de la machine doit être aussi intuitive et claire que possible, et doit être visible et reconnaissable peu importe la position des opérateurs dans l’usine, pour qu’ils puissent réagir vite. Elle peut également inclure des notifications d’alertes envoyées sur smartphone ou tablette.

Les processus de fonctionnement des machines doivent être aussi rapides et simples que possible. Cela nécessite parfois une transition vers des solutions numériques mais peut aussi passer par des options plus simples, telles que des boutons-poussoirs facilement identifiables, et instinctivement localisables et actionnables par les utilisateurs.

Les écrans d’affichage doivent être aussi intuitifs que possible. Bien souvent, la profusion d’informations peut créer de la confusion. Il est donc nécessaire de se concentrer sur l’essentiel et de penser en priorité à simplifier au maximum la tâche des utilisateurs.

Les avancées technologiques récentes et leurs futurs développements, comme le « machine learning », permettront à terme d’exploiter les logiciels et outils de conception d’interfaces avec une efficacité toujours plus grande. Par exemple, les logiciels à fonction « drag and drop » (glisser-déposer), pourront créer des interfaces utilisateur intuitives sans aucun codage; et la génération automatique de code, traduira l’interface utilisateur en code exécutable.  

L’industriel a le choix de développer lui-même des interfaces personnalisées, adaptées aux besoins et caractéristiques spécifiques de ses machines, ou de se tourner vers des interfaces utilisateur déjà existantes et standardisées, pour gagner du temps, de l’argent et de l’énergie.

(*) Eaton est une entreprise spécialisée dans la gestion intelligente de l'énergie ; elle se consacre à l'amélioration de la qualité de vie et à la protection de l'environnement.

Solution vidéo 8K d'affichage numérique pour mur, alimentée par l'IA

Advantech, l'un des principaux fournisseurs de plateformes et de services AIoT (Intelligence artificielle des objets), a annoncé le lancement du DS-086, un lecteur d'affichage numérique ultrafin alimenté par le SoC (système sur puce) Intel Core Ultra (Meteor Lake) 125H. Ce lecteur de pointe, équipé des dernières cartes graphiques Intel Arc, est conçu pour offrir une lecture multimédia exceptionnelle sur des écrans 4K et 8K. Doté d'une entrée AV (audio-vidéo) USB 3.0 polyvalente, de connexions RS232 pour les appareils externes et d'un port LAN 2,5 Gbit/s, le DS-086 garantit une intégration parfaite avec divers systèmes de gestion de contenu (CMS) pour une diffusion publicitaire sans effort.

Les caractéristiques et avantages du DS-086 sont les suivantes :

Efficacité des données en temps réel

Le DS-086 est équipé d'une entrée USB AV E/S robuste et d'interfaces RS232, conçues pour répondre aux besoins des logiciels d'IA, d'analyse et d'informatique périphérique. Ces interfaces garantissent un retour positif des campagnes publicitaires et la gestion d'énormes quantités de données relatives au comportement des clients, maximisant ainsi l'efficacité du marketing.

Qualité d'affichage exceptionnelle

Avec sa prise en charge de divers codecs et formats et son profil fin de 22 mm, le DS-086 est idéal pour les environnements à espace restreint tels que les magasins de détail, les halls d'exposition et les salles de contrôle des entreprises. Qu'il soit associé à un téléviseur mural ou à un grand écran 4K/8K, le DS-086 offre des effets visuels exceptionnels.

Performances de streaming stables

Doté d'un port LAN haut débit de 2,5 Gbit/s et d'un ventilateur intelligent, le DS-086 garantit un streaming multimédia stable. Il affiche fluidement les actualités en temps réel, les bulletins météorologiques et les téléscripteurs sur une télévision murale 4x 4K à 60 Hz, fournissant des mises à jour d'informations ininterrompues.

Conçu pour les villes intelligentes et l'industrie 4.0

Le DS-086 prend également en charge le kit d'outils Intel© OpenVINO, qui permet aux intégrateurs de systèmes de développer des logiciels interactifs ou de reconnaissance. Cela ouvre de nouvelles possibilités basées sur l'IA pour les villes intelligentes et les usines intelligentes. Cette solution d'affichage numérique haute définition propulsera la transformation numérique vers le futur !

Ses points forts des fonctionnalités sont les suivantes : des images murales superbes pour téléviseur 4K/8K avec 4 ports HDMI, une diffusion multimédia HEVC/AV1 stable 24 h/24 et 7j/7 via un réseau local 2,5 Gbit/s, une expérience client améliorée grâce à l'entrée AV et aux fonctionnalités d'IA.

Interface homme-machine portable avec prise en charge de protocoles Ethernet

KeTop T150/T155 « Safe Wireless » de Keba est une interface homme-machine sans fil conçue pour répondre aux exigences des environnements industriels. Dotée d’un écran tactile multipoint de 10,1 pouces, cette solution offre une visualisation précise et une manipulation intuitive. Avec un poids de 1400 g, cette IHM portable allie légèreté et ergonomie. Son processeur DualCore garantit une rapidité et une fluidité des performances, tandis que sa batterie de 3500 mAh lui confère une autonomie de 4 heures.

La prise en charge d’un large éventail de protocoles basés sur Ethernet (WinCC, TwinCat, Visual Studio, VNC, WebVisu, OPC-UA, Modbus TCP, protocole S7, ADS, etc.) permet la communication avec tous types d’automates programmables industriels dont ceux de Siemens et Beckhoff par exemple.

Fiabilité et sécurité au cœur du dispositif

Sécurisée par des certifications internationales, cette station portable intègre une commande d’assentiment et des dispositifs d’arrêt d’urgence. KeTop T150 (format portrait) / T155 (format paysage) sépare les flux de données en utilisant le Wi-Fi pour la visualisation et le Bluetooth pour la sécurité, garantissant ainsi des temps de réponse extrêmement courts, une stabilité accrue et une protection contre les interférences. La surveillance de la zone d’opération limite les risques associés à la mobilité, notamment en cas de perte de connexion ou d’éloignement du champ d’action de la machine.

Compatible avec Windows 10, le KeTop T150/T155 est facilement intégrable dans les systèmes existants, y compris pour des solutions de modernisation. Son Wi-Fi local sécurisé empêche toute intrusion extérieure, et il peut fonctionner en mode tablette lorsque les dispositifs de sécurité sont inactifs. L’interface utilisateur est entièrement personnalisable, ce qui permet d’effectuer des ajustements précis et ainsi répondre aux besoins spécifiques des utilisateurs et des machines.

Contrôleurs capacitifs clé en main pour écrans tactiles

Les contrôleurs “Touch” (tactiles) prêts à l'emploi de Microchip offrent une solution rapide et facile pour passer des boutons mécaniques aux boutons ou écrans tactiles modernes. Avec le lancement de son contrôleur “Touch” MTCH2120 à 12 boutons, Microchip propose aux concepteurs une voie simple pour intégrer des fonctionnalités de boutons tactiles dans les interfaces utilisateur. Ce dispositif “Touch” clés en main, à faible consommation d'énergie et résistant à l'eau, est intégré à l'écosystème unifié de Microchip, ce qui simplifie le processus de conception et facilite les transitions entre d'autres solutions “Touch” basées sur des microcontrôleurs.

Faible consommation d'énergie

Le MTCH2120 est le premier d'une série de contrôleurs “Touch” basés sur le protocole de communication I2C, accompagnés d'un écosystème de conception complet. Il offre une expérience tactile robuste, indépendante aux événements de bruit et de l'humidité, tout en offrant une grande flexibilité pour s'adapter aux exigences spécifiques de chaque produit. Ses caractéristiques à faible consommation d'énergie permettent de regrouper les boutons, ce qui réduit l'activité de balayage et diminue la consommation d'énergie tout en maintenant les boutons pleinement opérationnels.

La fonctionnalité « Easy Tune » ajuste automatiquement la sensibilité et les niveaux des filtres à partir d’une évaluation du bruit en temps réel. Plus besoin de réglages fastidieux sur la détermination des seuils. La connexion aux microcontrôleurs (MCU) et microprocesseurs (MPU) de Microchip est simplifiée.

L’accès et la compatibilité avec la bibliothèque “Touch” de Microchip évite au développeur de devoir créer un logiciel complexe et gérer un firmware, réduisant ainsi la durée des cycles de conception.

Convertisseur tension-courant pour joystick avec sortie de courant

Le convertisseur tension-courant VIC (Voltage-Current-Converter) de Megatron permet de convertir les signaux des joysticks à sortie tension (potentiomètres et capteurs à effet Hall) en signaux de courant précis. Il est ainsi possible de proposer presque chaque modèle de joystick en variante avec sortie de courant. L'interface de courant 4-20 mA présente de nombreux avantages par rapport à une sortie de tension pure et est donc privilégiée dans de nombreuses applications industrielles. Le principal avantage est sa robustesse face aux pertes de signal dues aux perturbations externes et aux longues distances de conduction. Alors que les niveaux de tension peuvent être atténués par les pertes de ligne, le courant reste constant dans un système 4-20 mA tant que l'intégrité de la connexion est garantie. Cela garantit une stabilité et une précision accrues du signal.

Détection d'erreurs

 

Un autre avantage est la possibilité de détecter les erreurs. Étant donné que la plus petite valeur de courant dans un système en fonctionnement est de 4 mA, un courant inférieur à ce niveau (par exemple 0 mA) peut être détecté comme une rupture de ligne ou un autre dysfonctionnement. C'est un aspect important de la sécurité, en particulier pour les processus critiques.

La haute immunité aux interférences des joysticks avec interface de courant est surtout demandée dans l'automatisation industrielle ainsi que dans les applications de capteurs en environnement difficile. Les interfaces de courant font également valoir leurs avantages dans les techniques de mesure et de régulation : la transmission précise des signaux sur de grandes distances est idéale pour les appareils de mesure et les commandes dans la construction d'installations, la production et les projets d'infrastructure.

Le transformateur tension-courant VIC permet d'intégrer des joysticks avec sortie de tension dans ces systèmes. Les possibilités d'utilisation des joysticks sont ainsi considérablement élargies.

Moteurs courant continu aux performances améliorées

Conçus pour une flexibilité améliorée et pour un large éventail d’applications, les modèles 1218 SXR et 1228 SXR viennent agrandir la gamme de moteurs courant continu de Faulhaber. Ils constituent une avancée en termes de performance et de polyvalence des systèmes d’entraînement miniature. Les moteurs SXR affichent des performances standard améliorées et des options de configuration étendues. Ils disposent de variantes flexibles en tension entre 3V et 18V ainsi que de différentes configurations de paliers. Par ailleurs, les moteurs sont personnalisables, avec notamment la possibilité d’adaptation des arbres avant et arrière ou des options pour les environnements sous vide et à des températures spéciales. L’équilibrage optimisé du rotor contribue à la longévité et au fonctionnement souple des moteurs.

Un champ magnétique plus puissant

Au cœur de la famille SXR se trouve la bobine hexagonale innovante avec un facteur de remplissage en cuivre élevé et un câblage droit. Cette technologie permet d’améliorer considérablement la performance et l’efficacité des moteurs par rapport à ceux à bobine à broches traditionnelle. De plus, le qualité des aimants permet d’obtenir un champ magnétique plus puissant et contribue à une meilleure stabilité thermique.

Compatibilité et flexibilité

Tous les composants de la série SXR sont conformes à la directive RoHS et les connexions électriques offrent des options de configuration flexibles. Les principaux marchés pour cette ligne de produits se trouvent dans les secteurs de haute technologie qui s’appuient sur la qualité, la fiabilité et un excellent rapport puissance/volume. Ces secteurs sont entre autres ceux de la prothétique, des instruments chirurgicaux, de la métrologie, du traitement des semi-conducteurs et de l’automatisation.

Doigts d'indexage avec des versions ergonomiques et miniatures

Kipp, fabricant allemand d’éléments de manœuvre et de serrage, propose plus de 1300 modèles de doigts d’indexage, adaptés à une large variété d’applications industrielles. Conçus pour ajuster et verrouiller rapidement des composants mobiles, ils se déclinent en plusieurs types : standard, avec verrouillage, avec levier à came, à commande à distance, pneumatiques, ou encore avec capteur d'état intégré. Fabriqués en acier, inox ou plastique, ces dispositifs répondent aux exigences de différents secteurs, de la construction mécanique à l'industrie alimentaire.

Poignée à œillet en plastique

Les doigts d’indexage avec poignée à œillet se caractérisent par leur ergonomie. Partout où la sécurité et l'ergonomie de la manipulation sont importantes, ces éléments de fixation mécaniques offrent une solution parfaite. La poignée à œillet peut être saisie, même si l'utilisateur porte des gants ou si le doigt d'indexage se trouve dans un endroit inaccessible.

Polyvalents, ils permettent entre autres de fixer des outils, des dispositifs ou des composants dans la construction mécanique, de fixer des équipements sur les machines agricoles, de monter des appareils et des dispositifs médicaux et de garantir un blocage sûr des couvertures de piscine sur rails. Pour des performances optimales en intérieur et en extérieur, les doigts d'indexage sont disponibles avec douille, broche et ressort en acier ou en inox. Leur poignée est en thermoplastique solide, renforcé de billes de verre, de couleur gris foncé (RAL 7021) ou rouge signalisation (RAL 3020). Ils sont déclinés en quatre modèles différents, avec ou sans encoche d'arrêt ou contre-écrou, dans les tailles M8 à M16, avec filetage régulier ou fin.

Doigts d'indexage miniature en acier ou en inox

Les doigts d'indexage miniatures permettent une utilisation variée, notamment dans les espaces de montage réduits. Ils offrent ainsi une alternative peu encombrante et économique aux doigts d'indexage standard courants. Ils sont proposés en deux formes sans encoche d’arrêt, sans contre-écrou ou avec encoche d'arrêt, sans contre-écrou. Une version en zinc injecté haute pression avec bouton de manœuvre en plastique et bride de fixation permet son montage sur des composants à paroi mince au moyen de vis à tête fraisée.

Grâce à sa haute densité et sa robustesse, ce matériau offre une excellente résistance mécanique tout en restant léger. Il est aussi très résistant à l'usure, ce qui en fait un choix idéal pour des composants soumis à des manipulations fréquentes et des ajustements répétés.

Le zinc injecté est également un matériau durable et résistant à la corrosion, ce qui permet aux doigts d'indexage de maintenir leurs performances et leur précision dans des environnements industriels exigeants. De plus, la technologie d'injection sous pression permet de fabriquer des pièces aux dimensions très précises, garantissant un ajustement optimal et un fonctionnement fiable dans des applications nécessitant une grande précision de positionnement.

Systèmes de positionnement offrant une précision accrue

Norelem, fournisseur de composants et de systèmes standard, lance cinq  familles de systèmes de positionnement. La gamme comprend des tables rotatives, des tables élévatrices, des contre-paliers support, des plaques d'adaptation et des supports pivotants, couvrant l'ensemble des applications électriques et mécaniques.  Les systèmes de positionnement électriques sont dotés de tables rotatives offrant une précision allant jusqu'à 0,01 mm. Ils sont idéaux pour des tâches telles que le positionnement de haute précision de composants, de capteurs, de pinces et de butées. Cela en fait des composants précieux dans les systèmes de manutention, les machines-outils et les équipements de mesure.

Tables rotatives coaxiales à charge élevée

Cela comprend les tables rotatives coaxiales à charge élevée qui sont entraînées par des engrenages à vis sans fin et peuvent supporter des charges allant jusqu'à 12 000 N. Elles sont dotées de roulements à rouleaux croisés capables de supporter des forces élevées et sont disponibles en trois rapports de transmission : 20:1, 40:1 et 48:1. Elles peuvent être configurées avec ou sans motorisation et commandes de contrôle, offrant ainsi une plus grande personnalisation pour des applications spécifiques. Cette famille est complétée par la série de tables circulaires à entraînement par courroie dentée qui permettent une rotation rapide et dynamique grâce à leur système d'entraînement par courroie. La conception compacte et les options de montage polyvalentes en font un excellent choix pour une intégration facilitée dans les mécanismes avec une capacité de charge allant jusqu'à 5 000 N pour un rapport d'engrenage de 2:1.

Les contre-paliers supports sont conçus pour compenser les désalignements axiaux et angulaires, ils complètent les tables rotatives en fournissant un support supplémentaire pour les assemblages longs qui nécessitent un positionnement en rotation. Leur construction robuste comprend des joints en plastique qui protègent contre la contamination, garantissant une durabilité même dans des environnements difficiles. Les surfaces de contact des roulements sont également revêtues de polytétrafluoroéthylène (PTFE) pour un fonctionnement sans entretien.

Les plaques d'adaptation permettent de connecter différentes tailles de systèmes de positionnement. Ces produits améliorent la compatibilité, permettant aux utilisateurs de combiner des composants tels que des tables de positionnement compactes et de grande taille ou des tables rotatives avec différents mécanismes d'entraînement.

Tables élévatrices avec indicateurs de position

En outre, Norelem propose des tables élévatrices avec indicateurs de position pour fournir une solution pour le réglage en hauteur de composants tels que des capteurs, des interrupteurs et des caméras. Ces tables sont dotées d'un indicateur de position qui affiche les ajustements par incréments de 0,1 mm, tandis que leur conception modulaire permet une intégration aisée avec d'autres composants de positionnement.

Enfin, Norelem a également élargi sa famille de table inclinable sur rotule inclinaison 30° en introduisant une nouvelle variante dotée d'un système de serrage rapide. Ce concept élimine le besoin d'outils et simplifie encore le processus de mise en place, permettant des ajustements rapides à l'aide d'une vis de blocage et d'un levier de serrage.

Scanner 3D ultra-haute résolution pour un niveau de détail remarquable

Le scanner 3D portable Spider II d’Artec 3D scanne rapidement, en couleur et en ultra-haute résolution. Ces caractéristiques le rendent idéal pour les applications qui exigent une grande attention aux détails, de la rétro-ingénierie avancée à la création d’images de synthèse hyperréalistes. S’appuyant sur le succès de son prédécesseur très populaire, l’Artec Space Spider, le Spider II présente des améliorations majeures, notamment une plus grande profondeur et un meilleur champ de vision, une plus grande vitesse de capture et une résolution plus élevée.

Résolution exceptionnelle de 0,05 mm

Exploitant la puissance de la technologie de la lumière bleue, le Spider II capture un mélange unique de données géométriques et texturales haute qualité pour des modèles incroyablement détaillés. En pratique, cela signifie tout numériser, des minuscules détails de surface sur les pièces de monnaie aux blocs moteurs entiers, avec une résolution exceptionnelle de 0,05 mm.

Spider II saisit les données quatre fois plus vite, à une vitesse de 30 f/s. Avec un volume de 1800 cm³, la zone de capture de l’appareil est également deux fois plus importante, ce qui lui permet de scanner des objets plus grands, des géométries complexes et des arêtes vives, sans effort et sans erreur, tout en garantissant qu’aucun détail n’est laissé de côté.

Grâce à son design polyvalent, son poids léger de 950 g et sa fonctionnalité sans cible, Spider II est très intuitif et simple d'utilisation L’installation ne prend que quelques secondes, de sorte que les utilisateurs peuvent commencer à créer des modèles 3D exceptionnellement réalistes en un seul clic, dès la sortie de son emballage.

Capturer les moindres détails anatomiques

 

Capable de capturer des scans haute résolution remarquables d’objets de petite et moyenne taille, Spider II permet de créer des modèles 3D plus grands et plus réalistes dans les secteurs où les détails sont primordiaux.

Dans le domaine de la conception, par exemple, les capacités exceptionnelles de capture des couleurs de l’appareil en font un outil performant pour les artistes qui cherchent à concrétiser leurs visions créatives par des modèles 3D plus vrais que nature.

En matière de scan corporel, Spider II parvient à capturer les moindres détails anatomiques, tels que les oreilles, les rides et même les empreintes digitales. Les données médicales obtenues peuvent être utilisées pour la personnalisation d’appareils, le suivi des patients, les diagnostics par jumeau numérique, etc.

Spider II produit également des maillages denses et riches en caractéristiques, parfaits pour la rétro-ingénierie dans les secteurs où les tolérances sont faibles, comme l’automobile et l’industrie manufacturière. Sa profondeur de vue permet aux ingénieurs de scanner minutieusement des géométries complexes, en s’assurant qu’aucun détail n’est oublié pour des comparaisons fiables entre le scan et la CAO.

Logiciel de génération automatique de schémas dans le cloud

La génération automatique de schémas est un processus de plus en plus innovant dans lequel le cloud est devenu indispensable. Le logiciel eBuild d'Eplan, entièrement intégré à Eplan Cloud, offre désormais une convivialité et une simplicité maximales. La version 2025 se distingue par de nombreuses améliorations pour une utilisation plus efficace de la macro-technologie en ingénierie.

Sensible au contexte

L'interface utilisateur a été optimisée afin d’obtenir une meilleure vue d'ensemble du projet, et ce plus rapidement. Par exemple, grâce à la barre de navigation, les utilisateurs gardent un œil à tout moment sur le processus de configuration et de génération d'eBuild.

Il suffit aux utilisateurs de se connecter à Eplan Cloud pour accéder à leurs propres projets via l'organisation de leur entreprise dans le cloud. Aucune installation de logiciel n'est nécessaire. Dans Project Builder - une partie d'Eplan eBuild – il est possible de sélectionner les macro-bibliothèques correspondantes, puis de configurer ou générer le projet. Le navigateur aide les utilisateurs en ce domaine en facilitant le processus de sélection. La cohérence des données de bout en bout, de la structuration du produit à la réalisation du projet, est également assurée côté système par le respect de directives et de normes.

Des résultats plus faciles et plus rapides

Un ensemble de règles et d'interfaces de configuration peut être créé intuitivement et rapidement sans connaître de langages de programmation évolués. Des compétences en matière de technologie des macros Eplan suffisent. Ces macros Eplan sont ensuite complétées par un ensemble de règles dans eBuild.

Les utilisateurs se servent alors de cette méthode de configuration pour introduire les exigences de leur client pour une machine ou un système d'usine. eBuild 2025 comporte la possibilité de configurer à partir d'un navigateur Internet - sous Windows, Android ou iOS. Il n'y a donc plus d'obstacles à l'utilisation d'eBuild comme configurateur d'ingénierie sur des appareils mobiles.

Récupération de la chaleur fatale : une impulsion à la décarbonation

Selon la définition donné par l’Ademe, la chaleur fatale est l’énergie thermique générée par les procédés industriels, souvent rejetée sans être utilisée. En la récupérant et la valorisant, les entreprises peuvent réduire leurs coûts énergétiques, diminuer leur empreinte carbone et améliorer leur efficacité énergétique globale. Décarboner est un impératif pour respecter nos engagements pour le climat pris à l’échelle française et internationale. Sobriété, efficacité énergétique et verdissement constituent les trois voies à emprunter pour mener à bien ce vaste projet et réussir notre transition énergétique.

Parmi les moyens à disposition, la récupération de chaleur fatale auprès des industriels doit être particulièrement encouragée en raison du gisement substantiel qu’elle représente. Grâce à une approche ambitieuse et globale, elle permet à la fois de lutter contre le gaspillage énergétique, d’assurer la performance des installations et de verdir zones industrielles et collectivités.

Alexis Bruder, directeur d'expertises & innovation au sein de la direction Développement Industrie d'Engie Solutions, détaille le potentiel de ce procédé innovant appliqué aux sites industriels et présente 5 pistes qui pourraient permettre d’inciter et de généraliser la récupération de cette chaleur fatale.

 

Une ressource sous-exploitée aux enjeux multiples

Dans l’industrie, secteur responsable de 18% des émissions de carbone en France, on appelle chaleur fatale, l’énergie thermique produite par un procédé industriel dont elle n’est pas la finalité. Sa récupération consiste à convertir les calories excédentaires en énergie réinjectée localement ou utilisée à d’autres fins. Il s’agit donc de valoriser cette énergie fatale, qui aurait sinon été perdue, en la transformant en énergie utile, réutilisée intelligemment. A l’origine des gisements de chaleur fatale dans l’industrie, on trouve l’agroalimentaire (31 %), la chimie et les plastiques (22 %), le papier et le carton (13 %), les métaux dont la sidérurgie (12 %) ou encore les matériaux non métalliques comme le ciment et le verre (11 %), selon les chiffres de l’Ademe dans son étude « Clés pour agir » d’octobre 2023.

L’Ademe estime la production de chaleur fatale issue de l’industrie à 110 TWh par an, ce qui représente environ un quart de la consommation électrique des Français. 30% de l’énergie consommée dans le secteur industriel est ainsi perdue chaque année. Ce gisement, accru par la réindustrialisation, est colossal et son exploitation revêt un caractère stratégique en matière de souveraineté et d’efficacité énergétique. Ceci, d’autant plus que cette chaleur peut être valorisée pour deux usages principaux : elle peut être utilisée localement, permettant ainsi au process industriel de s’autoalimenter (valorisation interne), ou être destinée à l’alimentation d’un réseau de chaleur qui, lui-même, desservira des logements, des bâtiments communaux, des écoles, des bâtiments tertiaires ou encore d’autres industriels (valorisation externe). Dans les deux cas, sa récupération sert la décarbonation.

Pour illustration, dans l’industrie agroalimentaire, qui représente 31% du gisement de chaleur fatale dans l’industrie, la chaleur générée par le process de fermentation des levures peut être réutilisée dans un autre maillon de la chaîne dédié, par exemple, au séchage de ces mêmes levures. Les équipes Engie Solutions accompagnent le groupe Lesaffre pour décarboner son site historique de Marcq-en-Barœul, à proximité de Lille. Elles installent actuellement une unité de récupération de chaleur fatale par l’installation de deux pompes à chaleur d’une puissance totale de 19 MWth qui permettront de transformer la chaleur produite dans l’atelier de fermentation (moment de l’étape de multiplication cellulaire des levures), pour l’injecter dans le processus de séchage des levures. Dès 2025, ce système évitera l’émission de 30000 tonnes de CO2 par an et également de réduire la consommation d’eau du site, avec 150000 m3 d’eau économisés par an.

Outre l’argument énergétique, déjà évoqué, l’argument économique n’est pas non plus négligeable : recourir à la chaleur fatale, c’est recourir à une énergie décorrélée des énergies fossiles et de la volatilité de leur prix. Cette énergie thermique disponible est de plus déjà payée, ce qui permet de réduire l’achat d’énergie extérieure. A plus grande échelle, la récupération de chaleur fatale est un moyen de lutte contre le réchauffement climatique. Ainsi, son bénéfice est triple : énergétique, économique et environnemental.

Une technologie mature au défi de son expansion

La stratégie nationale bas-carbone vise, en France, la neutralité carbone à l’horizon 2050, soit une division par 6 des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire français. Pour accélérer le recours à la récupération de chaleur fatale industrielle, Engie Solutions s’est fixé des objectifs ambitieux pour doubler sa puissance installée en termes d’énergies renouvelables et de récupération installée d’ici 2030 en passant de 400 MW actuellement à 800 MW. L’atteinte de ces objectifs ambitieux en déployant certains procédés à l’échelle nationale se heurte toutefois à plusieurs limites.

Bien que la récupération de chaleur fatale soit un procédé éprouvé, des freins à son développement subsistent et sont de deux ordres. Un frein opérationnel, d’abord, qui appelle la maîtrise des nouvelles technologies de récupération de chaleur fatale pour assurer la fiabilité des installations, la captation de la chaleur, son traitement et sa réutilisation. Une contrainte financière, ensuite, car la mise en place de systèmes de récupération de chaleur fatale nécessite de lourds investissements

Outre les questions financières et assurantielles, l’innovation technologique à l’origine du développement de nouvelles industries ouvre également de nouvelles perspectives pour la récupération de chaleur fatale. La construction de datacenters représente notamment un terrain d’application de la récupération, ces infrastructures représentant d’importants viviers de chaleur fatale. Si, en 2020, le potentiel de chaleur fatale récupérable était estimé à 1 TWh, il pourrait plus que tripler en 2030 pour représenter 3,5 TWh, selon l’Ademe. L’industrie doit aujourd’hui prendre la même place que celle occupée par les unités d’incinération et de valorisation énergétique des déchets (UVE) dans les sources de chaleur fatale. La proportion de cette chaleur d’origine industrielle dans les réseaux n’est en effet que d’1%, contre 27% issue des UVE.

Des leviers à actionner pour que la récupération soit systématique

- Sécuriser pour pallier les aléas précités. Il est nécessaire de mettre en place de solides mécanismes d’assurance. Ce serait tout l’intérêt d’un fonds de garantie assurantiel dédié, récemment évoqué par le ministère de l’Economie. Outil très attendu par la filière industrie, il permettrait d’abonder un fonds pour chaque projet afin de pouvoir couvrir une défaillance industrielle et une rupture de la fourniture de chaleur auprès des clients. Un dispositif similaire est déjà opérationnel pour la géothermie utilisée également en milieu industriel, qui fait face à ses propres aléas.

- Généraliser pour permettre de bénéficier au maximum de cette production de chaleur. Il est nécessaire de généraliser l’étude préalable du potentiel de valorisation de chaleur fatale des sites industriels et data centers. Cela pourrait conditionner l’attribution d’aides publiques en respectant une démarche de valorisation des ressources territoriales disponibles.

- Inciter. Il est nécessaire d’instaurer des mesures incitatives qui seraient favorables aux industriels et leur permettrait de rendre ces études préalables incontournables. Il pourrait être imposé de systématiquement prévoir un volet valorisation de la chaleur fatale dans les appels à projets Industrie de l’ADEME par exemple. Autre piste, la récupération de chaleur fatale pourrait permettre aux industriels d’accéder à des mécanismes de réduction de taxation (TICFE) ou de faciliter la valorisation d’un impact positif sur leurs bilans carbone ou encore de faciliter un échange de quotas d’émission par système ETS.

- Agréger les données issues des études préalables de potentiel des industriels qui sont supérieures à 5 MW et les publier sur le site EnRezo(*). Cela permettrait de cartographier les potentiels de chaleur disponibles et de faciliter la mise en relation avec les industriels et les territoires.

- Optimiser la fiche CEE dédiée à la valorisation de chaleur fatale afin de la rendre encore plus avantageuse pour les industriels. La récupération de chaleur doit être perçue comme un levier de rentabilité, en plus d’être un levier d’économie et de sécurisation de l’énergie.

(*) https://reseaux-chaleur.cerema.fr/espace-documentaire/enrezo

Les modules IGBT améliorent l'efficacité des onduleurs exigeants

Jinchang Zhou, directeur produits chez Onsemi, explique comment les IGBT FS7 d'Onsemi permettent de développer des appareils forte puissance à faible pertes destinés secteur des énergies renouvelables. Alors que de plus en plus de véhicules électriques (VE) sont déployés dans le monde, l'industrie se tourne vers le prochain défi : convertir les véhicules à usage commercial et agricole (CAV) à la propulsion électrique. Toutefois, cette évolution soumet le réseau électrique à une pression extrême, car la demande d'énergie électrique augmente rapidement. Même si elles sont efficaces, les applications telles que les véhicules électriques, les datacenters, les pompes à chaleur et autres nécessitent d'importantes quantités d'énergie pour fonctionner.

De nouvelles sources d'énergie renouvelables apparaissent, l'énergie solaire étant l'une les plus populaires avec d'autres telles que l'énergie éolienne ou marémotrice. Ce n'est que lorsqu'une application utilise de l'énergie provenant d'une source renouvelable qu'elle peut être considérée comme réellement « propre ».

Défis de la conversion énergétique dans les applications renouvelables

Les panneaux solaires photovoltaïques (PSP) génèrent du courant continu (CC) alors que le réseau requiert du courant alternatif (CA). Les onduleurs PSP centraux font donc partie intégrante des grandes installations raccordées au réseau. Comme toute l'énergie générée par les panneaux photovoltaïques y passe, l'efficacité de l'onduleur est l'un des paramètres les plus importants. Bien que l'énergie solaire peut être illimitée, une conversion inefficace limiterait l'énergie atteignant le réseau. L'énergie perdue qui en découle génère de la chaleur, ce qui pose un problème important car de nombreuses installations solaires sont situées dans des climats ensoleillés ou des déserts où les températures ambiantes sont élevées.

Le coût est un élément important, car il influe sur le prix de l'électricité pour le consommateur et sur la rentabilité de la compagnie d'électricité. Compte tenu des puissances élevées requises, de nombreux onduleurs centraux utilisent plusieurs modules de conversion en parallèle, le nombre requis étant déterminé par la puissance de chaque module. Plus la puissance de chaque module augmente, plus le nombre de modules nécessaires diminue, ce qui réduit les coûts.

Si des progrès considérables ont été accomplis pour les véhicules électriques, les progrès ont été moindres pour les véhicules utilitaires à usage commercial et agricole quant au passage à la propulsion électrique. Pourtant, bien que ces véhicules ne représentent que 2% de la quantité totale de véhicules, ils émettent 28% de gaz à effet de serre du transport. Comme ces véhicules sont plus grands, ils consomment plus de carburant par trajet et produisent plus d'émissions. Des progrès ont été réalisés, en particulier dans le domaine des véhicules commerciaux de passagers (tels que les bus), mais la grande majorité des gros camions, des engins de construction et des véhicules agricoles (par exemple les tracteurs) continuent d’utiliser le diesel. Les choses commencent à changer. Pour répondre aux réglementations strictes en matière d'émissions zéro sur les marchés mondiaux tels que l'Union européenne, la Chine et la Californie, les ventes de camions électriques (batteries électrique et hybride) devraient passer des 5% des ventes totales actuelles à 40-50% en 2030.

Comme pour les applications solaires, l'efficacité est une condition essentielle pour les VUL électriques à usage commercial et agricole car chaque véhicule dispose d'une quantité limitée d'énergie dans la batterie pour effectuer un trajet. Plus le processus de conversion dans l'onduleur est efficace, plus l'autonomie est grande (ou moins on utilise la batterie pour une distance donnée).

Applications d'onduleurs solaires photovoltaïques

L'une des topologies les plus courantes utilisées dans les applications haute puissance, telles que les onduleurs solaires photovoltaïques triphasés, est le convertisseur clampé par le neutre (NPC) à trois niveaux. Cette topologie multi-niveau vise spécifiquement à améliorer les performances et l'efficacité.

Les convertisseurs clampés par le neutre (NPC) utilisent des diodes pour connecter le point neutre des condensateurs DC link à la sortie. Dans une configuration ANPC), le verrouillage est effectué par des commutateurs, ce qui permet un meilleur contrôle qui réduit les pertes de commutation et améliore l'efficacité. Le besoin en mesures thermiques est moindre, ce qui se traduit par une solution plus petite et moins coûteuse.

La façon dont la topologie est agencée réduit la tension sur chaque interrupteur individuel, ce qui améliore la fiabilité. En outre, l'ANPC fournit une forme d'onde améliorée qui est bénéfique pour le réseau. 

QDual3 : une densité de puissance et un rendement supérieur dans un boîtier compact

En utilisant un module de puissance comme les modules IGBT QDual 3 d'Onsemi et en mettant en parallèle plusieurs modules de puissance, les ingénieurs concepteurs peuvent créer un module actif clampé par le neutre à trois niveaux haute performance avec une puissance de sortie du système atteignant 1,6 MW à 1,8 MW.

Les modules QDual 3 intègrent les dernières technologies IGBT et diodes 1200 Volts Field Stop 7 (FS7), qui offrent les meilleures performances pour les applications haute puissance. La technologie FS7 a considérablement amélioré les pertes par conduction par rapport aux générations précédentes.

Dans le processus IGBT FS7, un canal étroit en tranchée offre une faible VCE(SAT) et une densité de puissance élevée, tandis qu'un tampon multiple à implant de protons assure des caractéristiques de commutation robustes et douces. Les dispositifs FS7 à vitesse moyenne d'Onsemi offrent la VCE(SAT) la plus basse (1,65 V) pour les applications de contrôle de mouvement, tandis que leurs produits FS7 rapides ont l'EOFF le plus bas de seulement 57 µJ/A. Ils conviennent parfaitement aux applications haute puissance telles que les onduleurs solaires et les VUL électriques.

La technologie innovante FS7 réduit la taille des puces des derniers modules QDual3 de 30% par rapport à la génération précédente. Cette miniaturisation, associée à des améliorations du conditionnement, permet d'augmenter de manière significative l'intensité maximale du courant. Dans les applications de commande de moteur avec des températures de fonctionnement allant jusqu'à 150 degrés Celsius, le QDual3 offre une puissance de sortie de 100 à 340 kW, soit une augmentation d'environ 12 % par rapport aux autres produits actuellement disponibles sur le marché.

La fiabilité étant essentielle dans les applications solaires et VUL, la façon dont le module est construit et testé est d'une importance capitale. Par exemple, les modules Onsemi sont soudés par ultrasons pour fixer les borniers à vis au lieu du câblage par fil utilisé sur de nombreuses solutions concurrentes. Cela améliore la densité maximale du courant admissible par borne, offre une meilleure dissipation thermique et cette solution est plus robuste/fiable que le câblage par fil.

L’augmentation de la conductivité associée à cette approche réduit les pertes électriques, augmentant ainsi l'efficacité. En outre, la température de fonctionnement est abaissée avec une meilleure rigidité mécanique, ce qui augmente la fiabilité globale du module.

Une économie de 25% en termes de taille, de poids et de coût

Les modules IGBT QDual3 Half-Bridge (NXH800H120L7QDSG pour les onduleurs solaires centraux, ESS, UPS et SNXH800H120L7QDSG pour VUL) sont basés sur la technologie FS7 qui réduit les pertes et augmente le rendement global de ces applications spécifiques grâce à de meilleures VCE(SAT) et EOFF.

Actuellement, la conception d'un onduleur de 1,725 MW utilisant des modules IGBT de 600 A dans une configuration ANPC / INPC nécessiterait un total de 36 modules. Cependant, comme les nouveaux modules NXH800H120L7QDSG et SNXH800H120L7QDSG sont conçus pour fonctionner à 800 A, le nombre de modules nécessaires est réduit de 9. Cela représente une économie de 25% en termes de taille, de poids et de coût, ce qui est bénéfique pour les applications solaires et très utile dans les VUL où l'autonomie du véhicule augmentera grâce à la réduction du poids et à l'amélioration de l'efficacité ou du rendement global.

Matériaux avancés pour la microélectronique : des enjeux de durabilité et de souveraineté

Les matériaux avancés sont indispensables pour la microélectronique et les technologies de pointe, mais à quel prix ? Derrière leurs promesses de performance se cachent des défis colossaux : exploitation destructrice, dépendance stratégique et coûts vertigineux. Mais alors comment innover de manière responsable ? N’est-il pas temps de redéfinir la notion de matériau avancé ? Sylvain Dulphy(*), responsable commercial et marketing chez Finetech, explore ces questions.

Le défi des matériaux avancés : excellence technologique versus durabilité

 

Les matériaux avancés, de manière générale, incarnent l’ambition humaine de repousser les limites de l’innovation. La promesse des propriétés exceptionnelles de matériaux comme le nitrure de gallium ou le carbure de silicium, utilisés en microélectronique, est attractive : construire des dispositifs électroniques plus rapides, plus puissants et plus fiables, capables de transformer les secteurs des télécommunications, de l’énergie et du médical, parmi d’autres, et permettre un flux de data colossal. Mais cette quête de performance entraîne des coûts qu’on ne doit pas occulter.

Le premier de ces coûts, très direct, est économique. Ces matériaux sont rares, parfois difficiles à produire et donc très chers et accessibles qu’à un nombre d’acteurs très restreint.

Ces matériaux ont aussi un coût environnemental. Les pratiques d’extraction épuisent les ressources, détruisent les écosystèmes et mettent en péril les communautés locales.

Enfin, il y a le coût caché des risques liés à la dépendance stratégique vis-à-vis de producteurs majoritairement concentrés en Asie : c’est toute l’industrie technologique qui peut être remise en cause à la moindre tension géopolitique.

La problématique de souveraineté technologique est liée à cette dépendance. Notre défense, nos solutions de cryptage des données, nos systèmes informatiques dépendent des technologies et donc de l’accessibilité à certains matériaux critiques.

Doit-on sacrifier durabilité et autonomie au nom de la performance ? Cette question ne peut plus être éludée. Nous devons trouver un nouvel équilibre. Il ne s’agit plus seulement de produire plus vite ou mieux. Il s’agit de produire juste.

Réconcilier innovation et durabilité : repenser les matériaux avancés

Comment rendre les technologies de pointe accessibles, durables et adaptées à un monde aux ressources limitées ?

Deux voies permettent de relever ce défi. La première est d’utiliser ces matériaux de pointe pour répondre aux besoins les plus exigeants, mais en limitant leur impact. Face à la raréfaction des matériaux, et donc à la hausse de leur prix, se créent des opportunités de business dans la réduction des pertes matière, le recyclage et la récupération des matériaux rares (cartes électroniques, panneaux solaires, aimants, etc.). Trop de matériaux critiques sont perdus parce qu’ils ne sont pas intégrés dans une logique circulaire.

Un exemple concret concerne l’assemblage en électronique, pierre angulaire de nos technologies qui nécessitent une puissance de calcul toujours plus élevée.

Dans ce domaine, les systèmes d’assemblage avancés et de « rework » (récupération) permettent de réduire les pertes de matériaux et d’optimiser leur utilisation. Ils facilitent le démontage et le retraitement des composants électroniques pour prolonger ou redonner une seconde vie aux cartes électroniques.

L’autre voie implique d’investir dans la recherche afin de trouver des matériaux alternatifs, accessibles et durables. Ils n’égaliseraient pas toujours les performances des matériaux dits « avancés ». Mais est-ce toujours nécessaire ? Ces alternatives ne pourraient-elles pas devenir les nouveaux matériaux avancés, en privilégiant simplicité, production locale et accessibilité ?

Produire de manière plus responsable, ce n’est pas renoncer à la performance, c’est redéfinir ce qu’elle signifie.

L’Europe dans la recherche et l’innovation responsable

Dans ce contexte, l’Europe a une opportunité unique de montrer la voie. Des initiatives comme l’European Chips Act et le programme Pack4EU posent les premières pierres d’une stratégie industrielle ambitieuse. Il faut profiter de cette dynamique pour aller au-delà et réellement construire une filière locale qui allie innovation technologique et responsabilité.

L’Europe excelle dans la R&D, mais pour passer à la production de nos innovations à grande échelle, le chemin est encore long. Des initiatives récentes ont été lancées pour combler les manques actuels de nos écosystèmes en termes de lignes pilotes, d’infrastructures industrielles et de politiques qui soutiennent les entreprises dans cette transition.

Les partenariats entre industriels, chercheurs et gouvernements doivent être au cœur de cette transformation. Beaucoup d’acteurs locaux proposent des solutions modulaires et flexibles, capables de passer rapidement du prototypage à la production. Ils répondent directement aux besoins de la structuration de cet écosystème plus responsable.

La notion de matériaux avancés ne doit plus seulement symboliser la performance, mais aussi l’éthique, la durabilité et l’accessibilité. Ce n’est qu’en repensant notre approche que nous pourrons créer une industrie responsable et résiliente. Les matériaux avancés ne sont donc pas qu’un défi technologique : ils sont une opportunité de construire un avenir où excellence signifie durabilité.

(*) Sylvain Dulphy est responsable commercial et marketing chez Finetech, qui fabrique notamment des équipements d’assemblage et de « rework » pour la microélectronique. Spécialiste de la microélectronique, son expertise couvre un large éventail d’industries et répond à des besoins qui vont de la R&D à la production industrielle automatisée.

Production de films intelligents piézoélectriques

Fort de nombreuses années de travail, Armor Smart Films a développé un savoir-faire particulier sur les solutions d’impressions de matériaux actifs complexes, notamment en multicouches. Pour développer cette expertise en volume mais également en pouvant imprimer sur des supports rigides ou au format feuille, l’entreprise vient de s’équiper d’une nouvelle machine grand format de sérigraphie à plat - une technique d’impression reposant sur l’utilisation d’écrans, permettant l’impression de motif avec un grand niveau de définition.

Impression de très grands volumes de surfaces intelligentes

Doté d’un tunnel de séchage et capable d’imprimer à haute cadence, avec une grande précision, des supports d’une surface d’un mètre carré, cet équipement permet à Armor Smart Films de sérigraphier désormais de très grands volumes de surfaces intelligentes. La machine vient par ailleurs compléter les matériels de sérigraphie à plat format A4 et A3 dont était déjà équipée l’entreprise. Des imprimantes petits formats notamment utilisées pour des travaux exploratoires ou de prototypage. Avec ces équipements, Armor Smart Films dispose désormais de capacité de sérigraphie à plat à petite, moyenne et grande échelle.

« Dans un monde toujours plus connecté, la demande de capteurs est exponentielle. La spécificité de la sérigraphie à plat permet la superposition de plusieurs couches ce qui permet l’élaboration de dispositifs actifs complexes et en motifs, comme les capteurs. Jusqu’à présent, les capacités que nous avions étaient à l’échelle industrielle pour l’impression rotative mais aux échelles laboratoire et pilote pour l’impression à plat. Avec cet équipement, nous changeons de dimension ! », détaille Pierre Guichard, directeur technique d’Armor Smart Films.

Savoir-faire dans l’impression de films piézoélectriques

L’arrivée de cet équipement de sérigraphie s’inscrit dans la lignée du développement d’Armor Smart Films dans la conception et la production de films électro-actifs, matériaux qui ont la capacité de générer une charge électrique en réponse à une contrainte mécanique appliquée, et inversement.

Face à la demande existante vis-à-vis de cette technologie, Armor Smart Films s’est lancé dans différents projets intégrant ces films piézoélectriques. « Actuellement, nous travaillons sur des semelles connectées dans lesquelles nous imprimons, par sérigraphie, un réseau de capteurs suivant la forme du pied et qui offrent des usages divers : médical, pour par exemple gérer son diabète, sportif également afin d’analyser la foulée ou la posture », explique Pierre Guichard. « Nos films trouvent également des applications industrielles. Preuve en est la production de joints d’étanchéité pour les piles à combustibles pour les véhicules à hydrogène, qui nécessitent l’impression de formes discontinues que la sérigraphie à plat permet parfaitement, en grande série », ajoute-t-il.

Croissance de l’activité de films intelligents

Officiellement lancé début 2024, Armor Smart Films conçoit et produit des films intelligents ou « smart films » ; matériaux conçus pour être sensibles, adaptatifs et évolutifs. Ses perspectives de développement industriel et commercial sont encourageantes, avec des applications liées aux capteurs de présence, aux transducteurs, ou aux membranes pour le stockage ou la production d’énergie, la désalinisation, la capture de carbone ou la production d’hydrogène par électrolyse. Armor Smart Films offre trois niveaux de services complémentaires : la R&D, le prototypage et la production à grande échelle. Confiant quant à son développement, la société vise désormais la multiplication de son chiffre d’affaires actuel par trois d’ici 2027.

Un projet de plaques bipolaires pour des piles à combustible économiques et performantes

Lauréat de l’appel à projets « brique technologique Hydrogène » France 2030, Hutchinson lance le projet OBI-1 pour accélérer l’avènement industriel des piles à combustible. Ce projet ambitieux vise à développer des plaques bipolaires innovantes et économiques pour les nouvelles générations de piles à combustible. Grâce à l'expertise matériaux d’Hutchinson, OBI-1 promet de réduire les coûts de fabrication, d'améliorer les performances et de diminuer l'empreinte carbone des piles à combustible, accélérant ainsi la transition vers les usages de vecteurs d’énergie propres et durables.

Répondre aux défis de la croissance et de l'industrialisation de l'hydrogène.

Hutchinson faisait déjà figure de pionnier dans la filière de l’hydrogène en produisant, dès 1911, les enveloppes des ballons dirigeables Astra-Torrès. Expert dans la conception et la production de produits techniques en caoutchouc, thermoplastiques, composites et métalliques, Hutchinson s'attaque aujourd’hui aux défis de la croissance et de l'industrialisation de l'hydrogène.

A partir de l’hydrogène, les piles à combustible produisent de l’électricité. Au cœur de ces dispositifs se trouvent les plaques bipolaires, essentielles à la distribution des gaz, la conductivité électrique entre les cellules et la gestion thermique de la pile. Elles jouent un rôle clé dans l'efficacité, la durabilité et le coût des piles à combustible, influençant leur adoption à grande échelle.

Améliorer les performances des piles à combustible

Le projet OBI-1 vise à développer une nouvelle génération de plaques bipolaires avec leur étanchéité, pour améliorer les performances des piles à combustible, réduire leur empreinte carbone et diminuer significativement leur coût. Hutchinson développera deux technologies : une plaque composite avec un matériau et procédé de fabrication innovants, une plaque métallique intégrant un système d’étanchéité et un procédé de fabrication optimisé (plaque très fine fabriquée en grande série). Ce projet a été financé par le gouvernement dans le cadre de France 2030 opéré par l’Ademe.

L’expertise Hutchinson en matériaux et design au service de l'hydrogène

Lancé en juillet 2024, le projet se poursuivra jusqu’en début d’année 2028. Sur une période de 43 mois, l’activité Étanchéité de Précision et les équipes du Centre de Recherche et d’Innovation se concentreront sur la recherche et le développement de nouveaux matériaux pour les plaques bipolaires composites et métalliques, les technologies d’assemblage, ainsi que sur les systèmes d'étanchéité associés. Les travaux viseront à améliorer la conductivité transverse, renforcer la résistance à la corrosion, et perfectionner l'étanchéité élastomérique avec un faible relargage chimique. Le projet prévoit également la validation en conditions représentatives et le passage à une production en grande série.

A l’issue du projet, Hutchinson sera en mesure de proposer des solutions de plaques bipolaires avec étanchéité intégrée offrant une meilleure compacité permettant de réduire la taille des piles ou d’augmenter la puissance pour le même encombrement, des performances fonctionnelles améliorées et une simplification de l'assemblage du stack, ainsi qu’une fabrication à grande échelle en France pour conserver un leadership français dans la technologie H2.

Emballages plastiques : des innovations en faveur de la circularité

Les investissements des fabricants d’emballages plastiques français dans la R&D et l’économie circulaire sont en hausse ! Parallèlement aux négociations pour un traité mondial contre la pollution plastique à Busan (Corée du Sud), la filière dirige de plus en plus ses investissements en cours et à venir vers une production industrielle décarbonée, circulaire et résiliente. Consciente que les principes des 3R (Réduire, Recycler, Réutiliser) sont essentiels, la filière veut aller plus loin en créant des matériaux alternatifs plus durables. Une démarche à laquelle il convient d’ajouter un quatrième “R” pour “Réinventer”, de sorte à bénéficier des avantages incomparables de ces matières tout en maîtrisant mieux leur impact.

Les principaux postes d'investissement en cours et à venir chez les fabricants français d’emballages plastiques concernent la recyclabilité, l'intégration de matières recyclées, la réduction, la décarbonation et le réemploi. Pour accompagner ce mouvement, les investissements en R&D de la filière s’élevaient à 20,8 millions d’euros en 202 3 (+8% par rapport à 2022). Dotés également d’une enveloppe de plus de 20 millions d’euros en 2023, les investissements liés à l’économie circulaire et aux nouvelles réglementations croissent de 3% sur la même période.

Répondre aux enjeux environnementaux et climatiques

Ces indicateurs, issus d’une enquête menée par Elipso(*) auprès des industriels du secteur, démontrent que les fabricants d'emballages plastiques innovent davantage pour mieux répondre aux enjeux environnementaux et climatiques ainsi qu’aux questions sanitaires. Ce niveau d’innovation promet de se maintenir ces prochaines années. En effet, les professionnels du secteur prévoient une montée en puissance des attentes de leurs clients (principalement les entreprises des secteurs de l’agroalimentaire, des soins à domicile et des soins du corps) par rapport à l’amélioration de leur empreinte carbone, à la recyclabilité et à l’intégration de matières recyclées dans les emballages plastiques. Pour y répondre, les fabricants français entendent prioriser parmi leurs investissements la recyclabilité et l’allègement des emballages, ainsi que l'incorporation de recyclé dans leurs produits, le tout en anticipant le règlement européen qui rendra obligatoire l’incorporation de 30% à 35% de matière recyclée dans les emballages plastique en 2030.

Matières plastiques recyclées

Rendre l’emballage plastique recyclable et y intégrer davantage de MPR (matières plastiques recyclées) témoigne de la volonté de la filière de s’adapter dans un contexte réglementaire complexe. L’incorporation de MPR se heurte toutefois à des limites, particulièrement concernant la disponibilité et la qualité de celles-ci ainsi que leur prix deux fois plus élevé que celui de la matière vierge.

Pour s’assurer notamment un approvisionnement en MPR de qualité, 29% des entreprises du secteur pratiquent elles-mêmes une activité relative au recyclage sur l’un de leurs sites de production. Une circularité rendue possible par l’innovation mais qui n’est pas sans conséquences sur la fonctionnalité de l’emballage (déformation notamment) et sur l’outil de production.

Des emballages biosourcés, biodégradables, compostables

Les entreprises françaises de l’emballage plastique ne comptent pas en rester là. 58% d’entre elles développent ou pensent développer prochainement des emballages biosourcés, biodégradables, compostables. Là encore, des contraintes s’exercent sur l’ambition collective de développement de ces résines spécifiques : un coût élevé, une faible disponibilité des matières et l’absence de filière spécifique de collecte et de traitement de ces déchets. “Les industriels du plastique sont pleinement engagés dans les enjeux environnementaux et liés à la santé humaine, au-delà même des obligations réglementaires : décarbonation, lutte contre la pollution plastique et sécurité sanitaire. Pour que ces investissements aient une portée utile, il est important de leur garantir une meilleure lisibilité et stabilité des cadres réglementaires européens et français, souvent en décalage.

(*) Elipso, l’association professionnelle qui représente les fabricants d’emballages plastiques (rigides et souples) en France, a missionné l'institut d'études Xerfi en 2024 pour réaliser son enquête bisannuelle auprès de ses adhérents qui représentent 65% du chiffre d’affaires du marché (7,2 milliards d’euros sur 11 milliards d'euros). Le but de la démarche était de pouvoir disposer d’informations et de données objectives sur le poids réel du secteur et sur les actions mises en place en faveur de l’économie circulaire en 2023.

Des capes et bouchons industriels issus de matériaux bioplastiques souples

Dans un contexte industriel en pleine transformation écologique, Essentra Components, spécialisé dans le secteur des composants plastiques et métalliques, réalisés en injection ou par trempage, dévoile une innovation prometteuse : des capes et bouchons industriels issus de bioplastiques souples, résultat d’une collaboration stratégique avec la start-up FlexSea. Cette dernière a mis au point un matériau durable et compostable dérivé d'algues marines qui remplace de manière transparente les emballages en plastique souple.

Cette avancée s’inscrit dans la stratégie du Centre d’Excellence d’Essentra, inauguré en 2024, qui explore activement les alternatives aux plastiques traditionnels. L’utilisation des bioplastiques 100% biosourcés et compostables, ouvrent la voie à une nouvelle génération de composants industriels. « Notre industrie se trouve à un tournant. Les clients exigent des solutions durables, et nous répondons présents avec des matériaux à la fois éthiques et performants », affirme Jennifer Spence, directrice ESG d’Essentra.

Une approche multi-matériaux innovante

En plus des algues, les autres matériaux testés comprennent différents types d’acides polylactiques (PLA) et de nylons : des nylons recyclés après usage industriel (PIR) et une variété de polyéthylène basse densité (PEBD) provenant à la fois de sources PIR et de sources recyclées post-consommation (PCR). L’entreprise teste également des produits industriels et de consommation qui ont déjà été recyclés une fois, ce qui permet de compléter la circularité complète d’un matériau de produit. Ils offrent des alternatives concrètes pour minimiser l’impact environnemental.

Cette stratégie s’inscrit dans l’objectif ambitieux d’Essentra : atteindre la neutralité carbone d’ici 2040. Une réponse directe aux besoins du marché en matière de durabilité L’entreprise entend ainsi accélérer ses investissements dans des alternatives aux plastiques à usages uniques pour la fabrication de ses futures gammes de capes et de bouchons de protection.

La performance d’un grand groupe

En regroupant 6 marques phares du secteur des composants de protection et de finition, Essentra apporte une offre complète et adaptée à toutes les entreprises européennes, quel que soit leur secteur d’activité. Le groupe a une présence mondiale avec 14 sites de fabrication.

Eléments à prendre en compte pour des opérations de fraisage précises et productives

Le fraisage est un process fondamental de l'industrie métallurgique, qui façonne tout, des pièces complexes de l'aéronautique aux pièces critiques de l'automobile. Mais malgré son omniprésence, le succès du fraisage dépend de quelques éléments à prendre en compte. Comment les fabricants peuvent-ils obtenir en permanence une grande précision, des états de surface impeccables et des résultats rentables ? Barry Cahoon, spécialiste des solutions de produits indexables rotatifs pour l’Europe chez Sandvik Coromant (société experte de la coupe des métaux et des solutions de fabrication), nous partage ses conseils.

Pour obtenir des résultats de fraisage optimaux, il faut choisir des outils de coupe spécialement conçus pour répondre à des exigences d'usinage précises. Il faut tenir compte de facteurs tels que la géométrie de coupe, la dureté de la matière et les stratégies d'usinage. Qu'il s'agisse de fraisage d'épaulement de haute précision, de surfaçage à grande vitesse ou de fraisage par contournage complexe sur plusieurs axes, les performances de l'outil de fraisage influencent directement l'efficacité et la précision de l'ensemble du process.

La précision est primordiale

Pour qu'une opération de fraisage soit considérée comme réussie, la précision est primordiale. Il est essentiel de respecter des tolérances dimensionnelles serrées et une grande précision géométrique pour que les pièces fonctionnent comme prévu.

L'état de surface est un autre facteur critique. Un état de surface lisse et net n'est pas qu'une question d'esthétique, c'est aussi souvent une question de fonctionnalité. Dans les industries telles que l'aéronautique, où les pièces telles que les aubes de turbines ou les carters de compresseurs doivent répondre à des normes de performance rigoureuses, même de légères déviations dans la qualité de la surface peuvent entraîner des problèmes majeurs. L'efficacité entre également en ligne de compte. Les process de fraisage doivent maximiser les débits copeaux tout en réduisant la durée d'usinage au minimum, sans pour autant compromettre la qualité.

Vient ensuite la question de la durée de vie de l'outil. Les fabricants cherchent constamment à prolonger la durée de vie de l'outil, ce qui permet de réduire le nombre de changements d'outils, de limiter les temps d'arrêt et, en fin de compte, de réduire les coûts. Cependant, la durée de vie de l'outil est étroitement liée à des facteurs tels que le contrôle des copeaux et les forces de coupe. Une mauvaise évacuation des copeaux ou des forces excessives peuvent entraîner une usure rapide de l'outil, ce qui se traduit par une moindre efficacité et des résultats sous-optimaux.

Sélection des outils : la clé d'un fraisage réussi

Avec autant de variables en jeu, le choix du bon outil est souvent l'enjeu le plus important. Différentes opérations – telles que le fraisage d'épaulement, le surfaçage ou même le fraisage grande avance – exigent des outils ayant des géométries et des capacités de coupe spécifiques.

L'exactitude et la précision sont à la base de tout process de fraisage. Qu'il s'agisse de créer des surfaces planes ou d'usiner des épaulements à 90 degrés ou des contours complexes, la précision n'est pas négociable. Un bon contrôle du trajet de l'outil, des paramètres de coupe optimisés et une dynamique stable de la machine sont essentiels pour garantir le respect des tolérances dimensionnelles. Les outils tels que CoroMill MS60 offrent des performances fiables, en particulier pour le fraisage d'épaulement, grâce à leur capacité d'épaulement à vrais 90 degrés.

Réduction des coûts de production

L'efficacité et la rentabilité sont des éléments clés dans tout environnement de production. Le temps gagné sur les process d'usinage se traduit directement par une réduction des coûts : il est donc essentiel de minimiser les temps de cycle sans sacrifier la qualité. À cet égard, CoroMill MH20, spécialement conçu pour le fraisage léger, offre d'excellentes performances dans les opérations nécessitant un enlèvement de matière à grande vitesse. La conception unique de la plaquette réduit les forces de coupe, et permet des avances plus rapides tout en maintenant la stabilité de l'outil, en particulier dans les applications d'usinage de cavités profondes et de poches. Cela permet non seulement d'augmenter la vitesse d'usinage, mais aussi de prolonger la durée de vie de l'outil, et ainsi de réduire le nombre de changements d'outils et les coûts totaux de production.

Une bonne évacuation des copeaux est essentielle

Le contrôle des copeaux et les forces de coupe sont souvent sous-estimés mais ont un impact déterminant sur le process de fraisage. Une bonne évacuation des copeaux est essentielle pour éviter l'accumulation de chaleur et garantir une coupe nette, un point particulièrement important dans les applications impliquant l'usinage de cavités profondes ou de poches. Un mauvais contrôle des copeaux peut entraîner une recoupe des copeaux, ce qui se traduit par un mauvais état de surface et une usure plus rapide de l'outil. Les géométries d'outils modernes, comme celles que l'on trouve dans les solutions de fraisage hautes performances, sont conçues pour optimiser le flux des copeaux, ce qui réduit le risque de bourrage et améliore la longévité générale de l'outil. CoroMill MF80 offre un flux de copeaux régulier et des forces de coupe réduites, ce qui le rend très fiable pour les opérations d'ébauche et de finition. En outre, sa capacité à traiter une large gamme de matières et de conditions d'usinage améliore la polyvalence et la productivité dans diverses applications.

Enfin, lors de la sélection d'outils pour les matières difficiles telles que les matières ISO M et ISO S, la précision et la fiabilité ne sont pas négociables. CoroMill MS20, la solution de fraisage d'épaulement à vrais 90 degrés de Sandvik Coromant, offre une sécurité de ligne d'arête et une précision dimensionnelle exceptionnelles. Cela garantit une productivité élevée et des résultats constants, même dans des applications difficiles telles que l'aéronautique, l'industrie pétrolière et gazière.

Le succès du fraisage dépend d'une excellente compréhension de l'interaction entre la conception de l'outil, les propriétés de la matière et les paramètres d'usinage. En sélectionnant soigneusement des outils spécialement conçus pour la tâche à accomplir – qu'il s'agisse d'un fraisage d'épaulement de haute précision ou d'un surfaçage grande vitesse pour un enlèvement rapide de matière – les fabricants peuvent atteindre leurs objectifs d'amélioration de la productivité, de réduction des coûts et d'amélioration de la qualité des pièces. L'équilibre entre la précision, l'efficacité, la durée de vie de l'outil et le contrôle des copeaux est ce qui détermine en fin de compte une opération de fraisage réussie.

Système de stockage tertiaire pour les installations photovoltaïques de petite et moyenne taille

SolarEdge Technologies, spécialisé dans les technologies énergétiques intelligentes, a annoncé le système de stockage tertiaire « Commercial Storage System » pour les installations photovoltaïques, disponible sur le marché Français. Conçu pour les installations solaires tertiaires de petite et moyenne taille, le système de stockage "CSS SolarEdge" peut être installé en intérieur comme en extérieur. La solution se compose d'une armoire d’unités modulaires de batteries d'une capacité de 102,4 kWh et d'un onduleur de batteries de 50 kW. Le système peut atteindre une capacité totale de 1MWh par site. Pré-assemblé, le système est pris en charge par une application mobile de mise en service pour minimiser le temps passé sur site et accélérer le déploiement. Il est garanti 10 ans.

Une interface logicielle pour paramétrer sa gestion

 

Le CSS SolarEdge est piloté par SolarEdge One, la plateforme d'optimisation énergétique basée sur le cloud, qui synchronise et optimise automatiquement la production et le stockage d'énergie du site afin de réduire les coûts énergétiques. SolarEdge One consolide des données internes et externes en temps réel pour prendre des décisions intelligentes en matière de gestion de l'énergie. Une interface logicielle accompagne le dispositif pour paramétrer sa gestion. La solution est conçue pour prendre en charge de multiples modes d'optimisation énergétique, comme la maximisation de l’autoconsommation, le lissage de la consommation et l’optimisation au vu des fluctuations du tarif de l’électricité heures pleines / heures creuses, tarifs dynamiques. La prise en charge d’autres fonctions de gestion d’énergie sur le réseau est en cours de développement.

Moteur électrique pour les applications à fortes sollicitations

Danfoss Power Solutions annonce le lancement de son moteur électrique Editron EM-PMI540B. Basé sur la technologie des moteurs à aimants permanents à réluctance assistée (PMaSynRM), l’EM-PMI540B fonctionne comme moteur et comme générateur. Conçu pour les transmissions électriques ou hybrides pour les applications exigeantes, telles que les machines agricoles, les machines de travaux publics, les engins de manutention, les véhicules routiers de fort tonnage ou encore les navires, ce moteur garantit, un fonctionnement sans interruption à un rendement élevé, même à haute altitude (jusqu’à 4000 mètres).

Un rendement pouvant aller jusqu'à 96%

Le moteur électrique Danfoss Editron EM-PMI540B est le successeur de l’EM-PMI540A, dont il conserve un rendement pouvant aller jusqu'à 96% sur l’ensemble de sa plage de fonctionnement. Le rendement du moteur dépasse celui des produits conventionnels proposés sur le marché, tels que les moteurs à induction. L’EM-PMI540B est également plus petit et plus léger que les produits conventionnels, ce qui facilite son intégration. Il est doté d’une carcasse compacte et robuste avec un indice de protection IP67.

Contrairement aux autres moteurs électriques proposés sur le marché, la puissance nominale du moteur Editron EM-PMI540B est disponible en permanence. Il peut fonctionner à plein régime, sans interruption, aussi longtemps que le cycle de service l’exige. Cette disponibilité constante augmente la productivité de la machine et simplifie son utilisation puisqu’il n’est plus nécessaire d’avoir recours à des transmissions au design complexe.

Nombreuses options de montage et d’arbre de transmission

Par rapport à son prédécesseur, grâce à une conception nouvelle de sa carcasse, l’EM-PMI540B fonctionne à une altitude allant jusqu'à 4000 mètres. Ce modèle offre aussi, plus d’options de montage et d’arbre de transmission - montage sur bride, montage sur pied, arbre traversant, différents types de cannelures -, une conception communes des boîtiers et des paliers et, encore, une diminution de son diamètre extérieurs.

Le moteur électrique EM-PMI540B est disponible en quatre tailles différentes pour répondre aux besoins de couple et de puissance demandés par le marché. Les modèles T1500, T2000, T3000 et T4000, correspondant à des couples continus allant de 1500 à 4000 Nm. La gamme de puissances va de 119 à 1000 kW pour des régimes allant de 0 à 4000 tr/min. Ces moteurs à refroidissement liquide nécessitent un débit réduit de liquide de refroidissement et une température en entrée jusqu’à 65°C.

Variateurs de fréquence pour les applications de la vie quotidienne

Avec ses variateurs de fréquence Nordac, Nord Drivesystems démontre son expertise en matière de solutions dans les domaines où les mouvements doivent être contrôlés intelligemment. On les retrouve dans diverses applications qui impactent la vie quotidienne, par exemple, la découpe sûre et efficace de produits alimentaires comme le pain, la viande ou le fromage. Dans les machines de découpe utilisées dans le commerce, l'artisanat et l'industrie, il s’agit de contrôler précisément la pression de contact sur le produit alimentaire concerné. Cela est possible grâce à une interface de programmation d’application intégré dans tous les variateurs de fréquence Nordac, avec lequel on programme librement les fonctions de commande basées sur l'entraînement. C’est la garantie d’une qualité de coupe constante.

Régulation précise de la vitesse

Lors de l’embouteillage de produits alimentaires liquides, la vitesse est un facteur essentiel. Les variateurs de fréquence de Nord Drivesystems répondent parfaitement aux exigences élevées en matière de régulation précise de la vitesse. Ils garantissent ainsi un processus de production parfaitement équilibré.

En outre, le variateur d'armoire de commande Nordac Pro peut être intégré via Ethernet. De cette façon, il assure la maintenance à distance du système. Des outils en ligne peuvent ainsi être utilisés pour vérifier l'absence d'erreurs au sein des composants et évaluer les données enregistrées par le variateur de fréquence. Nord Drivesystems garantit ainsi une grande fiabilité du système.

Les solutions d'entraînement de Nord Direvesystems s'appliquent également aux mouvements avec positionnement précis. L'entreprise propose son module Posicon intégré, que l’on trouve dans les variateurs de fréquence comme le Nordac Pro. Il assure le contrôle automatique du positionnement pour différentes applications telles que les configurations de scènes de théâtre.

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