ABB et la Banque européenne d’investissement (BEI), institution de financement de l’Union européenne, ont signé un accord de financement à hauteur de 500M€ destiné à soutenir les activités de R&D d’ABB dans le domaine de l’électrification. La demande mondiale d’électricité augmente dix fois plus vite que les autres sources d’énergie selon l’Agence internationale de l’énergie. Pour répondre à cette demande croissante dans le contexte de la transition énergétique, ABB prévoit d’utiliser ce financement pour concevoir et mettre au point des solutions de distribution électrique de nouvelle génération. Le travail portera notamment sur les disjoncteurs à semi-conducteurs, les appareillages écologiques et les technologies qui améliorent l’efficacité et l’automatisation des bâtiments. Les solutions d’ABB s’emploient, par exemple, dans les bâtiments commerciaux, les opérations industrielles ou les micro-réseaux. Le financement appuiera des projets de R&D en Allemagne, en Italie, en République tchèque, en Finlande, en Norvège, en Pologne, en Suisse et dans plusieurs autres pays européens. Le financement de la BEI soutient le Pacte vert pour l’Europe, qui s’inscrit dans le cadre du plan de l’Union européenne visant à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Naissance du pôle de compétitivité Infra2050, fruit d’une collaboration étroite entre les clusters Indura (infrastructures durables) en région Auvergne-Rhône-Alpes, Ecorse-TP, (travaux publics et aménagement territorial durable) en région Bourgogne-Franche-Comté, et l’Irex, Institut pour la recherche appliquée et l’expérimentation en génie civil. Soutenu par la Fédération nationale de travaux publics et Syntec Ingénierie, Infra2050 se veut l’acteur incontournable et structurant de la filière de la construction qui rassemble 230 membres autour de l’atteinte de la neutralité carbone sur le territoire fixée en 2050 par la loi européenne sur le climat. Le secteur des infrastructures qui représente au niveau national près de 8500 entreprises et environ 350000 employés n’était pas encore doté de pôle de compétitivité. Véritable catalyseur d'innovation pour l’aménagement du territoire, Infra2050 apportera des réponses aux enjeux identifiés par des projets innovants collaboratifs. L’action du pôle s’articule autour de 4 enjeux majeurs : concevoir, construire et exploiter des infrastructures bas carbone ; penser et adapter les infrastructures pour un usage décarboné ; faire évoluer les infrastructures pour assurer la résilience des territoires ; intégrer le numérique pour des infrastructures connectées et apprenantes.
Sonepar, distributeur indépendant français BtoB de matériel électrique, services et solutions associés, annonce l’acquisition de Hydeclim, spécialiste de la distribution de matériel et de solutions pour la climatisation et le traitement de l’air. Basé à Nantes, Hydeclim emploie 50 collaborateurs et dispose d’un réseau de 4 agences, situées dans l’Ouest (Nantes, Caen, Tours) et le Nord de la France (Lille). Depuis sa création en 1993, l’entreprise propose à ses clients professionnels du CVC (chauffage, ventilation, climatisation) des solutions performantes de climatisation, chauffage par PAC (pompe à chaleur), pilotage de l’hygrométrie, ventilation, diffusion d’air, pour des applications tertiaires et résidentielles. Sonepar France renforce ainsi son réseau d’enseignes spécialistes et continue de développer ses capacités techniques dans la sphère du génie climatique. Dans le prolongement des acquisitions du groupe en France – notamment Alliantz (photovoltaïque) et CD Sud (HVAC : chauffage, ventilation et air conditionné) – cette opération permettra à Sonepar France de consolider sa position sur le marché du génie climatique et d’étendre son offre à l’attention des installateurs climaticiens et chauffagistes, notamment dans l’ouest et le nord de la France. Il s’agit d’un axe de croissance essentiel pour le groupe, dont l’activité en génie climatique génère plus de 320M€ de chiffre d’affaires.
Danfoss, Google, Microsoft et Schneider Electric, en collaboration avec l'industrie danoise des data centers, lancent une initiative paneuropéenne appelée « Net Zero Innovation Hub For Data Centers », située à Fredericia, au Danemark. L'objectif est d'accélérer la mise en place de solutions communes pour la transition écologique des data centers. L'informatique en nuage joue un rôle essentiel dans la transformation numérique et écologique de la société, en permettant aux citoyens de bénéficier d'outils et aux entreprises de travailler plus efficacement pour leur développement. Au cours de la dernière décennie, selon l’AIE (Agence internationale de l’énergie), le nombre d'utilisateurs d'Internet a doublé et le trafic Internet mondial a été multiplié par 25. Alors que l’adaptation numérique ne cesse de croitre, l’industrie des data centers s’efforce à réduire son empreinte énergétique dans de nombreux domaines, afin d’atteindre les objectifs du « Net Zéro ». L'efficacité énergétique, le refroidissement, la chaîne d'approvisionnement et l'amélioration du réseau sont les premiers domaines de progression de cette quête de l’économie énergétique. En priorité, l'accent sera mis sur le développement de solutions qui réduisent ou égalisent les émissions de carbone des data centers et contribuent à la stabilisation du réseau électrique.
Wago, fournisseur de techniques d’interconnexion et d’automatisation, investit plus de 50 M€ dans une plateforme logistique ultramoderne à Sondershausen, en Allemagne. Il s’agit de son projet de construction et d’investissement le plus important et d’un engagement clair en faveur de son site de production de Thuringe. Wago élargit non seulement ses capacités de logistique, mais renforce également sa croissance internationale. La première pierre a été posée pour ce bâtiment à haut rendement énergétique et le début des activités est prévu fin 2024. La construction du site de 35000 m2 a commencé il y a un an. Le projet comprend un entrepôt à hauts rayonnages de pointe, une zone de prélèvement et de stockage hautement automatisée, ainsi que 2000 m² de bureaux sur une surface de 11000 m2. Un montant de 25 M€ sera consacré à la technologie de cette plateforme logistique centrale. Les produits fabriqués à Sondershausen comprennent la borne de connexion la plus connu de Wago, la série 221, ainsi que sa version plus durable la 221 Green Range, la première borne Wago fabriquée en partie à partir de plastiques bio-circulaires et recyclés. Sur le site de Thuringe, Wago produit également la borne sur rail Topjob S. Une fois la nouvelle plateforme logistique achevée, elle pourra traiter jusqu’à 12000 commandes par jour.
Armor Battery Films, une entreprise d’Armor Group, dévoile un site industriel à La Chevrolière, près de Nantes (Pays de la Loire), dédié à la production de collecteurs de courant revêtus. Ce sont des composants clés qui visent à accroître la sécurité, la performance ainsi que la durée de vie des batteries. Derrière ce projet d’envergure, un double objectif : détenir de nouveaux moyens de R&D et multiplier par cinq la capacité de production actuelle pour atteindre 150 millions de m2 enduits/an, ce qui correspond à 40 GWh. Cette capacité suffirait à produire l’équivalent de l’énergie de batteries de 50 KWh de 800 000 véhicules électriques, soit l’actuel parc de véhicules électriques français. Développés depuis 2015, ces composants pour batteries présentent de nombreux avantages : ils sont conçus de façon à augmenter la durée de vie des batteries de 20%, permettent de les charger deux fois plus rapidement, et de renforcer leur sécurité (corrosion, échauffement, etc.), contribuant ainsi au développement de systèmes de stockage d’énergie plus performants. L’investissement d’un montant total de 35 M€ a reçu le soutien du plan d’investissement France 2030. Prévu pour fonctionner 24h sur 24 et 7 jours sur 7 et centre d’innovation, le site comprend un atelier de formulation des encres, trois ateliers d’enduction et de découpe ainsi qu’un grand magasin de stockage. Rassemblant actuellement une quarantaine de collaborateurs, Armor Battery Films prévoit d’employer 180 personnes d’ici à 2030.
Rohm et Toshiba Electronic Devices & Storage envisagent de collaborer dans la fabrication et l'accroissement de la production en volume de dispositifs électroniques de puissance, un projet soutenu par le ministère japonais de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie. Les deux entreprises réaliseront des investissements importants dans les dispositifs d'alimentation en carbure de silicium (SiC) et en silicium, afin d’améliorer efficacement leurs capacités d'approvisionnement. Dans les applications automobiles, le développement de groupes motopropulseurs électriques plus efficaces, plus petits et plus légers a progressé parallèlement à l’expansion rapide de l’électrification des véhicules. Dans les applications industrielles, une alimentation stable des dispositifs de puissance et des caractéristiques améliorées sont nécessaires pour répondre aux exigences croissantes d’automatisation et d’efficacité énergétique. Toshiba a démarré la production d'une ligne de tranches de 300 mm de diamètre l'année dernière et accélère ses investissements pour améliorer sa capacité de production et répondre à la forte croissance de la demande. Elle progresse également dans le développement d'une gamme plus large de dispositifs de puissance en carbure de silicium, en particulier pour les applications automobiles et de transmission et de distribution de puissance, en tirant parti de l'expertise qu'elle a développée dans les applications de véhicules ferroviaires.
Le fabricant de capteurs allemand Sick et le spécialiste suisse d’instrumentation de mesure et d'automatisation Endress+Hauser ont signé un protocole d’accord en vue d’un partenariat stratégique dans le secteur de l'automatisation des process de Sick. En unissant leurs forces, les deux entreprises veulent soutenir encore plus efficacement leurs clients dans les domaines essentiels que sont l'efficacité énergétique, la juste utilisation des ressources, les enjeux climatiques et la protection environnementale. L'objectif de ce partenariat est d'élargir le portefeuille produits d'Endress+Hauser avec les technologies d'analyse et de mesure de débit de gaz pour les process industriels de Sick. Les deux entreprises ont l'intention de créer une joint-venture pour la production et le développement de la technologie des process de Sick. Les technologies d'analyse des process et de mesure de débit de gaz de Sick - pour la surveillance des émissions dans les process d'épuration des gaz de combustion ou pour la mesure des flux de gaz, par exemple - sont utilisées en particulier dans les installations d'incinération des déchets, dans les centrales électriques, les aciéries et les cimenteries, dans l'industrie du pétrole et du gaz, dans la production chimique et pétrochimique, et dans le secteur de la marine.
Environne’Tech, filiale du groupe Emitech, vient d’inaugurer un centre d’essais sur son site de Bourgoin-Jallieu. Nommé BJ “zéro”, pour zéro émission de gaz à effet de serre, cette extension est un laboratoire qui teste les batteries, ainsi que les piles à combustible (hydrogène) avant leur commercialisation dans les véhicules électriques et à hydrogène. Fidèle à son engagement de longue date en matière de mobilité verte, le groupe Emitech est reconnu pour ses essais exhaustifs sur les batteries des véhicules, allant du BMS, le cœur électronique, aux cellules, modules et packs. Son expertise s’étend aux interprétations des résultats et analyses post-essais. Pour BJ “zéro”, il s’agit de renforcer les capacités d’Emitech à vérifier les résistances aux vibrations, aux conditions climatiques et de refroidissement, le comportement de ces batteries aux cycles de charges/décharges. Concernant les piles à combustible dont la fonction est de produire de l’électricité en utilisant l’hydrogène stocké dans des réservoirs, les activités d’Emitech se concentrent autour de la filière hydrogène en Rhône-Alpes avec ses centres de Bourgoin-Jallieu pour les essais climatiques et vibratoires, Chassieu pour la CEM et Saint-Chamond pour les tests feux et hydrauliques des réservoirs.
Spécialisé dans les réducteurs et les systèmes d'entraînement, le groupe allemand Neugart est une entreprise presque centenaire. Pouvez-vous nous retracer son historique et les étapes de son développement ?
Clemens Maurer : Après la toute première génération d’éléments mécaniques, Neugart s’est orienté vers la fabrication d'indicateurs mécaniques de niveaux d'huile à partir des années 1960, puis de réducteurs à partir des années 1970. Le premier site de production a été installé en 1978, puis une extension de cette usine de 1400 m2 a été réalisée en 1985. En 2008, une deuxième usine a été installée, et bientôt une troisième usine sera terminée. Toutes sont sur le même site, près du siège de l’entreprise, à Kippenheim, en forêt noire, où Neugart dispose également d’un centre de recherche sur les engrenages. En 1989, a eu lieu le lancement sur le marché de la première série de réducteurs planétaires PL sur catalogue, très utilisés dans le domaine de l’automatisation et de la robotique, et d’un très bon rapport qualité/prix. En 1997, Neugart a créé une filiale aux Etats-Unis, puis, en 2003, une présence a été assurée en France à travers son distributeur Atlanta, avant la création d’une filiale française à part entière à Strasbourg, en 2020, donc non loin du siège allemand. Neugart a aussi créé des filiales en Chine en 2004 où elle réalise de l’assemblage pour les clients situés dans ce pays, ainsi qu’en Turquie et au Brésil en 2011, et enfin, en Suisse, en 2022.
En quelques chiffres clés, pouvez-vous nous situer aujourd’hui l’importance de Neugart : chiffre d’affaires, nombre de salariés, de filiales, de sites de production… ?
Clemens Maurer : Nous disposons de 18 bureaux commerciaux et filiales dans 9 pays. Plus de 50% de notre activité est réalisée en Allemagne, 27% dans le reste de l’Europe, 16% en Chine et 5% en Amérique du Nord. Neugart emploie plus de 850 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 125 M€ avec 5000 clients et 533000 réducteurs vendus par an. La croissance du chiffre d’affaires est de l’ordre de 7% à 10% par an.
Neugart répond aux attentes et aux exigences de nombreuses industries, mais quelle est précisément l'étendue de son offre ? Pour quels grands types d'applications ?
Clemens Maurer : Neugart fabrique des réducteurs planétaires et des réducteurs de précision pour l’automatisation, la robotique, les systèmes de positionnement et de mouvement. Le groupe s’adresse à toute l’industrie et travaille avec tous les principaux fabricants de moteurs. Il cible plus particulièrement les secteurs de l’automatisation, de l’emballage, de l’agroalimentaire, des machines-outils et de la robotique. Il propose plusieurs gammes : économique, précision, hygiène, et produits spéciaux configurables. Nos ventes sont pour 65% à 70% issues de produits standards, le reste de l’activité provenant de produits standards modifiés ou spéciaux avec plus de 13000 configurations possibles.
Que représentent les investissements de Neugart en recherche et développement ? Quelles sont les orientations privilégiées et ses produits les plus innovants ?
Clemens Maurer : Les investissements en R&D représentent 28,1% de notre chiffre d’affaires et nos innovations concernent principalement les véhicules à guidage automatique, les robots et les systèmes automatisés pour la logistique, avec notamment notre gamme NDF spécifiques à l'application pour entraînements de robots Delta, des robots à bras parallèles avec cinématique de tiges, alliant des mouvements très rapides à une grande précision de positionnement. Nous répondons également aux besoins des clients équipés de systèmes dont les mouvements sont très rapides, qui manipulent des charges très lourdes ou qui imposent des contraintes d’encombrement.
Quelle est aujourd’hui l’importance de l’activité de Neugart en France et comment êtes-vous organisés sur le plan commercial pour servir les clients français ?
Clemens Maurer : Pendant 17 ans, nous avons travaillé avec un seul et unique distributeur, la société Atlanta, mais depuis 2020, notre stratégie consiste à travailler en direct avec les clients français, avec un commercial itinérant, Florian Mériais, particulièrement dédié l’Ile-de-France, et une personne chargée de la logistique et du traitement des commandes. Cependant, toute l’activité française est gérée à partir de l’Allemagne et nous réalisons 1,8 à 2 M€ de chiffre d’affaires avec nos clients français.
Comment analysez-vous le marché des réducteurs et systèmes d'entraînement en France en termes de développement et de concurrence, et quels sont vos objectifs à moyen terme sur le marché français ?
Clemens Maurer : La France est devenue un marché très actif et très important en Europe, avec des grands comptes qui figurent parmi le top 20 de nos clients. Nous participons à trois à cinq salons français par an avec des stands Neugart, et nous dispensons des programmes de formation afin d’y développer notre présence. Nous y voyons un grand potentiel de croissance, avec des usines qui requièrent de plus en plus d’automatisation. C’est seulement la troisième année que Neugart gère le marché français en direct et nous prévoyons une croissance de plus de 10% par an en France.
Baumer vient d’élargir sa gamme de produits dédiée aux techniques d'assemblage et de manutention. Avec la classe de capteurs de la série OX, les contrôles qualité et les tâches de positionnement se font sans effort. Grâce à une analyse de profil, les capteurs 2D intelligents de la série OX permettent d’accomplir de façon plus économique un grand nombre de tâches de positionnement et de contrôle qualité dans le domaine de l'assemblage et de la manutention, qui étaient jusqu’ici extrêmement complexes. Les outils intégrés sont paramétrables directement via l’interface web intuitive. Le boîtier compact et l’alimentation par Ethernet garantissent une intégration en toute simplicité. Combinée à une précision allant jusqu’à 5 microns, la série OX ouvre des possibilités pour des solutions précises et sûres.
Ces capteurs peuvent être utilisés partout où des contrôles OK/NOK ou des tâches de positionnement sont possibles via une évaluation des informations de hauteur. Un ensemble complet d’outils permet de traiter de façon exhaustive les données de profil, directement dans le capteur intelligent. Celui-ci transmet ensuite la valeur des positions X/Z à la commande avec une précision allant jusqu’à 5 µm, sans qu’aucune étape externe supplémentaire ne soit nécessaire. La série OX offre ainsi des solutions économiques en matière de contrôle qualité, de commande des bords de bande et de positionnement des robots. Les capteurs de cette nouvelle classe sont compacts, légers et peuvent être connectés avec un seul câble grâce à la technologie Power-over-Ethernet (PoE). La série OX est adaptée aux contrôles de hauteur des pièces de montage, aux tâches de commande et de positionnement dans la robotique - par exemple les contrôles de position des pièces d'alimentation pour les applications « pick and place » ou les contrôles de fente dans la construction de carrosseries.
Les capteurs de profil intelligents se distinguent par leur facilité d’utilisation via l’interface web intégrée. Jusqu’à sept outils de mesure peuvent y être configurés librement de façon graphique. Autre avantage, la visualisation en direct des tâches de mesure sur l’interface web. Les réglages des capteurs sont ainsi directement contrôlés, adaptés et optimisés. Les plages de mesure jusqu’à 500 mm avec un champ de vision jusqu’à 300 mm donnent une grande liberté de construction pour de multiples applications.
Automation24 répond depuis quelque temps à travers ses catégories systèmes de capteurs et Instrumentation de procédés à la demande croissante de dispositifs pour la mesure de température, de pression, de niveau et d'autres paramètres. Nouvel ajout à son catalogue, les capteurs de niveau de Staal Instruments servent à surveiller les liquides dans les contenants et cours d'eau à ciel ouvert. Leur connexion au StaalCloud permet de collecter et exploiter les données des appareils en temps réel. Un traceur GPS intégré fournit également des informations sur la position des substances en cours de transport.
Les dispositifs de mesure de niveau radar de Staal Instruments sont conçus pour mesurer le niveau et le volume de liquides tels que l'eau, les produits chimiques et les huiles. Leur utilisation est surtout intéressante dans les applications où aucune infrastructure n'est disponible ou dans les cas où l'objet surveillé se déplace, notamment pour les cuves IBC ou les fûts en plastique. Après fixation à l'extérieur d'une cuve IBC, les volumes et niveaux peuvent être mesurés à travers la paroi en plastique. Outre des mesures de niveau et de volume, ces capteurs fournissent des informations fiables concernant la position des contenants IBC, souvent utilisés pour le déplacement des marchandises.
Parmi les autres applications envisageables, on trouve la surveillance du niveau des canalisations d'eaux usées ou le monitoring des plans et cours d'eau à ciel ouvert. Ils permettent alors de détecter à temps les niveaux critiques et de prendre des mesures correctives.
La transmission des valeurs mesurées vers le StaalCloud s'effectue via une connexion 4G/LTE-M à rétrocompatibilité 2G. L'intervalle de mesure se règle, selon les besoins, entre 15 minutes et 24 heures. En fonction de la zone tarifaire, de la fréquence et de l'étendue des données collectées, automation24.fr propose des tarifs de données flexibles aux volumes échelonnés de 5000, 10 000 et 20 000 crédits. « Les résultats collectés par les capteurs peuvent être consultés, sauvegardés et visualisés à l'aide du logiciel. Des analyses de tendances et des alertes en temps réel permettent également d'identifier très tôt d'éventuelles sources de problèmes », explique Thorsten Schulze, directeur général d’Automation24.
A2V Mécatronique présente sa gamme de moteurs sans balai Pancake qui a pour objectif de maximiser les performances des applications tout en économisant de l'espace. Ces moteurs avec ou sans réducteur, incluant l'électronique et le codeur, offrent une combinaison hautement modifiable qui s'intégrera au plus proche des besoins des clients ! Avec un couple pouvant atteindre 50 Nm et un courant maximal de 8,30 A, cette gamme permet une combinaison unique de compacité, de puissance, d'efficacité et de contrôle précis pour répondre aux exigences les plus pointues de l'industrie. Également proposée en version à arbre creux équipée d'un réducteur Harmonic, il sera très facile de faire passer des câbles ou d'intégrer un collecteur tournant.
Utilisés dans de nombreuses applications, on les retrouve notamment dans les drones, les robots, les robots humanoïdes, les bras robotiques, les exosquelettes, les véhicules à guidage automatique (AGV), les machines-outils, les véhicules électriques, les outils électriques.
La division Parker Chomerics de Parker Hannifin, spécialisée dans les technologies du contrôle et du mouvement, a lancé deux gels thermiques déposables, entièrement durcis, à hautes performances et haute fiabilité. Les gels Therm-A-Gap Gel 35VT et Therm-A-Gap Gel 50VT évacuent la chaleur des composants électroniques vers les dissipateurs thermiques ou les boîtiers, et fonctionnent de manière fiable dans les applications verticales et à fortes vibrations.
Les gels « VT » (abréviation de « Vibration/Vertical Tackiness », qui signifie adhésivité pour les applications verticales et à vibrations) sont composés de matériaux innovants qui se sont révélés très efficaces pour résister à des tests rigoureux d'affaissement vertical, de fortes vibrations et de pompage, ainsi qu'aux processus de vérification thermique pour les télécommunications. La fiabilité à long terme est essentielle, car elle garantit la confiance pour les applications stratégiques qui reposent sur des performances thermiques constantes pendant de nombreuses années de fonctionnement continu.
Les gels Therm-A-Gap Gel 35VT et Therm-A-Gap Gel 50VT ont une adhésivité qui permet en outre de déplacer l'air au niveau des plans de jonction fins et de minimiser l'impédance thermique. Ils peuvent être appliqués à différentes épaisseurs de plan de jonction, généralement jusqu'à 4 mm, afin de combler les écarts créés par les tolérances de montage ou de fabrication.
Ces gels économiques conviennent aux applications telles que les infrastructures de télécommunications, les systèmes de stockage d'énergie sur batterie (BESS), les modules Adas et de commande pour l'industrie automobile, les capteurs et radars pour l'industrie automobile, ainsi que divers autres systèmes électroniques dans les secteurs de la défense, de l'énergie, de l'industrie et de la consommation.
Le gel Therm-A-Gap Gel 35VT offre une conductivité thermique type de 3,5 W/mK, tandis que celle du gel Therm-A-Gap Gel 50VT est de 5,2 W/mK. Comme tous les gels thermiques de Parker Chomerics, ces tout derniers produits sont formulés pour s'adapter aux composants électroniques hautes performances et haute fiabilité d'aujourd'hui, tout en constituant la solution idéale pour les machines d'application automatisée, le réusinage et les réparations sur le terrain. Les gels Therm-A-Gap Gel 35VT et Therm-A-Gap Gel 50VT ne nécessitent aucun mélange ni durcissement secondaire, ce qui facilite l'application et les modifications du système.
Ces matériaux conformes à la norme RoHS peuvent être utilisés à des températures comprises entre -40°C et +150°C (Gel 35VT) et entre -55°C et +200°C (Gel 50VT). Les deux gels sont disponibles en seringues, cartouches et seaux, offrant des volumes de remplissage standard allant de 10 à 2500 cm³.
Moxa, acteur de la communication et des réseaux industriels, lance les passerelles cellulaires 5G industrielles de la gamme CCG-1500 pour aider ses clients à tirer parti des réseaux 5G privés dans leurs applications industrielles. Ces passerelles offrent une connectivité 5G 3GPP pour les équipements Ethernet et série afin de simplifier les déploiements de réseaux 5G privés, par exemple dans les applications de robots mobiles autonomes ou de véhicules autoguidés sur les sites de production et logistiques intelligents, ainsi que les parcs de camions sans conducteur dans les exploitations minières.
Les passerelles CCG-1500 font office de convertisseur ARM de média et de protocole à module 5G/LTE intégré, tirant parti du Snapdragon X55 5G Modem-RF System. Fruit d'une collaboration avec des partenaires du secteur, ces passerelles industrielles incorporent tout un éventail de technologies et de protocoles pour garantir l'interopérabilité et la compatibilité avec les principaux réseaux d'accès radio et les réseaux 5G de fournisseurs tels qu'Ericsson, NEC et Nokia.
Compactes, les passerelles CCG-1500 offrent des débits 5G pouvant atteindre 920 Mbit/s et une conversion série/Ethernet-5G pour les réseaux privés. Ces fonctions contribueront à transformer et à étendre les opérations industrielles en rapprochant les réseaux OT et les systèmes 5G. Équipée de deux ports Gigabit et d'un port série, la gamme CCG-1500 offre une connectivité robuste, tandis que la prise en charge simultanée de deux cartes SIM permet de basculer d'opérateur pour plus de fiabilité.
« Un grand nombre d'équipements IIoT (capteurs, contrôleurs, caméras IP, terminaux anciens, etc.) n'offrent aucune prise en charge de la connectivité cellulaire », rappelle Ryan Teng, responsable de la branche sans fil industriel chez Moxa. « Consommant très peu d'énergie, les passerelles CCG-1500 peuvent acheminer le trafic Ethernet et série vers un réseau cellulaire 5G privé afin de répondre aux besoins de réseau dynamique des applications industrielles, tout en diminuant les coûts et en économisant des ressources. »
Moxa a constitué une équipe d'ingénieurs spécialisée qui collabore étroitement avec des acteurs majeurs de l'écosystème de la 5G. L'objectif : élaborer des solutions et technologies réseau 5G innovantes. Ces collaborations s'étendent aussi à la réalisation de tests de conformité à la norme 5G 3GPP au niveau des modules et systèmes. Moxa tire aussi parti du puissant outil QXDM Professional de Qualcomm Technologies, qui a permis à son équipe d'ingénieurs de renforcer ses capacités de développement de produits 5G.
« Outre plus de 20 projets privés de validation de concept et d'activité couronnés de succès à son actif dans des marchés verticaux comme la production, l'entreposage et la logistique, Moxa est en bonne voie pour déployer un réseau 5G privé d'automatisation industrielle sur un site de production de pointe », indique David Chen, directeur du centre de R&D de Moxa.
Le distributeur Reichelt Elektronik ajoute à son catalogue la gamme de produits de SmartKeeper, spécialiste des technologies et des produits physiques de cybersécurité et sécurité des données, permettant de renforcer considérablement le niveau de protection des appareils électroniques. Avec ses verrous de ports faciles à installer et organisés par couleurs, la gamme de produits SmartKeeper Essential propose un large éventail de solutions afin de sécuriser efficacement les appareils électroniques en empêchant tout accès non autorisé. Ces solutions peuvent s'adapter à quasiment toutes les entrées existantes, notamment : les ports USB A, USB B, Mini USB B, Micro USB B, USB C, RJ45, DVI, Serial, Parallel, SD, CF, HDMI, Display, Mini Display et RJ11.
Les solutions de SmartKeeper viennent compléter les solutions en matière de cybersécurité déjà proposées en ligne par Reichelt Elektronik. À destination des entreprises et des particuliers, ces dernières proposent un mécanisme de protection contre les fuites de données non autorisées, mais également contre les malwares capables de pénétrer dans l‘appareil ciblé en passant par les dispositifs de stockage amovibles ou via du matériel externe. Les verrous de ports SmartKeeper empêchent également de subir les conséquences liées à de potentielles erreurs humaines ou à des actions malveillantes menées en interne telles que le sabotage.
Concrètement, chaque appareil se voit ainsi attribuer un verrou individuel avec une couleur spécifique, qui ne peut être ouvert que si l'utilisateur possède une clé au code couleur correspondant. Cette identification par code couleur leur permet de trouver rapidement le bon verrou pour chaque dispositif et propose une méthode visuelle qui vise à en faciliter sa gestion.
Redex, spécialiste de la mécanique de précision, a présenté le concept de machine « Smart Machine Packs » sur son site industriel de Ferrières-en-Gâtinais (Loiret). Mis en place grâce à la collaboration avec le consortium constitué de Siemens et des start-up, PME et ETI françaises DI Analyse Signal, Heverett Group et Picomto, ce projet est financé par le « Plan France 2030 », apportant ainsi une contribution à la réindustrialisation de la France.
Redex, un fabricant d'équipements industriels spécialisé dans le parachèvement de bandes et fils métalliques, a établi un partenariat stratégique avec Siemens dans le but d'améliorer les performances de deux équipements essentiels. Ces équipements sont les laminoirs, qui jouent un rôle crucial dans la réduction des sections de méplats en cuivre ainsi que des bandes étroites et minces, et les lignes de planage sous traction, qui sont essentielles pour libérer les contraintes des bandes métalliques produites par les professionnels de la sidérurgie.
Les laminoirs occupent une position centrale dans la production de moteurs électriques, tandis que l'exploitation des lignes de planage sous traction garantit la qualité des bandes produites par les sidérurgistes en France. Ceci est d'autant plus vital dans le contexte actuel de forte demande en matière d'épaisseurs plus fines et d'intégration de matériaux recyclés.
Afin de répondre au mieux au besoin de Redex, Siemens a mobilisé l’écosystème des start-up, PME et ETI industrielles françaises, DI Analyse Signal, Heverett et Picomto, qui ont apporté leurs expertises respectives aux côtés de Siemens.
Pour les deux outils, Siemens a développé et mis en œuvre une solution de supervision, qui s’interface avec les produits des start-up, et qui intègre le fonctionnement d'une IA en local et à distance de manière sécurisée. Siemens a fourni du matériel et intégré une architecture logiciel métier aux machines de Redex, et a mis en place leurs interfaces de contrôle tout en les rendant compatibles avec les produits des start-up françaises partenaires.
DI Analyse Signal intègre l’IA Lesly de maintenance prévisionnelle/prédictive aux machines Redex dans l’objectif de diminuer les coûts de maintenance, d’aider à l’optimisation de la production, et de réaliser des économies d’énergie. Cette solution à l’avantage d’opérer en local (Edge Computing), et permet d’anticiper les pertes de performance des machines de Redex avant qu’elles n’aient lieu, et de pouvoir effectuer de la maintenance prévisionnelle/prédictive.
Heverett Group codéveloppe avec le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) le chiffrement homomorphe pour les machines Redex. Cette solution cyber permet de réaliser des calculs chiffrés sans les déchiffrer. Heverret Group assure le bon usage de la donnée au profit de la performance industrielle en liant la cybersécurité et l’intelligence artificielle intégrée dans les machines de Redex.
Picomto assure la formation digitale en autonomie des utilisateurs des équipements, la gestion des compétences, de la polyvalence et la gestion des tâches de maintenance et téléassistance. L’intégration des solutions de Picomto permet de digitaliser le savoir-faire, de développer les compétences des opérateurs et maximiser le temps d’ouverture des équipements.
Ce partenariat répond à plusieurs problématiques auxquelles font face les équipements industriels fournis par Redex. Tout d’abord, ces derniers sont aujourd’hui fournis avec un dispositif de commande qui nécessite des opérateurs qualifiés et expérimentés, dont disposent de moins en moins les clients de l’entreprise. Le concept de machine « Smart Machine Packs » calibre les équipements de manière automatique, propose des rapports de mesures de chaque production et assiste l’opérateur dans ses tâches quotidiennes tout en lui apportant de nouvelles compétences. L’intégration d’une IA sécurisée dans les machines de Redex permet donc de former les opérateurs qui les commandent, de réduire leur consommation énergétique, et d’améliorer les process de production.
De plus, « Smart Machine Packs » a pour objectif d’accroître la disponibilité des deux machines grâce à l’intégration de l’intelligence artificielle, qui permet une détection plus efficace des signaux faibles de dysfonctionnements et donc d’effectuer de la maintenance prévisionnelle. Enfin, la présence de la donnée dans les machines induit un impératif de cybersécurité, adressé par la mise en place d’un chiffrage homomorphe pour protéger la donnée et la machine.
Alors que 80% des produits de Redex sont destinés à l’export, l’activité de l’entreprise permet de faire rayonner l’expertise industrielle française à l’international. Le projet « Smart Machine Packs », stratégique pour le maintien de compétences industrielles en France et pour la numérisation du secteur industriel, a obtenu un financement dans le cadre du plan « France 2030 ».
Ce financement est conditionné au fait que la moitié des dépenses du projet doivent être liées à la décarbonation et l’autre moitié à l’innovation. Deux conditions remplies, alors que l’intégration de solutions IA dans les machines permet une analyse et une gestion plus fine de la consommation énergétique, ainsi qu’une réduction des pannes et rebuts de production et donc une réduction de la facture énergétique du client final. Sur le volet innovation, l’IA simplifie le travail opérateur et des techniciens de maintenance. Le chiffrage homomorphe permet par ailleurs la capitalisation des données en toute sécurité et l’accès à distance des techniciens Redex, et le traitement du signal garantit la performance industrielle.
« L’accompagnement de Redex par Siemens dans le cadre du projet « Smart Machine Packs » s’inscrit dans une longue collaboration de confiance. Ce partenariat entre Redex, Siemens et l’écosystème de start-up industrielles françaises participe à la réindustrialisation du pays, et nous avons pu compter pour cela sur le soutien du plan France 2030, véritable boost pour fédérer les acteurs autour de la performance de la filière industrielle française. Siemens est ravi de participer aux côtés de ses partenaires à la transition vers une industrie française digitalisée et décarbonée », déclare Jean-Marie Saint-Paul, directeur de Siemens Digital Industries France et de Siemens Digital Industries Software France.
« Une filière française des biens d’équipement solide est essentielle à la réindustrialisation de notre Pays. Le projet Redex « Smart Machine Packs » est né grâce à la relation Redex Siemens depuis des décennies. Siemens nous a apporté son réseau de partenaires capables de travailler avec nous sur la transition digitale. En complément de notre savoir-faire historique de constructeur de laminoirs et de lignes de planage sous traction, qui sont au cœur de la transition énergétique, cette nouveauté est le développement d’une solution industrie du futur qui vise à apporter de la performance industrielle à l’industrie des métaux en France grâce à la capitalisation du savoir-faire et le développement d’une IA ; l’optimisation énergétique des équipements ; la souveraineté des données industrielles », indique Pascal Vieugué, directeur général et chef de la division Strip Processing Technologies de Redex.
Hervé Labarge, directeur de l’innovation d’Heverett Group ajoute : « Smart Machine Packs » est la concrétisation d’une envie commune de promouvoir l’industrie française avec un consortium de partenaires de haut niveau. Ce projet représente la convergence des savoir-faire dans les hautes technologies, la conception, la fabrication de systèmes complexes, avec l’assistance de l’intelligence artificielle, le rôle de la cybersécurité, au profit de la maintenance prédictive, de l’efficience environnementale et surtout la position de l’homme augmenté de nouveaux usages et services ».
Par cette collaboration, Redex, Siemens et le consortium de start-up, PME et ETI industrielles impliqué proposent des machines essentielles pour l’essor d’une industrie 4.0 « made in France » compétitive. Ces outils industriels permettant le maintien de compétences stratégiques en France et favorisent la réindustrialisation du pays. Siemens et ses start-up partenaires contribuent à la réduction de l’empreinte environnementale de Redex et de l’industrie française grâce à la digitalisation des processus industriels.
Le progrès de l’automatisation et de la numérisation constitue la clé pour améliorer l’efficience des processus - tout particulièrement dans le domaine de la robotique. En général, les défis sont complexes. Ils peuvent cependant être maîtrisés grâce à la collecte, l’analyse, l’utilisation et la visualisation des données des capteurs. Les informations nécessaires pour des applications robotiques (intelligentes et numérisées) telles que la protection contre les mouvements et le guidage optique des robots, la détection de position ainsi que la surveillance sensible des préhenseurs sont fournies par des capteurs et systèmes de capteurs intelligents de l’entreprise.
Le système de robotique sûre sBot Speed de Sick constitue une solution facile à intégrer pour la protection optimisée des applications robotiques. Le système complet se compose d’un scrutateur laser de sécurité et d’un système de commande de sécurité Flexi Soft. Il est intégrable dans l’écosystème des constructeurs de robots Universal Robots, Kuka, Fanuc et Yaskawa et offre alors un plan de câblage complet en plus des fonctions d’automatisation et de sécurité préconfigurées et testées. Ceci garantit l’intégration aisée du système dans la commande de robot concernée. Le sBot Speed se démarque par la perception adaptative de l’environnement. Elle assure l’intervention sécurisée des humains dans un système de robots. Plus une personne s’avance dans la zone de travail du robot, plus ce dernier ralentit jusqu’à s’arrêter complètement. Lorsque la personne quitte le champ de protection et d’alarme, le robot redémarre automatiquement, d’abord à vitesse réduite avant d’atteindre à nouveau la vitesse de travail initiale.
Le système de capteur PLOC2D de Sick est adapté à la localisation automatique d’objets 2D sur les systèmes de convoyage. Il peut aussi, via la synchronisation par codeur du convoyeur, détecter des pièces en mouvement sur une bande transporteuse et communiquer ainsi au robot les coordonnées de prise et de dépose correspondantes dynamiquement. Le système est composé d’une caméra 2D performante avec éclairage intégré ainsi que d’un logiciel de détection doté d’un algorithme de localisation intelligent et d’une synchronisation de mouvement. Le PLOC2D, capable de localiser plus de 120 pièces par minute, est conçu pour l’intégration dans un grand nombre de modèles de robots et leurs contrôleurs. Il se démarque par des temps d’installation courts, notamment grâce à son interface utilisateur en ligne et son procédé d’apprentissage facile et convivial pour des pièces différentes.
Les systèmes Feedback-moteur de SICK dans les servomoteurs fournissent des mesures et données ultra-précises sur les positions linéaires et rotatives des axes du robot dans l’espace. Au-delà de la fonction « Détection de l’orientation du robot », ces systèmes de retour avec sHub, le hub de capteurs pour servomoteurs intelligents, deviennent également une source de données en temps réel pour la surveillance d’état. Peu encombrant, le module prolonge le système Feedback-moteur avec des capteurs supplémentaires pour mesurer les vibrations et la température. Ces deux grandeurs de mesure fournissent des données cruciales pour la détection précoce des dommages. Ainsi, en plus des données de processus du moteur, des données d’état et de service sont également transmises vers le système de contrôle de mouvement du robot via le protocole purement numérique de
feedback moteur Hiperface DSL à l’aide d’une technologie monocâble. Les informations sur l’amplitude des vibrations indiquent le moment où la prochaine maintenance du robot et de son servomoteur est nécessaire. Comme la surveillance s’effectue en temps réel, le personnel de maintenance est en mesure de réagir à temps et d’intervenir dans les processus des machines. Ainsi, sHub augmente l’efficience et la fiabilité des machines - car des arrêts imprévus peuvent être empêchés. L’interface de communication du sHub, au niveau d’intégrité de la sécurité SIL3, permet de réaliser des applications de sécurité ou Safe Motion Monitoring and Control en liaison avec le système Feedback-moteur sûr EDS/EDM35.
Faire la différence entre des objets de tailles différentes et les saisir de manière fiable - le capteur de position intelligent MPS-G pour les préhenseurs et les vérins miniatures de Sick offre cette flexibilité. Son système de mesure de distance saisit et numérise en continu, directement et sans contact les courses de préhension et de levage ainsi que la position des doigts des préhenseurs pneumatiques ou celle du piston dans les vérins de levage court. Ainsi, le capteur est parfaitement préparé à affronter le défi du lot 1, car il permet aux robots une préhension précise avec des objets de forme géométrique et de taille différentes - donc une manutention des pièces avec une grande sensibilité. En même temps, le MPS-G soutient le Condition Monitoring des robots via un diagnostic de l’actionneur. Pour cela, le capteur est en mesure de surveiller les vibrations et les chocs pendant les processus de préhension et de manutention ainsi que de détecter des variations de température qui indiquent une usure ou un relâchement de la force de préhension. Via une intégration intelligente, les données générées sont mises à la disposition de systèmes principaux : automate industriel programmable, système MES/ERP, application cloud. De cette manière, les données de diagnostic de l’actionneur sont utilisées pour la surveillance d’état. Elles contribuent à éviter des temps d’arrêt des machines et augmentent la transparence des processus automatisés.
Lorsqu’un robot s’arrête, quand une défaillance survient sur un cobot, la recherche de la cause source et la suppression des défauts peuvent prendre beaucoup de temps et causer l’arrêt de la production. C’est pourquoi, dans de tels cas, on a de plus en plus fréquemment recours à Sara (Sick Augmented Reality App). En effet, l’application pour smartphones et tablettes avec système d’exploitation iOS ou Android permet de rechercher les causes des défaillances directement sur place. Pour cela, le système de diagnostic sans fil ajoute à la vue de l’environnement réel (captée par le capteur vidéo du smartphone) avec la visualisation des erreurs par réalité augmentée directement sur le terminal mobile. Par ailleurs, d’autres données du capteur peuvent être affichées et être déterminantes pour la recherche et la réparation du défaut : identifiant de l’appareil, état, température, degré d’encrassement, heures de service. La visualisation intelligente de Sara contribue ainsi à identifier et à éliminer rapidement les causes des arrêts.
La robotique industrielle est une des impulsions décisives pour les concepts d’automatisation pérennes de demain. De la coexistence en passant par la coopération jusqu’à la collaboration - l’humain et le robot collaborent de plus en plus comme « collègues » dans divers scénarios de travail. Sick fournit les solutions adaptées à toutes les exigences de la robotique : Safe Robotics, Robot Vision, retour de position et outillage du manipulateur du robot.
Le Safe Robotics de Sick propose des solutions qui sécurisent la collaboration directe du robot. La perception adaptative de son environnement permet aux humains d’intervenir de manière complète et sécurisée dans l’environnement de travail du robot, et garantit ainsi une collaboration sûre et étroite avec les humains.
Les systèmes optiques et basés sur caméra du portefeuille Robot Vision constituent les yeux du robot. Ils lui permettent son guidage en 2D et 3D et constituent la condition essentielle pour des solutions d’automatisation flexibles et productives.
Les solutions de feedback de position de Sick constituent la base sensorielle de tous les mouvements du robot. En tant que Smart Motor Sensors, les systèmes Feedback-moteur intégrés aux entraînements fournissent les données sur la vitesse et la position ainsi que sur l’état de l’entraînement. Avec le portefeuille d’outillage de bras de robot manipulateur, Sick propose des solutions de détection sophistiquées et intelligentes pour les préhenseurs, les outils robotiques et les systèmes d’alimentation. Elles confèrent au robot un maximum de sensibilité.
Le secteur de la fabrication est actuellement confronté à un certain nombre de défis. Les changements technologiques, les questions environnementales urgentes et la mondialisation exigent une série d'adaptations, comme l'investissement dans de nouvelles technologies, la préservation des ressources ainsi que l'optimisation et la sécurisation des chaînes d'approvisionnement. Les entreprises mondiales doivent s'affirmer face à un environnement changeant tout en gérant les problèmes liés aux chaînes d'approvisionnement.
L'automatisation par la robotique est devenue depuis longtemps la force motrice dans ce domaine, l'intelligence artificielle (IA) jouant de plus en plus un rôle clé. Cette technologie se développe rapidement alors que la pression sur l'automatisation se renforce. Pour reproduire les processus de production dans sa propre entreprise avec l'IA, une intégration aussi simple que possible de l'IA ainsi que la réduction des phases d'entraînement sont déjà des facteurs décisifs.
C'est précisément là que la startup britannique Cambrian Robotics intervient avec une solution entièrement basée sur l'IA, destinée à diverses applications robotiques en production. Cette dernière prend en charge le « bin picking » (prélèvement sur emplacement) rapide ou le « pick-and-place », l'alimentation précise de pièces pour les machines ainsi que différentes étapes de travail lors de la manipulation de matériel, pour une plus grande efficacité dans les tâches de montage ou dans la logistique d'entrepôt. Le système facilement intégrable se compose d'un module pour bras robotisés, d'une unité de calcul avec logiciel intelligent préinstallé et d'un module équipé de deux caméras uEye+ XCP d'IDS.
« Le rôle des caméras est de prendre une image de la zone où se trouvent les objets à manipuler. Les images permettent au logiciel d'analyser la scène et d'identifier l'endroit exact où se trouvent les objets », explique Miika Satori, fondateur et directeur de Cambrian Robotics. Le traitement des images s'effectue à l'aide de la pièce maîtresse de la solution de vision Cambrian : un logiciel auto-apprenant spécialement développé pour prédire la position des pièces ainsi que leurs points de prélèvement. Celui-ci compare les images à l'aide de l'IA, de sorte qu'aucun nuage de points 3D classique n'est nécessaire. Sur la base de données simulées, l'IA apprend de manière autonome et localise les points de prélèvement et les pièces de manière extrêmement précise. Les modèles d'IA pour la reconnaissance des pièces et la communication avec le robot sont contrôlés par un processeur graphique puissant (GPU, « Graphics Processing Unit »). Et le logiciel apprend vite : « Le progiciel Cambrian permet de définir des points de prélèvement pour de nouvelles pièces en seulement deux à cinq minutes et de configurer l'application », souligne Miika Satori.
Le module de caméras correspondant est équipé de deux uEye XCP peu encombrantes. « Les deux caméras IDS fournissent des images de la scène sous différents angles, selon le principe de la stéréovision. Le défi consiste à déterminer le plus précisément possible la position de la pièce à saisir à partir de ces images. C'est à nouveau le rôle de l'IA », explique Miika Satori. La combinaison de l'acquisition d'images, des modèles d'IA et du traitement spécial des images permet de déterminer les points de prise et les positions de manière particulièrement précise. « Les applications standard de CAO pour le « bin picking » 3D utilisent souvent une lumière structurée ou des capteurs qui projettent quelque chose sur l'environnement, créent un nuage de points et essaient ensuite de trouver la pièce à l'intérieur. Cambrian utilise uniquement deux caméras industrielles IDS disponibles dans le commerce au lieu d'une caméra 3D.
Avec une précision inférieure au millimètre, la solution de vision Cambrian est également beaucoup plus précise que les systèmes concurrents. « Le système détecte de manière fiable une large gamme de pièces, y compris les composants brillants, réfléchissants ou transparents, auxquels se heurtent souvent les systèmes de traitement d'image traditionnels. Il reste fiable face aux conditions d'éclairage extérieures », explique Miika Satori pour décrire les exigences spécifiques posées aux caméras, qui constituent un élément fondamental de la solution. « En outre, le système est super rapide, puisque la vitesse d'inférence est inférieure à 170 millisecondes, alors qu'elle dépasse souvent les 1000 millisecondes dans des solutions comparables. » Le temps de calcul rapide permet des temps de cycle de deux à trois secondes pour un réglage « bin picking ». « Cela garantit une exécution efficace, précise et exacte en un seul passage », souligne Miika Satori. Le système « one shot » est donc actuellement l'un des systèmes de reconnaissance d'images AI les plus rapides du marché.
Cela est notamment possible grâce aux caméras SuperSpeed USB 5 Gbps, qui fournissent de manière fiable des données haute résolution pour des évaluations d'images détaillées dans n'importe quel environnement, explicitement dans des applications avec une faible luminosité ambiante ou des conditions d'éclairage changeantes. Grâce à la technologie de pixels BSI (« Back Side Illumination »), le capteur intégré CMOS Onsemi AR0521 à obturateur roulant (Rolling Shutter) 1/2,5" 5,04 MP) offre une performance stable en basse lumière ainsi qu'une sensibilité élevée dans le domaine NIR (proche infrarouge), de sorte que les caméras uEye XCP fournissent des images de haute qualité dans presque toutes les situations d'éclairage - tout en présentant un faible bruit numérique. Avec son boîtier intégral compact et léger (29 x 29 x 17 millimètres, 61 grammes) et son connecteur USB Micro-B vissable, la caméra USB3 XCP est particulièrement adaptée à une utilisation combinée à des robots et des cobots dans le domaine de l'automatisation.
Grâce au connecteur USB3 et à la compatibilité avec la norme Vision (USB3/GenICam), les caméras uEye XCP peuvent être aisément intégrées à tout système de traitement d'image et peuvent en principe être utilisées avec tout logiciel approprié. Grâce à leur compatibilité avec les objectifs courants, un grand nombre de caméras de la gamme IDS conviennent pour faire office « d’yeux » dans les solutions de vision Cambrian spécifiques aux clients et contribuent ainsi de manière décisive à maximiser les performances de production.
La vitesse de pointe, l'insensibilité particulièrement élevée à la lumière et la grande largeur de bande des composants atteintes par le système grâce aux caméras IDS performantes et au logiciel intelligent le rendent particulièrement intéressant pour les tâches d'automatisation dans l'environnement de production.
Une autre clé de l'efficacité réside dans la facilité d'intégration de la solution de vision Cambrian. Le système de vision 3D intelligent est immédiatement opérationnel sans formation robotique réelle - une accélération remarquable par rapport aux méthodes traditionnelles. Les entreprises peuvent donc rapidement profiter des avantages de l'automatisation : elles préservent les ressources et réduisent les coûts en travaillant de manière plus efficace, plus compétitive et plus durable. Elles améliorent également la qualité de leurs produits et la sécurité de leurs collaborateurs.
« L'utilisation de l'IA dans la robotique n'en est qu'à ses débuts et ses premiers balbutiements », constate Miika Satori. En raison de la demande croissante, le développement du traitement d'image avec IA va continuer. Des caméras avec des débits de données supérieurs ainsi que des capteurs plus rapides et plus grands arriveront sur le marché, de même que des modèles avec des fonctions de base fiables, et dont le prix sera encore optimisé. « Les caméras industrielles sont de plus en plus petites et de plus en plus abordables. Cela permettra encore plus d'applications. Notre vision est de donner aux robots des capacités de même niveau que les humains ». L'utilisation de robots basés sur l'IA pour les tâches quotidiennes et répétitives permet de réorienter les ressources humaines vers des tâches plus créatives, plus productives et à plus forte valeur ajoutée.
La robotique est un domaine en plein essor grâce aux avancées technologiques modernes. Elle permet de développer, par exemple, des prothèses dont la polyvalence et les performances auraient été impossibles à atteindre il y a seulement quelques années, ainsi que des solutions robotiques dans l’industrie qui peuvent être programmées et reprogrammées facilement et à faible coût pour répondre à l’évolution des exigences en matière de produits et de processus. Tous les robots, sans exception, dépendent d’un mouvement mécanique contrôlé avec précision et, dans de très nombreux cas, ce mouvement est assuré par des solutions de systèmes de mouvement basées sur de petits moteurs.
Sélectionner la bonne solution de système de mouvement pour une application robotique particulière présente de nombreux défis, mais Delta Line, une entreprise qui allie expertise et expérience éprouvée dans ce domaine spécialisé, est parfaitement placée pour apporter son aide.
Parmi les défis auxquels sont confrontés les concepteurs de systèmes robotiques, l’un des plus fréquents est la nécessité de faire tenir de plus en plus d’éléments dans un espace très limité. Cela est particulièrement vrai dans des applications telles que les prothèses où la taille globale est un facteur primordial. Mais cela s’applique aussi aux applications moins spécialisées comme les robots industriels, où les utilisateurs s’attendent à ce que des unités de plus en plus petites fournissent de plus en plus de puissance. Les moteurs Delta Line, notamment ceux de sa gamme « frameless » en plein essor, offrent une densité de puissance exceptionnelle et conviennent parfaitement pour répondre aux besoins de solutions de mouvement compactes, mais puissantes.
La taille n'est bien sûr pas le seul facteur à prendre en compte. Les applications robotiques typiques nécessitent également des mouvements fluides avec un minimum d’effet de détente ou d’ondulation du couple et, dans de nombreux cas, un retour d’information spécifique provenant de dispositifs tels que des codeurs absolus, afin de permettre un positionnement précis. Pour répondre à ces besoins, les solutions de mouvement n’impliquent pas seulement le moteur, mais exigent des systèmes complets comprenant l’électronique de commande, les dispositifs chargés du retour d’information ainsi que, dans certains cas, un réducteur.
Delta Line se spécialise dans le développement et la fourniture de solutions complètes de ce genre. Les ingénieurs coopèrent avec les clients pour développer des solutions optimisées en matière de performances, de fiabilité, de longévité, de taille et de coûts. De telles collaborations permettent non seulement au client de produire un meilleur produit final, mais elles peuvent également réduire considérablement le délai de mise sur le marché des nouveaux produits, car les ingénieurs de Delta Line peuvent s’appuyer sur leur vaste expertise pour minimiser le délai de développement. De plus, l’entreprise offre un service de réponse rapide pour les prototypes.
En raison de sa croissance rapide, le marché des systèmes robotiques est servi par un grand nombre de fabricants, ce qui le rend très concurrentiel. Cela signifie inévitablement que le coût est un facteur à prendre en compte lorsqu'il s'agit de solutions de systèmes de mouvement. Le très large éventail de produits disponibles dans la gamme Delta Line, qui comprend des moteurs frameless, DC sans balais (BLDC), coreless et BLDC plat, permet à l’entreprise, dans la plupart des cas, de faire appel à un produit standard à un prix avantageux pour répondre aux besoins de l’utilisateur. Si cela n’est pas possible, la personnalisation des produits standards constitue souvent une alternative intéressante et économique.
Delta Line propose également des solutions de systèmes de mouvement entièrement personnalisées, développées à partir de zéro pour répondre à des exigences particulières. Les coûts sont beaucoup moins élevés que ce que l’on pourrait penser, d’autant plus que l’entreprise n’impose pas de quantités minimales de commande, ni de supplément pour les petites commandes. Il convient également de noter qu’une solution personnalisée permet souvent de réaliser des économies indirectes : elle peut, par exemple, réduire le délai d’assemblage ou permettre l’utilisation d’un boîtier plus petit et moins coûteux pour le produit fini.
Les ingénieurs de l’entreprise sont prêts à apporter leur aide à chaque phase du projet, qu’il s’agisse des étapes initiales de conception ou de la fourniture de pièces détachées dans le futur. Grâce à une vaste gamme de produits, s’accompagnant d’un savoir-faire éprouvé dans les applications robotiques, les clients de ce secteur peuvent être certains que les solutions de mouvement Delta Line répondront et dépasseront leurs attentes à un prix abordable, comme le montrent les exemples suivants.
Cette application nécessite des solutions de systèmes de mouvement pour cinq à sept axes, en fonction des spécifications et du modèle du cobot. Les moteurs devaient se connecter facilement avec le système de commande du client. Delta Line a fourni des moteurs frameless d’un prix compétitif, offrant des puissances de 60 W à 180 W, pour répondre aux besoins de tous les modèles de cobots. Le fait de doter les moteurs d’enroulements personnalisés a permis de garantir un interfaçage sans problème. Dans l'ensemble, la solution de Delta Line a permis au fabricant de cobots d'utiliser moins de composants dans ses produits, et grâce à la construction compacte des moteurs Delta Line, il a pu les intégrer à l'intérieur du corps du cobot.
Afin de répondre aux exigences d’un système de mouvement pour la roue motrice principale d’un véhicule à guidage automatique destiné à être utilisé dans des environnements de soins de santé, Delta Line a travaillé en étroite collaboration avec l’utilisateur final pour développer un réducteur et un boîtier entièrement personnalisé. Delta Line fournit cet ensemble complet et entièrement testé, ce qui signifie que le client bénéficie d’une baisse des coûts logistiques et d’un assemblage plus rapide et plus facile des véhicules.
Dans cette application, les bras sont équipés de moteurs d’articulation à cinq ou sept axes et nécessitent une très grande précision de positionnement. Delta Line a fourni des solutions de systèmes de mouvement utilisant des moteurs DC sans balais plat mesurant entre 45 et 61 mm d’épaisseur. Pour obtenir la haute précision de positionnement requise, les moteurs ont été équipés de codeurs et, avantage supplémentaire, ils ont été fournis avec des arbres creux pour accueillir les fils de connexion. Cette disposition permet d’économiser de l’espace et garantit que les fils sont bien protégés contre les dommages mécaniques.
En conclusion, la croissance rapide du secteur de la robotique a fait naître le besoin de solutions de systèmes de mouvement précis et compacts qui soient fiables, abordables et faciles à intégrer dans diverses applications. Delta Line s’est imposée comme l’un des principaux fournisseurs de solutions de ce type, en proposant un large éventail de produits et un savoir-faire étendu en robotique. L'engagement de l'entreprise envers une collaboration étroite avec ses clients, de la conception au support après-vente, garantit que ses solutions de système de mouvement répondent et dépassent les attentes des clients. Forte de son expérience dans diverses applications robotiques, Delta Line a démontré sa capacité à optimiser des solutions personnalisées et standardisées en termes de performances, de fiabilité, de durabilité, de taille et de coût.
Delta Line est un fabricant mondial de systèmes d'entraînement miniatures, fournissant une large gamme de solutions allant du composant unique aux systèmes de mouvement entièrement personnalisés. Sa vaste gamme comprend des moteurs à courant continu avec et sans balais, des moteurs pas à pas, des servomoteurs, des moteurs avec contrôleur intégré, des actionneurs linéaires, des réducteurs, des codeurs et des contrôleurs intelligents. La structure d'entreprise unique de Delta Line, dont le siège est en Suisse, combine plusieurs marques détenues en copropriété avec des unités de fabrication sur trois continents, offrant une combinaison optimale de flexibilité de production et de service personnalisé, avec un accès direct et constant aux équipes d'ingénieurs commerciaux et techniques.
Spécialisée dans l’automatisation des ateliers d’usinage, la société Armin Robotics met au service de ses clients une véritable expertise en solutions robotisées avec intégration de la vision 3D pour le dévracage (ou « bin picking ») des pièces. Elle répond ainsi à la demande croissante de fiabilisation des process et s’appuie sur les systèmes de vision 3D de l’entreprise française Visionerf.
Fidèle à sa stratégie de proposer des solutions simples et efficaces, Thomas Janquart, fondateur et dirigeant d’Armin Robotics, s’entoure de partenaires techniques dont les solutions ont fait leurs preuves. Depuis 2019, dans le cadre d’un accord de partenariat, Armin Robotics intègre les caméras de vision 3D conçues et fabriquées par l’entreprise Visionerf (basée à Cholet, dans le Maine-et-Loire), en première monte, dans ses solutions de robotisation standard. Flexible, la société s’adapte si le client exige ou dispose déjà d’un autre matériel.
« Dans la large gamme de solutions de Vision 3D, j’ai été convaincu par les caméras de Visionerf qui sont positionnées haut de gamme, techniquement de qualité, puissantes et robustes », explique Thomas Janquart.
Ainsi, avec Armin Robotics, la mise à disposition de pièces en vrac, prêtes à être usinées, devient une réalité. Concrètement, sans aucune manipulation humaine, en toute sécurité et fiabilité, le robot équipé d’une caméra de vision 3D scanne les pièces sur une palette ou dans un bac / container(*), construit l’image 3D de la palette ou du bac, localise les pièces et valide la possibilité de prise.
« Cette technologie, avec système de vision 3D intégré, est de plus en plus utilisée pour des applications qui requièrent une stabilité de process. Le gain de temps est énorme car les opérateurs n’ont plus besoin de placer les pièces correctement, de les mettre en référence sur des tables ou convoyeurs, ou encore d’avoir à développer des outillages ou des systèmes de mise en position comme des plaques de support. Sur une palette, dans un bac, au sol ou sur tout autre support, les pièces peuvent être disposées de manière aléatoire. Cela est particulièrement intéressant dans le cadre de cellules robotisées qui fonctionnent non-stop », précise Thomas Janquart.
Toute la gamme de caméras Visionerf est « plug & play » avec le logiciel universel Armin Robotics qui pilote les cellules robotisées. Les développements poussés, effectués par Armin Robotics, assurent une parfaite fiabilité de la solution, avec notamment la gestion des collisions (pince-robot, bords du support, etc,). La complexité de la programmation de la vision est totalement transparente pour l’utilisateur.
Le succès d’Armin Robotics repose sur sa solution innovante logiciel/cellules robotisées. Basé sur la technologie web, le logiciel Armin, au cœur de sa solution, évite d’avoir à gérer de nombreuses cellules robotisées isolées. Il pilote les cellules robotisées Armin à partir d’une simple tablette à écran tactile. Ce logiciel est capable de gérer toutes les applications dans l’atelier d’usinage (débit, production, contrôle, préparation de commandes) quelle que soit la marque du robot ou de la machine-outil.
Via une interface utilisateur intuitive, ce logiciel de gestion intégré peut piloter de nombreux composants : changeur de pinces, pinces pneumatiques, électriques, à vide, portes automatiques, vision 2D, vision 3D, AGV/AMR (véhicules à guidage automatiques et robots mobiles autonomes),…. Et il intègre la gestion d’un grand nombre de typologies de production : chargement de lopins, chargement de palettes, changeur d’outils, multiples modes de chargement, travail en lopin ou travail en axe, station de retournement, gestion de plusieurs machines, gamme de production avec différentes opérations sur une ou plusieurs machines, machines avec différents montages, machines avec tables tournantes, planification de tâches, actions (arrêter la machine, communication, etc.).
L’avantage pour le client est qu’il n’a qu’un seul point de contact, en l’occurrence Armin Robotics avec des compétences et un support en interne. Son équipe de roboticiens est autonome pour gérer le matériel Visionerf et dispose d’un stock de caméras.
De plus, Armin Robotics et Visionerf partagent la même vision du service à apporter aux clients. La relation est excellente, les techniciens sont toujours présents en cas de besoin de support et échangent au quotidien avec l’équipe technique d’Armin Robotics. Comme l’explique Thomas Janquart, « les deux entreprises sont à taille humaine et proches des clients, disponibles et réactifs, dans le but de les accompagner dans leur démarche d’automatisation, de les soutenir et de les satisfaire pleinement. »
A ce jour, le partenariat avec Visionerf s’est renforcé et une solution innovante sera annoncée dans les mois à venir avec l’objectif d’aller beaucoup plus loin dans l’intégration des deux solutions, et avec une nouvelle version de l’application qui permettra au plus grand nombre de profiter de cette technologie.
Pour les plates-formes mobiles à navigation libre, Pilz propose aux fabricants une solution de sécurité complète selon l’ISO 3691-4 – pour l’efficacité du flux de marchandises dans la production et la logistique. Elle est constituée du micro-automate configurable de sécurité PNOZmulti 2 avec des fonctionnalités pour la surveillance de la synchronisation et la commande du scrutateur laser de sécurité PSENscan. Les PSENscan, en tant deuxième composante de la solution de sécurité, assurent la surveillance productive des surfaces. Par ailleurs, le pare-feu industriel SecurityBridge fournit une protection contre les accès non autorisés en provenance de l’extérieur.
Les plates-formes mobiles à navigation libre (robots mobiles autonomes) peuvent contourner les obstacles et les personnes sans s’arrêter. Les fonctions de sécurité nécessaires selon l’ISO 3691-4 sont par conséquent complexes. C’est précisément dans les virages qu’il doit être possible de passer d’une zone de protection à une autre, afin d’exclure les collisions entre les hommes et les machines et d’éviter les temps d’arrêt.
Avec les blocs fonctions pour la surveillance de la synchronisation dans le logiciel PNOZmulti Configurator du micro-automate configurable de sécurité PNOZmulti, la synchronisation des axes d’un robot mobile autonome peut être surveillée en toute fiabilité. La fonction de programme compare les valeurs des codeurs des deux axes l’une par rapport à l’autre et permet ainsi de tirer des conclusions sur la direction du mouvement de la plateforme mobile.
Grâce à cette information, le changement en toute sécurité de zone exigé par les normes peut être réalisé de manière dynamique dans le scrutateur laser de sécurité PSENscan, le deuxième composant de la solution de sécurité proposée par Pilz. C’est ce que permet le bloc fonctions PSENscan dans le PNOZmulti Configurator : la « fonction de sélection de zones » permet de commuter de manière dynamique jusqu’à 70 champs de protection du PSENscan. À vitesse élevée, les zones de protection s’agrandissent pour détecter les obstacles à temps. À vitesse réduite, celles-ci peuvent être proportionnellement moins étendues afin d’éviter autant que possible les temps d’arrêt. C’est ainsi que le robot mobile autonome se déplace en toute sécurité et efficacité.
Les configurations créées dans le PSENscan Configurator peuvent être importées et traitées dans l’ordinateur de la plate-forme mobile à navigation libre. Le scrutateur laser de sécurité PSENscan fournit les données de distance des faisceaux laser qui sont nécessaires à la localisation et à la navigation de l’application mobile. Le transfert des données s’effectue via UDP (« User Datagram Protoco »l) et elles peuvent être consultées via des interfaces ouvertes courantes sur le marché, par l’intermédiaire d’une bibliothèque C++ ou du ROS (« Robot Operating System »). Cela procure de la flexibilité aux utilisateurs et permet une création simple de cartographies de l’environnement pour la navigation.
Les robots mobiles autonomes communiquent avec leur système de commande par radio en tant que plates-formes mobiles à navigation libre. Cela les rend vulnérables aux accès non autorisés aux données ou à un contournement de l’extérieur. Les données cartographiques pourraient être consultées, les robots mobiles autonomes et donc la production en cours pourraient même être arrêtés dans le pire des cas. Le pare-feu industriel SecurityBridge protège le réseau contre la fraude et veille à ce qu’aucune personne non autorisée n’accède au réseau informatique interne de la plate-forme mobile pendant le fonctionnement. Grâce à lui, l’ensemble de solutions proposées par Pilz pour la sécurité et la sûreté industrielle qui s’applique aux robots mobiles autonomes est complet.
La solution destinée à la sécurisation des robots mobiles autonomes complexes enrichit l’offre existante de Pilz pour la sécurisation des flottes de véhicules à guidage automatique (AGV). D’autre part, Pilz assiste depuis des années les exploitants de véhicules à guidage automatique en leur proposant un ensemble complet de prestations de services pour la mise en œuvre en toute sécurité d’applications avec des AGV. Les prestations de Pilz commencent dès le développement des concepts de sécurité dans la phase de conception et s’étendent jusqu’à la mise en service ou, sur demande, jusqu’à l’évaluation internationale de conformité, y compris la formation. Elles permettent ainsi non seulement de satisfaire aux exigences de la norme applicable ISO 3691-4, mais aussi de garantir la productivité pendant l’exploitation.
Bosch Rexroth, division industrielle du groupe Bosch, spécialiste des techniques de commandes et d’entraînement, a présenté Smart Flex Effector. Ce capteur de position 6 axes est le dernier né de la gamme Smart MechatroniX, la plateforme de solutions combinant mécanique, logiciel et électronique pour l’industrie du futur.
Aussi grand et léger qu’une tasse, Smart Flex Effector est doté d’une cinématique indépendante à six degrés de liberté procurant aux robots polyarticulés une meilleure dextérité et ouvrant des champs d’application supplémentaires aux robots cartésiens.
Flexible, intelligent et connecté, le Smart Flex Effector est équipé de 6 capteurs de position permettant de simplifier les opérations d'assemblage complexes. Grâce à ses technologies, cette innovation de rupture permet plusieurs applications :
- Correction de position lors du paramétrage : à l’aide de son système de positionnement 6D haute résolution, les coordonnées exactes de l’objet sont détectées directement et transmises au centre de contrôle du robot.
- Compensation de tolérance pour les applications d’assemblage complexes : l'intégration de la technologie du "toucher sensoriel" dans un système de compensation à six degrés de liberté indépendants simplifie les tâches d'insertion et/ou de pose dans les applications complexes, tel que l’orientation d’une pièce dans un posage par exemple.
- Positionnement précis grâce au mécanisme de verrouillage : en activant le système de verrouillage du Smart Flex Effector, le produit transporté est maintenu en position zéro. Ce système garantit une précision de positionnement et de répétabilité optimale, ainsi qu’une dynamique élevée (par exemple, pour les mouvements de transfert). L’application de forces lors de l’assemblage ne pose ainsi plus aucun problème.
- Sondage des palettes ou d’objets : en effectuant le contrôle de la même manière que le ferait un système de mesure de coordonnées 3D, le Smart Flex Effector permet de déterminer la position exacte de l'objet et d'effectuer un contrôle de qualité en temps réel au cours du processus en mesurant les composants.
- Collecte de données pour les process d’assemblage : Smart Flex Effector simplifie la collecte des données sur les opérations. Des profils de mouvement intelligemment enregistrés peuvent ainsi garantir la transparence et la stabilité optimale des processus.
De plus, le Smart Flex Effector est si flexible et adaptable qu’il peut également remplir d’autres fonctions, pas nécessairement rattachées au travail d’un robot. Il peut intervenir dans tous les secteurs industriels (mécanique, électronique, médical, pharmaceutique, logistique, emballage) tant que l’objet manipulé ne dépasse pas les 6kg.
Grâce à la solution Smart Flex Effector, Bosch Rexroth a remporté le prix Hermès, la récompense internationale la plus importante dans le monde industriel. Ce prix a été décerné lors de la cérémonie d’ouverture de la Foire d’Hanovre.
Universal Robots, fabricant danois pionnier de la cobotique, annonce l’élargissement de sa gamme de robots collaboratifs avec l’UR30, un cobot de 30 kg de charge utile. Deuxième modèle de la série de cobots dernière génération d’Universal Robots, il s’appuie sur la même conception que l’UR20, innovation récompensée par plusieurs prix. De taille compacte, l’UR30 bénéficie d’un contrôle de mouvement amélioré et d’une capacité de levage sans précédent qui lui permettent de fonctionner plus rapidement et de soulever des charges plus lourdes. Ce qui fait de lui le cobot idéal pour une multitude d’applications.
Pour le chargement de machines, sa charge utile élevée lui permet d’utiliser plusieurs préhenseurs simultanément. Il peut ainsi retirer les pièces finies et en charger de nouvelles en un seul passage, ce qui maximise le temps d’utilisation des machines pour une productivité accrue. Pour des opérations de vissage, l’UR30 peut manipuler des outils plus grands et à couple plus élevé, ce qui se révèle particulièrement utile dans l’industrie automobile.
L’UR30 est un équipement idéal pour la palettisation et le conditionnement de produits lourds dans tous types d’industries. Ainsi, il libère les opérateurs des tâches les plus pénibles. En outre, l’empreinte au sol réduite de l’UR30, ainsi que sa taille compacte, lui assurent une flexibilité lui permettant de s’intégrer dans presque tous les espaces de production. Ne pesant que 63,5 kg, il peut par ailleurs facilement être déplacé entre plusieurs cellules de travail.
La dernière version du logiciel Zünd Cut Center répond aux besoins de flexibilité, d’évolutivité et de facilité d’utilisation. Il assiste l’opérateur grâce à de nombreuses fonctions intuitives et intelligentes, intégrées dans l’ensemble du flux de production de la découpe numérique. Cela fait du Zünd Cut Center la suite logicielle idéale pour une prise en main rapide et facile de la découpe numérique. Il offre en outre aux opérateurs expérimentés des améliorations significatives dans l’automatisation de la préparation des commandes et de la production. Par ailleurs, ZCC assure des résultats de découpe de haute qualité dans toutes les situations, quel que soit le niveau d’expérience de l’opérateur ou le degré d’automatisation dans la préparation des données.
Zünd propose le ZCC en deux éditions différentes. Zünd Cut Center Basic est idéal pour tous ceux qui, en raison de leur environnement de production, n’ont pas besoin de fonctions avancées telles que l’importation automatique de données, une liste de commandes ou l’échange de données avec d’autres systèmes.
Zünd Cut Center Advanced s’adresse à tous les utilisateurs ayant un volume de travail plus important et souhaitant augmenter leur productivité grâce à des processus automatisés. Ils utilisent plusieurs cutters Zünd en parallèle et souhaitent intégrer d’autres systèmes de production dans le flux de travail pour l’échange de données.
Le Cut Editor permet d’importer les fichiers sources et de les préparer pour la découpe. Le Cut Editor se commande directement sur le cutter via la console de commande. Mais il peut également être installé sur des postes de travail en prépresse, où il est utilisé pour la préparation de la production.
Le Cut Server est responsable de l’importation automatisée des données via Hotfolder, de l’échange de données avec d’autres systèmes tels que ERP ou RIP ou du calcul du temps de production estimé. La communication entre Cut Editor et Cut Center passe également par le Zünd Cut Server.
Les paramètres de traitement stockés dans la base de données des matériaux pour d’innombrables matériaux et les paramètres d’importation prédéfinis assurent un degré de standardisation maximal. Les processus uniformisés garantissent, quant à eux, la reproductibilité des opérations. L’utilisateur peut ainsi bénéficier d’économies d’échelle en termes de coûts et de productivité.
ZCC trie les commandes par matériau, méthode de traitement ou délai de livraison. Pour les matériaux imprimés, la saisie des commandes se fait automatiquement via des codes QR imprimés. Pour les matériaux non imprimés, il est également possible de définir l’ordre des commandes à l’aide de la fonction de traitement par lots.
ZCC est proposé sous forme de licence perpétuelle avec maintenance logicielle incluse. Cette maintenance logicielle ne se contente pas d’assurer la maintenance et le bon fonctionnement du logiciel, elle permet également aux clients de bénéficier de toutes les nouvelles options et fonctionnalités mises sur le marché par Zünd pour ZCC. Cela comprend aussi bien des correctifs de bugs mineurs que des mises à jour complètes du logiciel. De nouvelles options peuvent être ajoutées sans avoir à acheter la dernière version du logiciel ZCC.
En quoi consiste un test de pré-conformité et pourquoi est-il nécessaire ?
Les produits Schaffner sont conçus pour assurer un fonctionnement efficace et fiable des systèmes électriques et électroniques, c’est pourquoi ils doivent respecter des normes imposées par la Commission fédérale des communications aux États-Unis (FCC) et par le marquage CE au sein de l’Espace économique européen. Dans ce contexte, les tests de pré-conformité (PCT) que nous proposons pour les composants et appareils s’avèrent essentiels.
Les tests PCT sont essentiellement utilisés pour évaluer les chances qu’a un produit de réussir ou échouer aux tests de conformité. Ils fournissent un rapport détaillé à l’utilisateur final, expliquant ce qu’il doit faire pour résoudre les problèmes susceptibles de compromettre le résultat du test pour le produit. Les PCT permettent non seulement de gagner du temps, mais aussi d’économiser beaucoup d’argent, car les tests de conformité complets sont onéreux. Parfois, les développeurs de systèmes ne comprennent tout simplement pas l’origine du problème d’interférences électromagnétiques (EMI) qui empêche leur produit de réussir les tests de conformité, et ils doivent alors reprendre leur planche à dessin, parfois à plusieurs reprises. Nous pouvons éliminer ce problème grâce à notre éventail de services PCT.
Pourquoi les interférences posent-elles problème ?
Non seulement tout produit qui se branche sur le secteur doit-il respecter les normes mentionnées précédemment, mais aussi, en raison de la multiplication des systèmes de communication sans fil, des tags RFID et des équipements informatiques, il est de plus en plus important de filtrer le bruit causé par les interférences électromagnétiques. Malheureusement, aujourd’hui encore, la plupart des problèmes d’interférences ne sont toujours pas traités automatiquement, du moins pas tant qu’ils ne posent pas de problème, qu’il s’agisse de perturbations empêchant le bon fonctionnant d’autres appareils électroniques, ou affectant les performances d’un équipement. Les filtres EMI peuvent offrir l’un des moyens les plus rapides et les plus économiques de réduire les émissions par conduction, ce qui, après coup, peut permettre d’éliminer les émissions émises par ondes radio ainsi que les problèmes d’immunité en général.
Pour s’attaquer au problème des perturbations EMI, il est capital d’identifier les problèmes le plus tôt possible au cours du développement du produit, afin de pouvoir installer les filtres les mieux adaptés à l’application. Les filtres EMI sont des outils pro-actifs conçus pour prévenir les dommages et interférences sur les équipements sensibles. Dans un monde industriel de plus en plus automatisé et numérique, le filtrage du bruit et des interférences EMI n’a jamais été aussi important pour assurer la sécurité, la fiabilité et l’efficacité. Un certain nombre de secteurs sont concernés, comme les machines et robots, la technologie des bâtiments, la transmission de données et les communications, la gestion de l’énergie, l’automobile et le médical.
Les tests de pré-conformité garantissent-ils qu’un produit puisse réussir à coup sûr les tests de conformité ?
Non, mais quand un client a reçu notre aide pour faire en sorte que son produit réussisse notre test de pré-conformité, il peut être assez sûr que le composant ou la pièce d’équipement a beaucoup moins de chance de ne pas réussir le test de conformité principal. Neuf fois sur 10, l’échec d’un produit est dû au client qui n’applique pas la totalité de nos recommandations.
Les tests PCT permettent au client d’avoir une bonne idée du résultat du test final. Ils lui permettent d’aller plus confiant vers la dernière étape des tests ; Schaffner peut permettre au client de comprendre que ce n’est ni une perte de temps, ni une perte de ressources, ni une perte d’argent.
Notre expertise en tant ingénieurs d’applications de terrain nous permet d’aider nos clients en partant de leur système initial, de les conseiller sur le type de test à mettre en place, de leur expliquer pourquoi ils doivent regarder la mise à la terre d’un câble, etc. Des facteurs basiques, mais cruciaux à prendre en compte.
Où les tests PCT sont-ils effectués ?
Les tests de pré-conformité peuvent être réalisés dans des laboratoires spécifiques, ou sur place, sur le site du client. Cela dépend surtout du type d’équipement testé, et s’il est portable ou bien trop encombrant pour être déplacé. L’un des inconvénients du recours à un laboratoire de test, c’est que les câbles y sont toujours courts et les conditions toujours idéales, ce qui est loin d’être le cas dans la vie réelle : sur site, on peut trouver des bricolages complexes constitués de longs câbles fins se promenant tout autour des équipements. C’est pourquoi, afin d’éviter les environnements irréalistes, notre rôle consiste à créer un cadre dans lequel on imagine les pires scénarios possibles. En effet, nous faisons absolument tout pour que le produit ne passe pas les tests, puis nous revenons en arrière, étape par étape, afin de trouver celle où le produit peut les réussir. Bien sûr, même si un produit réussit l’ensemble des tests en laboratoire, cela ne veut pas dire qu’il va les réussir une fois qu’il sera installé sur site.
Expliquez-nous comment Schaffner travaille habituellement avec ses clients.
C’est très variable. Certains clients nous contactent et nous demandent juste un filtre, sans savoir exactement ce dont ils ont besoin. On nous demande souvent de l’aide pour la phase de conception, qui se situe bien en amont par rapport aux tests de pré-conformité. Nous commençons souvent par poser une série de questions sur l’équipement, par exemple, quels sont sa tension, le courant nominal, ses dimensions et les normes applicables. Au début de la phase de conception, il faut s’assurer d’installer le plus gros filtre possible à la source d’entrée, même si l’on sait que c’est probablement exagéré, mais cela permet de savoir, quand on en vient à la phase de test du produit, quel filtre utiliser dans le pire des cas.
Notre clientèle se partage entre ceux qui nous contactent parce qu’ils ne savent pas quoi faire, et dans ce cas, nous leur proposons des formations, et ceux qui savent exactement ce qu’ils n’ont pas fait mais qui viennent tout de même nous demander de l’aide. Nous avons des clients de longue date qui reviennent vers nous régulièrement, ainsi que des nouveaux clients, et nous pouvons être amenés à tester de petits appareils de type machine à café ou appareils médicaux, aussi bien que des grosses machines industrielles mesurant 6 m de hauteur.
Les outils que vous utilisez sont-ils toujours les mêmes quel que soit le produit ou équipement testé ?
Oui. Les seules limites sont la tension et le courant nominaux. Les réseaux de stabilisation d’impédance de ligne (RSIL) fournissent à l’application une bonne source d'alimentation propre, mais peuvent s’avérer très onéreux, en particulier si le client n’est pas amené à effectuer des tests tous les jours. C’est pourquoi nous proposons des pinces de courant et des sondes de tension, qui permettent d’effectuer grosso modo les mêmes tâches, mais coûtent nettement moins cher. Le processus et la mise en place sont identiques, puisqu’on utilise des points de mesures et une source d’alimentation électrique. Certaines normes imposent d’utiliser des impédances différentes pour les réseaux RSIL ainsi que des techniques de test différentes, mais si vous voulez simplement effectuer un test de pré-conformité, nos outils vous fourniront en principe des résultats extrêmement proches.
Pensez-vous qu’effectuer des tests de pré-conformité soit intéressant et épanouissant ?
Absolument. Nous aimons tous effectuer des tests chez Schaffner, et pour ma part, j’adore les tests PCT. On en vient à mieux comprendre l’utilisateur final parce qu’il ne s’agit pas simplement de la réussite ou de l’échec du test, il y a aussi une part de créativité qui nous permet d’essayer de nouvelles choses. Ce qui rend Schaffner différent de ses concurrents, c’est que bien qu’il y ait pléthore d’entreprises qui puissent fabriquer des filtres, elles ne disposent pas de notre niveau d’expertise, car elles n’ont pas, comme nous, plus de 60 ans d’expérience dans la création de filtres et de bobines, ainsi que la compréhension des perturbations EMC qui va avec. Nous savons exactement ce que nous faisons dans le domaine des tests PCT. Il ne s’agit pas juste d’un service car nous sommes des passionnés !
Le dihydrogène (H2), issu de l’électrolyse de l’eau à partir d’électricité décarbonée ou renouvelable – on parle alors d’hydrogène décarboné ou vert – représente l’un des axes d’investissement prioritaires pour que l’industrie s’affranchisse des énergies fossiles. Cette filière, actuellement en cours de développement avec des projets et des pilotes (électrolyseurs, gigafactories…), représente un marché en forte croissance les prochaines années. Après le lancement des premières usines d’ici deux à trois ans pour approvisionner les industries, l’hydrogène décarboné concernera également la mobilité lourde puis d’autres usages. Cela se traduira par le déploiement d’infrastructures (réseaux, stations…), en complément des moyens de production.
« Nous nous positionnons sur toute la chaîne de valeur, de la génération à la distribution de l’hydrogène, en passant par le transport et le stockage. En tant que fabricant d’instrumentation global, ou « One-Shop », nous fournissons l’ensemble des mesurandes au travers de packages complets, qui apportent des économies et des gains de temps significatifs aux industriels. Nous nous appuyons d’ailleurs sur une expertise acquise depuis des décennies sur la mesure de l’hydrogène », affirme Claude Schelcher, chef de marché Énergie & Transition énergétique chez Endress+Hauser France.
La première étape de la chaîne de valeur de l’hydrogène concerne la préparation de l’eau destinée aux électrolyseurs, une étape qui nécessite la détermination des grandeurs physiques suivantes :
- une mesure de niveau pour la récupération de l’eau de source, de rivière, de la nappe phréatique, via les technologies radar à émission libre et de pression hydrostatique ;
- une mesure de débit (débitmètre électromagnétique Proline Promag W10) ;
- une mesure de pression (des capteurs compacts simples aux modèles les plus précis et avancés) ;
- une mesure de température ;
- une mesure de pression différentielle – typiquement sur des filtres amont/aval pour vérifier l’absence d’un encrassement ou dans le cas contraire, de lancer un nettoyage du filtre ;
- des mesures physico-chimiques (conductivité, pH) pour optimiser la régulation des produits nécessaires à la purification de l’eau.
Quelle que soit la technologie – électrolyseur à membrane échangeuse de protons (Proton Exchange Membrane ou PEM), électrolyseur alcalin et autres technologies en développement – , on retrouve quasiment les mêmes grandeurs physiques que celles mesurées à l’étape précédente :
- une mesure de niveau de l’interface de séparation entre l’hydrogène et le dioxygène, ou O2 (transmetteur radar filoguidé à tige) ;
- une détection de niveaux haut et bas (détecteur à lames vibrantes Liquiphant FTL51B sur les séparateurs pour sécuriser le procédé) ;
- une mesure de pression de l’hydrogène et du O2 ; « l'hydrogène étant une molécule très petite fine, qui a tendance à migrer facilement dans les métaux, nous recommandons une membrane avec un revêtement en or, ou une cellule en céramique, pour les capteurs de pression », précise Claude Schelcher
- une mesure de débit pour l’eau ultra-pure et l’eau recyclée (débitmètre à ultrasons Proline Prosonic Flow200 ou à effet Vortex Proline Prowirl 200) et pour l’hydrogène et le dioxygène ; « nous proposons la meilleure solution parmi cinq technologies (débitmètres massiques thermiques, à ultrasons, à effet Vortex, à ΔP avec différents organes déprimogènes et à effet Coriolis), ce qui est unique sur le marché », affirme Claude Schelcher ;
- une mesure de température ;
- des mesures physico-chimiques ;
- l’analyse des traces d’H2O et de O2 (de l’ordre de quelques ppm) dans l’hydrogène en sortie d’électrolyseur.
« Les mesures se font respectivement avec un analyseur sTDLS J22 et un analyseur à extinction de fluorescence OXY5500, bien souvent regroupés dans un package avec le système d’échantillonnage », décrit Vincent Guillod, responsable des comptes Analyses gaz chez Endress+Hauser France.
Endress+Hauser offre par ailleurs des solutions de mesure pour la mobilité légère, c’est-à-dire les stations de remplissage, avec des débitmètres compatibles avec des pressions maximales de 400 bar (véhicules légers) ou 700 bar (véhicules lourds).
L’outil 3D_Evolution Simplifier de CoreTechnologie, permet, en un clic, de réduire considérablement les temps de simplification des modèles CAO 3D en supprimant la géométrie interne. Ainsi, en un clic, il est possible de créer des modèles 3D extrêmement réduits. Une fonction innovante qui a séduit différents secteurs (automobile, aéronautique, horlogerie, défense, naval…).
L’objectif est de simplifier au maximum l’utilisation du logiciel et d’optimiser le processus xAO pour de multiples applications : de la réalité virtuelle et augmentée à l’usine virtuelle et de nouvelles implantations de site en passant par les jumeaux numériques ou encore les maquettes numériques.
La simplification des données est une étape indispensable pour la simulation, mais cette opération prend beaucoup de temps et s’avère coûteuse. Pour résoudre ce problème, 3D_Evolution Simplifier permet d’importer différents formats (natifs/ standards, exacts/triangulés) dans une seule et même session.
En supprimant la géométrie interne, 3D_Evolution Simplifier crée des modèles 3D très réduits, et ce en quelques secondes. Le but étant de ne plus travailler à partir de modèles 3D excessivement détaillés pouvant ralentir le flux de travail. Le logiciel supprime alors les petites pièces, retrouve les pièces identiques et crée des assemblages réduits avec beaucoup moins d’éléments.
En outre, la fonction Shrinkwrap permet de calculer les enveloppes externes en filtrant les composants visibles de l’extérieur. Les corps intérieurs non visibles peuvent ainsi être supprimés en quelques secondes. Quant à la fonction de délimitation des formes (Bounding Shape), celle-ci remplace automatiquement les pièces détaillées d’origine par des corps de substitution approximatifs. Pour chaque composant, l’outil génère des solides de substitution approximatifs. Cela permet d’obtenir une géométrie extrêmement simplifiée et de garder une vue d’ensemble.
L’outil de réduction du maillage (Mesh reduction) offre la possibilité à l’utilisateur de simplifier les données tesselées et de réduire la tessellation en quelques secondes. Cela permet d’obtenir rapidement des images et des résultats fluides pour la manipulation, de grands plans d’usine dans les systèmes de réalité virtuelle.
Un spécialiste reconnu de la recherche industrielle s’est récemment équipé de 3D_Evolution Simplifier, dans un premier temps en interactif, puis en mode batch automatisé. L’enjeu était le suivant : simplifier un modèle CAO en évitant d’effectuer un long et fastidieux travail manuel (et à faible valeur ajoutée) à partir de Catia V5.
L’industriel en question a ainsi développé un outil de manière à extraire automatiquement de son PLM le fichier 3D sélectionné ainsi que toutes ses dépendances (les fichiers 2D n’étant pas exportés) dans un répertoire spécifique. Ensuite, l’utilisateur a juste à effectuer une simplification du modèle via 3D_Evolution. Les intérêts sont multiples : 3D_Evolution Simplifier a en effet permis d’alléger le fichier en effectuant du defeaturing sur les pièces principales puis de retirer l’historique de conception et le paramétrage pour toutes les pièces. L’outil permet également de supprimer les pièces internes et les éléments de taille inférieure à une valeur en mm3, et ce tout en conservant la structure du fichier PLM. Ensuite, le bureau d’études a mis au point un outil pour réimporter les données simplifiées dans le PLM en les rattachant aux items d’origine. Aucune donnée n’a ainsi été dupliquée.
À ce jour, plus de 350 sociétés - parmi lesquelles de grands groupes mondiaux et leurs centres de production - ont fait confiance à CoreTechnologie et à ses solutions logicielles permettant de convertir et d’analyser des données issues de modèles CAO et de la fabrication additive.
Dans l'industrie, les tendances récentes révèlent un besoin urgent de produire de l'électricité de manière plus écologique. Par exemple, dans le cadre du plan industriel de son pacte vert, le Net-Zero Industry Act 2023 de l'Union européenne compte placer les technologies respectueuses de l'environnement au cœur de l'industrie. Le coût de l'énergie renforçant aussi le besoin d'adopter des pratiques plus efficaces, Aggreko lance un calculateur d'émissions. Accessible sur le site Internet de l'entreprise, cet outil a pour objectif de permettre aux opérateurs d'identifier des alternatives plus écologiques à leur méthode actuelle de production d'électricité. Le calculateur utilise des informations reposant sur les besoins énergétiques propres à chaque site pour déterminer les économies potentielles de dioxyde de carbone, d'oxydes d'azote, de particules et de consommation de carburant.
Ce calculateur a été élaboré grâce à l'expérience d'Aggreko en matière de fourniture de solutions d'énergie décentralisées à l'industrie, en accordant une attention particulière aux applications spécifiques des secteurs de la fabrication, du BTP, des centres de données et de la pétrochimie.
S'inscrivant dans le cadre de l'initiative globale Greener Upgrades d'Aggreko, cet outil fait suite à l'ajout de plusieurs technologies plus durables à la gamme de l'entreprise, comme des groupes électrogènes et systèmes de stockage d'énergie en batterie Stage V à très faibles émissions ainsi qu'une huile végétale hydrotraitée (HVO) comme carburant de substitution.
SmartLink SW-HT, le logiciel de multiplexage Hart de Softing Industrial qui permet d'accéder aux données de configuration et de diagnostic, prend désormais en charge les entrées/sorties déportées ET200 de Siemens et l'interface FDT DTM. Basée sur un conteneur Docker, l'application SmartLink SW-HT permet d'accéder rapidement et facilement aux équipements Hart connectés à des entrées/sorties déportées accessibles via Ethernet. Aucun matériel supplémentaire n'est nécessaire à cette fin. Seule solution de ce type disponible sur le marché, SmartLink SW-HT permettait jusqu'à présent d'utiliser des entrées/sorties déportées Allen-Bradley, Schneider Electric et R. Stahl. Désormais, la version 1.30 prend aussi en charge les E/S déportées ET200 de Siemens et l'interface FDT DTM.
Les données de configuration et de diagnostic sont accessibles via Emerson AMS Device Manager et d'autres applications de gestion des actifs industriels compatibles Hart-IP. SmartLink SW-HT fournit une connexion Ethernet pour la tunnellisation des commandes Hart vers les entrées/sorties déportées.
Côté terrain, SmartLink SW-HT comporte peu de risques et est facile à intégrer. La solution peut même être déployée avec les équipements en service, sans nécessiter d'arrêt sur le site. L'application facilite ainsi la mise en oeuvre d'architectures systèmes ouvertes, standardisées et évolutives, et l'intégration de la connectivité aux solutions d'Edge Computing gérées par l'IT.
Qwik-Pure de Beko Technologies est un système actif de traitement des condensats qui, à la différence des systèmes statiques, requiert de l'énergie électrique et de l'air comprimé pour son fonctionnement. Les condensats huileux sont poussés à travers les filtres par de légères impulsions d'air comprimé, déclenchées automatiquement. Les cartouches sont entièrement remplies de condensats, ce qui empêche la formation de couches limites sèches et le développement de cultures bactériologiques, même lors des périodes d'arrêt prolongées.
Le procédé actif permet en outre d'exploiter pleinement le volume total des cartouches et de pouvoir mieux planifier les interventions de maintenance. En cas de coupure de courant, un mode Fail Safe (sans échec) fait passer l'appareil en mode de séparation conventionnel par gravimétrie. Son principe de fonctionnement inédit rend l'appareil nettement plus fiable et plus hygiénique que les installations traditionnelles. De plus, les utilisateurs profitent d'importants avantages en termes de manipulation et peuvent facilement adapter le système modulaire pour qu'il réponde parfaitement à leurs besoins.
La commande intelligente du Qwik-Pure affiche la capacité restante des cartouches, ainsi que des informations d'état, concernant par exemple les échéances de maintenance. L'état de fonctionnement et les éventuelles notifications d'alarme peuvent également être consultés en permanence via l'interface Modbus, permettant ainsi d'intégrer le système compatible IIOT dans des systèmes de surveillance et de contrôle, de niveau hiérarchique supérieur. Les utilisateurs du Qwik-Pure ont la possibilité de suivre, d’enregistrer et d’analyser les données, quel que soit l'endroit où ils se trouvent. Le système de traitement des condensats offre ainsi une sécurité de processus et de fonctionnement maximale.
Lorsque les filtres d'une cartouche sont saturés, il suffit d'appuyer sur un bouton de l'unité de commande, pour que les condensats encore contenus soient poussés à travers le média filtrant au moyen d'air comprimé. Le remplacement consécutif des cartouches est ergonomique et ne nécessite aucun outil. Pour ce faire, la cartouche chargée de condensats d'air comprimé est séparée du système et retirée par un simple mouvement de rotation. Contrairement aux séparateurs huile-eau traditionnels, les collaborateurs et l'environnement de travail ne rentrent pas en contact avec le contenu contaminé. Une seule et même cartouche convient pour tous les systèmes de traitement des condensats Qwik-Pure.
Qwik-Pure est composé d'une unité de base ainsi que d'un nombre variable de cartouches filtrantes. Si la quantité de condensats produits change, le système peut être adapté en un clin d'œil aux nouvelles exigences en ajoutant ou en retirant tout simplement un socle et des cartouches. L'appareil est disponible en cinq modèles pour couvrir le large éventail de capacités de compresseurs, allant de 10 m³/min à 90 m³/min. La taille universelle des cartouches simplifie l'approvisionnement et le stockage.
Le surpresseur de vide Mink MH 0018 de Busch, homologué TÜV, est capable de transporter de l’hydrogène dans les piles à combustible dans des conditions extrêmes en respectant un débit de fuite minimum. « Alors que notre gamme Mink est plutôt destinée à des applications industrielles, la MH 0018 a été conçu pour des applications mobiles grâce à sa petite taille (249 x 120 x 199 mm) », indique Peter Bucher, responsable de la gamme Mink chez Busch. Si l’acier compose en majorité les autres produits Mink, les matériaux de la MH 0018 ont été réétudiés et modifiés pour fournir la compatibilité nécessaire avec l’hydrogène et plus de résistance.
Depuis les années 1990, la technologie à becs n’a cessé d’évoluer chez Busch avec de nombreuses améliorations au fil du temps pour une véritable performance et fiabilité garantie, le tout associé à une conception innovante. « La technologie à becs des produits Mink a depuis été utilisée des centaines de milliers de fois dans de nombreuses applications à travers le monde entier et la MH 0018 profite de toutes ces modifications », explique Joël Benard, directeur général Busch France.
La MH 0018 possède par ailleurs une régulation de la vitesse intelligente intégrée. « Son rôle est d'ajuster automatiquement le débit volumétrique aux exigences réelles de la pile à combustible et donc d'atteindre la meilleure efficacité possible », signale Stefanie Warsitz, responsable marché chez Busch France.
La résistance aux vibrations est également un thème primordial. « Le design tout-en-un de la MH 0018 et sa résistance particulière aux vibrations la rendent idéale pour être embarquée dans un moyen de transport », confirme Margaux Azpurua, responsable marketing & communication chez Busch.
Des piles à combustible équipées de ce surpresseur ont déjà été installées dans plus de 2000 bus des transports publics à Shanghai. La fiabilité de la MH 0018 est éprouvée. « Le fonctionnement sans huile et sans contact offre l’avantage d’avoir une maintenance presque inexistante avec les deux rotors qui se déplacent dans des directions opposées à l'intérieur du boîtier », conclut Peter Bucher.
À ce jour, plus de 7000 MH 0018 ont été vendues dans le monde. L’hydrogène étant prometteur, les évolutions de la MH 0018 sont déjà sur les rails pour les ingénieurs de Busch, avec des applications mobiles plus importantes comme les tracteurs et les bateaux.
Bredel Hose Pumps, branche du groupe Watson-Marlow Fluid Technology Solutions, a élargi son offre de flexibles avec le flexible Bredel NR Transfer pour les applications généralistes à une pression maximale de 12 bars (174 psi). Le flexible Bredel NR (caoutchouc naturel) Transfer permet de traiter les boues avec une forte proportion de composants solides, ainsi que les déchets de nourriture ou de boisson et les boues abrasives. Cette solution complète le flexible Bredel NR Metering, qui est conçu pour des applications plus difficiles, à une pression maximale de 16 bars (232 psi), et déjà disponible auprès de Bredel Hose Pumps.
Bredel est le seul fabricant offrant des propriétés optimisées pour flexible NR en fonction des besoins des clients, qu'il s'agisse du dosage ou du transfert, et d'une utilisation peu, moyennement ou très intensive. Le flexible Bredel NR Transfer résistant à l'abrasion est conçu pour durer plus longtemps que les flexibles des concurrents et optimiser les performances d'une pompe péristaltique dans les applications suivantes : traitement des eaux et des eaux usées ; BTP ; céramique ; pulpe et papier ; génération d'énergie (biogaz, biomasse) et déchets alimentaires.
Avec la mise sur le marché du flexible NR Transfer, Bredel inclut dans son offre un flexible capable de transférer tout type de fluide en réponse aux besoins de ses clients. Le flexible Bredel NR Transfer est adapté pour les liquides à base d'eau, les acides dilués et les alcools, les produits chimiques peu corrosifs et les boues. Les clients de Bredel peuvent désormais compter sur une source unique, WMFTS, pour toutes leurs applications.
Les avantages et les caractéristiques du flexible Bredel NR Transfer incluent : une durée de vie exceptionnelle pour les applications de transfert de fluide, une pression de 12 bars, une aspiration maximale de 9 m, une plage de température de -20°C à 80°C ainsi qu’une prise en charge globale de la pompe et du flexible par le fabricant d'origine
« Notre flexible NR Transfer est un choix idéal lorsqu'il s'agit, comme son nom l'indique, de transférer des fluides d'un endroit à un autre. Il offre la meilleure durée de vie et le plus faible coût total de propriété du marché pour un large éventail d'applications standard de pompage », explique Lars Varnbueler, responsable produit chez Bredel.
Le flexible est un élément essentiel pour la performance, la durabilité et l’efficacité d’une pompe. Les flexibles de transfert renforcés en matériaux composites sont fabriqués en caoutchouc composite haute qualité renforcé par quatre couches individuelles de nylon tressé. Le flexible Bredel NR Transfer est fabriqué sur commande en utilisant une technologie de formage avancée, optimisée pour assurer la durabilité des applications de transfert de fluide.
Développée par Rocol et distribuée par ITW Spraytec, Sapphire 2 est une graisse longue durée conçue pour assurer une lubrification et une protection optimales de tous les types de roulements (à billes, à rouleaux et simples) et paliers lisses supportant des charges moyennes à lourdes. Disponible en divers conditionnements (pot, cartouche, seau, fût) pour répondre à tout type d’utilisation, et formulée à base d’un savon multi-complexe et d’un épaississant de technologie inédite, Sapphire 2 est une graisse pour roulements aux performances de charge extrêmes bénéficiant d’un grand pouvoir anti-usure.
Dotée d’une bonne résistance à la corrosion, cette graisse haute performance a la particularité de pouvoir tripler la durée de vie des roulements et paliers, et d’allonger significativement les intervalles de lubrification.
Spécialement formulée pour fournir des performances EP exceptionnelles (test 4 billes > 800 kg), et pouvant être utilisée dans une très large plage de températures (de -30°C à +150°), la graisse Sapphire 2 se révèle être une solution de lubrification parfaite pour les roulements à déplacement lent, fonctionnant dans des conditions extrêmes, telles que les effets de choc et les environnements humides, rencontrés dans tous les types d’applications industrielles.
D’un point de vue pratique, Sapphire 2 est une graisse homogène de couleur bleue pour une meilleure visibilité et est disponible en différents grades de viscosité pour permettre de répondre à tous les besoins : NLGI2 pour une utilisation normale généralement appliquée par un pistolet à graisse ou une pompe à fût, NLGI1, une version légèrement plus douce pour faciliter l’utilisation de la pompe, en particulier lorsque le graissage est effectué par le biais de la tuyauterie à distance, NLGI000, une version semi-fluide spécialement développée pour une utilisation dans les systèmes de lubrification centralisée, où de très longues longueurs de conduits sont inévitables et dans les boîtes de vitesses remplies de graisse.
La progression de l'industrie 4.0 modifie le paysage de l'ingénierie industrielle, s'appuyant davantage sur les systèmes automatisés. Les commutateurs de puissance permettent de contrôler l'alimentation des charges industrielles, de sorte que les équipements utilisés dans les usines peuvent être activés ou désactivés selon les besoins. Ceux-ci comprendront des contrôleurs logiques programmables (« programmable logic controllers », PLC), des modules d’entrées-sorties, des entraînements de moteur à usage intensif, des routeurs CNC à commande numérique (« Computer numerical control »), etc. Klaus Neuenhüskes, responsable du marketing pour les semi-conducteurs, chez Toshiba Electronics, examine chacun des points clés qu'il est conseillé aux ingénieurs de prendre en compte lors de la sélection d'un interrupteur de puissance destiné à être utilisé dans les systèmes industriels.
Il y a des implications quant à l'emplacement de l'interrupteur d'alimentation dans un système, à savoir s'il se trouve du côté du pôle haut (« high side ») ou bas (« low side »). Chacune de ces options présente ses propres avantages et inconvénients.
Dans la configuration « high-side », le commutateur est placé entre l'alimentation et la charge, elle-même étant reliée à la terre. Cette configuration est particulièrement adaptée au fonctionnement à haute tension, dans lequel les charges les plus importantes doivent être traitées. Comme la charge est mise à la terre, il y a une meilleure protection contre les risques de court-circuit. Un problème pouvant être induit dans ce cas est la possibilité d’un décalage entre la tension d'alimentation et la tension de grille ; problème auquel il faudra veiller. Cela se fait généralement par l'inclusion d'une pompe de charge pour générer la tension de grille nécessaire qui est plus élevée - ce qui prend de la place et pourra également poser problème en termes de coûts de nomenclature (« bill-of-materials », BoM) associés.
Dans le cas d'une mise en œuvre de côté bas (« low side »), la charge est placée entre l'alimentation et le commutateur, celui-ci étant connecté à la terre. Il en résulte une commutation plus facile à contrôler puisque la logique qui détermine si l'interrupteur doit être activé ou désactivé est référencée à la même masse que l'entrée du commutateur. Cette approche est applicable aux systèmes ayant des charges de tension plutôt faibles et où une commutation plus rapide est requise.
Au-delà du choix de la configuration de commutation appropriée, il y a d'autres aspects à prendre en considération. Tout d'abord, les environnements industriels peuvent souvent être extrêmement difficiles. Par conséquent, la résilience en cas de conditions difficiles, telles que les températures élevées, sera essentielle. En outre, il est également important de disposer de mécanismes de protection efficaces contre les surintensités et les surchauffes. Par ailleurs, il est fréquent que les systèmes industriels à haute densité soient soumis à des contraintes d'espace, de sorte que la miniaturisation des composants de puissance constituants est primordiale. Un fonctionnement de commutation multicanal sera clairement avantageux, car il nécessitera moins d'espace sur la carte. Il permettra également de limiter les dépenses de « BoM », ce qui le rendra très attrayant pour les fabricants d'équipements industriels.
Afin de mieux contrôler le pilotage des charges résistives et inductives dans un contexte industriel, et de répondre à toutes les différentes considérations décrites ci-dessus, Toshiba a développé deux commutateurs de puissance multicanaux de nouvelle génération. Le commutateur « high-side » TPD2015FN est complété par le commutateur « low-side » TPD2017FN. Ces dispositifs d'alimentation intelligents sont basés sur le procédé de fabrication de semi-conducteur BiCD exclusif de Toshiba, qui combine les attributs respectifs des technologies bipolaires CMOS et DMOS.
Prenant en charge un fonctionnement de 8 V à 40 V, le dispositif de commutation « high-side » TPD2015FN est destiné à piloter directement des charges (telles que des moteurs et des solénoïdes). Il contient un total de 8 sorties MOSFET à canal N et intègre également une pompe de charge (pour augmenter la tension d'alimentation afin que la tension de grille puisse être atteinte). Ils se caractérisent par une faible résistance à l'enclenchement (typiquement de seulement 0,55 Ω par canal pour une valeur de VDD de 12 V), ce qui conduit à des niveaux d'efficacité élevés et à des performances thermiques supérieures (de sorte que moins de dissipation thermique soit nécessaire).
Le commutateur « low-side » TPD2017FN à 8 canaux a une plage de tension d'alimentation allant de 2,7 V à 5,5 V. Par conséquent, il est capable de fonctionner avec les tensions logiques TTL (3,3 V/5 V) utilisées par les unités de microcontrôleur (MCU) du système. Les ingénieurs bénéficient ainsi d'une plus grande commodité pour le déploiement de systèmes industriels, car l'agencement de la commutation peut être grandement simplifié.
Les commutateurs de puissance sont tous deux fournis dans un boîtier compact au format SSOP30 (avec des dimensions de seulement 9,7 mm × 7,6 mm × 1,2 mm). Par conséquent, l'occupation requise sur la carte est minimale et le profil est plus bas. Pour garantir une fiabilité opérationnelle continue, ces deux commutateurs sont dotés de fonctions de protection intégrées contre les surintensités et les surchauffes. La plage de température de fonctionnement s'étend de -40°C à +110°C, ce qui signifie que même les conditions ambiantes les plus difficiles peuvent être gérées.
La sélection de commutateurs de puissance « high-side » et « low-side », robustes et performants, offrira des avantages tangibles dans un large éventail d'applications liées aux activités de traitement et de production industrielles modernes. Ils contribueront ainsi à une adoption plus large des technologies d'automatisation des usines.
En raison de leur aspect économique et de leur efficacité à dissiper la chaleur des composants électroniques, les ventilateurs ont longtemps été la solution privilégiée pour refroidir efficacement les systèmes électroniques et les alimentations électriques. Bien que les ventilateurs soient une méthode qui a fait ses preuves, ils sont également assortis de quelques points négatifs courants une fois mis en œuvre : ils produisent du bruit, la poussière et les particules les usent, ils doivent être conçus de manière à optimiser l’écoulement d’air, et s’ils se bloquent ou sont endommagés, ils risquent de provoquer des défaillances.
Au cours des dernières années, des technologies de refroidissement ont vu le jour et ont été améliorées, par exemple le refroidissement de l’embase, les caloducs, le refroidissement par liquide et les systèmes de refroidissement thermoélectrique. Cependant, de nombreux systèmes de refroidissement passif comme les dissipateurs thermiques ou le refroidissement des embases présentent des limitations et perdent une grande partie de leur efficacité lorsqu’ils sont associés à des systèmes d’alimentation de puissance supérieure.
Pour répondre aux exigences toujours croissantes des clients pour des produits sans ventilateurs et éliminer en même temps les facteurs limitants des alimentations électriques à refroidissement par convection naturelle, Traco Power a développé une alimentation de conception novatrice dont l’objectif est de tirer le potentiel maximal des systèmes à refroidissement par convection naturelle.
Résultat : la série d’alimentation TCI qui fait appel à un boîtier innovant de conception hybride en partie fermé et en partie moulé. Tandis que le boîtier métallique garantit un transfert thermique optimal vers n’importe quelle embase ou n’importe quel boîtier, le composé d’enrobage spécial qui en fait de même avec les composants individuels en assurant une liaison thermique idéale vers tous les composants critiques, ce qui est difficile à réaliser avec des alimentations de conception classique.
En combinant ainsi le meilleur des deux types de boîtiers, la série TCI propose des capacités thermiques supérieures et permet d’atteindre des niveaux de puissance supérieurs sans requérir un ventilateur de même facteur de forme par rapport aux systèmes d’alimentation de conception traditionnelle. Utilisée dans un ensemble à refroidissement par convection naturelle, la série TCI est en mesure de fournir 80 à 100% de la puissance de sortie nominale maximale, ce qui en fait une solution idéale pour les configurations sans ventilateur.
La palette de produits TCI inclut des modèles allant de 130 à 500 W et offre des fonctions standard comme une large plage de température allant de -30 à 80°C, une conception optimisée pour les systèmes à refroidissement par convection naturelle, une efficacité pouvant atteindre 94%, une catégorie de surtension OVC III, une fonction PFC active.
Globalement, l’approche conceptuelle de la série TCI de Traco Power offre aux clients de nombreux avantages, dont une puissance en sortie élevée avec un système de refroidissement passif, un bruit réduit, une fiabilité accrue, des produits aux formes plus compactes et une résistance à la poussière, tout en proposant la flexibilité de conception et des besoins en maintenance réduits.
Les experts ont déjà prédit que la demande d'électricité pour l'industrie, les ménages et les transports continuera d'augmenter dans les années à venir en raison de l'électrification croissante. Dans le même temps, les coûts de l'énergie augmentent. L'électricité va-t-elle bientôt devenir une "ressource de luxe" ? Comment accroître la disponibilité de l'électricité ? Le passage constant au courant continu serait une bonne option. L'utilisation du courant continu est particulièrement efficace lorsque la source de production d'électricité provient d'énergies renouvelables telles que les systèmes photovoltaïques. Ces sources d'énergie produisent du courant continu (DC), qui doit être converti en courant alternatif (AC) par le biais d'onduleurs.
En revanche, si le consommateur final est un appareil numérique tel qu'un ordinateur portable ou un smartphone, une lampe Led ou une station de recharge pour véhicules électriques, ou encore une unité de production intelligente dans une usine, il faudra procéder à une double conversion, car ces consommateurs finaux ne fonctionnent qu'avec du courant continu (DC). Il en résulte d'énormes pertes de conversion. Même les unités de production intelligentes (par exemple, les entraînements à vitesse contrôlée ou les robots) dans une usine contiennent souvent un circuit intermédiaire interne en courant continu, pour lequel aucune étape de conversion n'est nécessaire avec une alimentation en courant continu.
Les experts estiment que l'utilisation systématique du courant continu dans l'industrie permet non seulement d'intégrer plus facilement les sources d'énergie renouvelables, mais aussi d'éviter les pertes de conversion entre le courant alternatif et le courant continu, qui sont de l'ordre d'un pourcentage à un chiffre, selon l'application. En outre, l'utilisation du courant continu offre d'autres avantages en termes d'efficacité énergétique. Moins d'étapes de conversion et moins d'âmes avec des sections de conducteur souvent réduites permettent également de réaliser des économies de matériaux et d'accroître l'efficacité des ressources par rapport au courant alternatif. Cela signifie que le courant continu jouera un rôle clé dans l'alimentation électrique industrielle à l'avenir.
"L'efficacité énergétique durable et le passage rapide aux énergies renouvelables ne peuvent être conçus avec succès que si nous passons de plus en plus au courant continu et évitons les pertes de conversion. Nous avons besoin d'un tournant", souligne le Karsten Fuchs, ingénieur au département Innovation et technologies avancées de Lapp Holding SE. C'est pourquoi le spécialiste des solutions intégrées dans le domaine de la technologie des câbles et des connexions s'est penché très tôt sur le thème du courant continu et est actif dans le développement de câbles et de fils pour les réseaux de courant continu à basse tension destinés à des applications industrielles.
Sur la base de ces conclusions, Lapp a été la première entreprise au monde à présenter son portefeuille de produits à courant continu. Il s'agit par exemple de l'Ölflex DC Grid 100, un câble à courant continu destiné à la distribution d'énergie dans les bâtiments et à la connexion d'installations industrielles. Il est idéal pour la mise en place de réseaux à courant continu économes en énergie dans les installations industrielles dans le domaine de la basse tension, par exemple pour les systèmes de contrôle, les moteurs et les convertisseurs de fréquence.
Le câble flexible à courant continu pour installation enterrée avec code couleur selon EN 60445 présente de bonnes propriétés d'installation grâce à la conception à fils fins et flexibles de ses conducteurs. Il peut être utilisé dans des environnements secs, humides et mouillés et résiste à des charges mécaniques élevées. Il peut être posé directement sous terre ou être acheminé ouvertement dans des chemins de câbles.
Son portefeuille DC comprend également l'Ölflex DC 100 avec un code couleur des âmes conformément à la norme DIN EN 60445 (VDE 0197) pour les câbles à courant continu, qui a été mise à jour en 2018. Parmi les autres câbles, citons le câble hybride à courant continu Ölflex DC Servo 700 pour les applications stationnaires, le câble Ölflex DC Chain 800 en TPE pour les applications en mouvement, ou le premier câble DC pour robot Ölflex DC Robot 900 avec isolation de l'âme en TPE et gaine en PUR, ainsi que le câble unipolaire sans halogène et hautement résistant à la flamme Ölflex DC ESS SC pour les applications à courant continu jusqu'à 1,5 kV, destiné à être utilisé dans les systèmes de stockage de l'énergie (ESS).
Toutefois, les câbles à courant continu et les autres composants sont loin d'être suffisants pour assurer un fonctionnement fiable. Les chantiers actuels se trouvent, par exemple, dans la normalisation et la standardisation de la technologie du courant continu. C'est pourquoi Lapp a été un partenaire soutenu dans le projet de recherche DC industrie2. Dans le cadre de ce projet, les chercheurs et 40 partenaires se sont donné pour mission de développer et de tester des concepts pour un système intelligent d'alimentation en courant continu. Le ministère fédéral allemand de l'économie et de la protection du climat (BMWK) a soutenu le projet, qui s'est déroulé jusqu'en mars 2023. Lapp a étudié la stabilité à long terme des matériaux d'isolation pour les câbles et fils à courant continu.
Binder, spécialisé dans les connecteurs circulaires industriels, élargit sa gamme M12 en ajoutant les connecteurs de câbles surmoulés codés K et L des séries 823 et 824, qui ont été développés conformément à la norme UL 2238. Ceux-ci sont principalement destinés à être utilisés dans l'alimentation électrique de composants de terrain dans les technologies d'automatisation. La transmission de l'énergie électrique via des interfaces M12 compactes y est devenue une exigence fondamentale. Ces connecteurs offrent une alternative compacte aux connexions d'alimentation utilisant la technologie 7/8 pouce.
Le codage K désigne des connecteurs à 5 broches pour l'alimentation en courant alternatif, par exemple des variateurs ou des convertisseurs de fréquence. Les applications cibles des connecteurs avec codage L également à 5 broches comprennent des variateurs miniatures à courant continu, des modules d'E/S décentralisés et d'autres composants d'automatisation alimentés en courant continu dans les systèmes de bus de terrain.
Les produits codés K de la série binder 824 avec verrouillage à vis se caractérisent par un courant admissible allant jusqu'à 12 A par broche sous charge continue à des tensions nominales de 630 V (CA). Les produits codés L de la série 823 ont un courant nominal de 16 A et une tension nominale de 63 V (CC). Les contacts plaqués or garantissent une transmission fiable du courant. Les connecteurs entièrement surmoulés assurent une protection IP68 de l'interface.
L'introduction rapide et transparente de produits sur les marchés de différentes régions du monde est devenue une exigence concurrentielle de plus en plus importante. L'exportation vers l'Amérique du Nord, par exemple, impose une conformité aux réglementations de sécurité américaines. Les interfaces conçues pour des courants nominaux jusqu'à 16 A et des tensions nominales jusqu'à 630 V ont besoin d‘une homologation conformément à la norme UL 2238. La certification UL 2238 est actuellement en préparation.
Les connecteurs de câble M12 surmoulés codés K et L ont été développés conformément à la norme CEI 61076-2-11 pour une utilisation dans des environnements d'automatisation industrielle. Les concepteurs et les installateurs de produits disposent ainsi d'une technologie d'interface robuste et à application variable qui assure une transmission fiable de l'énergie aux composants de terrain en CA et CC, même à des températures ambiantes élevées. Les interfaces conformes à la norme IP68 sont dotées d'un joint protégé à l'intérieur du socket M12, et le filetage M12x1 est équipé d'un verrouillage anti-vibration. De plus, des sections de raccordement allant jusqu'à 2,5 mm2 sont disponibles.
Les solutions de connectivité audio/vidéo UHD des gammes Fischer Core et Fischer MiniMax de Fischer Connectors offrent des vitesses de transfert de données de 18 Gbit/s pour des applications exigeantes dans les secteurs médical, scientifique, industriel, instrumentation, test et de mesure, et défense. « La vitesse de nos solutions de connectivité audio/vidéo, 18 Gbit/s, est équivalente à la norme HDMI 2.0 largement utilisée dans les projecteurs de cinéma 4K et les téléviseurs domestiques ultra-haute définition », explique Stéphane Antonetti, expert en produits pour le transfert données chez Fischer Connectors. « Parce que les connecteurs circulaires de Fischer Connectors sont robustes grâce à leur conception, ils combinent le meilleur des deux mondes, offrant aux ingénieurs concepteurs un portefeuille polyvalent de solutions de connectivité à haute vitesse et à haute performance pour une large gamme d'applications en environnements difficiles ».
Les solutions UHD de Fischer Connectors sont disponibles dans les lignes de produits phares Fischer MiniMax et Fischer Core avec 10000 cycles d'enfichage, une protection EMI à 360°, différentes performances d'étanchéité de IP68 à l'herméticité, des capacités de stérilisation, ainsi que trois mécanismes de verrouillage (« push-pull », vis, retrait rapide ou « quick-release »).
Les connecteurs Fischer MiniMax UHD disponibles en taille 08 (fiche de 12,9 mm de diamètre) ont une configuration miniature, légère, compacte et à haute densité avec 19 contacts. Ils assurent une transmission de données de haute qualité pour les signaux numériques dans des applications exigeantes telles que l'imagerie aérienne, notamment dans les opérations militaires pour les drones équipés de caméras à haute résolution.
La connectivité audio/vidéo UHD est également nécessaire dans les applications scientifiques, industrielles, d'instrumentation, de test et mesure et médicales avec des caméras 4K, où les connecteurs Fischer Core sont largement utilisés, par exemple dans la taille 104 avec 20 contacts.
Un câble dédié et personnalisé a été développé pour les connecteurs audio/vidéo Fischer Core et Fischer MiniMax UHD, qui sont également disponibles précâblés en solutions « plug-and-play ».
Rosenberger-OSI (Rosenberger Optical Solutions & Infrastructure), expert en connexions fibre optique, solutions de câblage et services d'infrastructure, présente une amélioration du système de câblage PreConnect Octo. Ce dernier s'enrichit des deux interfaces de connexion MDC et SN, qui reposent sur des férules robustes de 1,25 mm entièrement en céramique. De plus, les « legs » des « trunks » sont déjà préraccordés aux coupleurs, ce qui empêche la contamination des férules par la saleté. Comme les « trunks » sont équipés de legs de 4 connecteurs déjà raccordés à leurs coupleurs, il suffit de raccorder un bloc de 4 connecteurs dans la face avant au lieu de 4 connecteurs individuels ; le temps de montage des « trunks » dans leur panneau 19" est ainsi réduit de 75 % et le risque de confondre les ports duplex est réduit d’autant.
« Cette solution permet de gagner du temps tout en protégeant au maximum les surfaces délicates des férules des connecteurs et le risque d'erreurs de connexion des ports dans les projets en fibre optique, ce qui constitue une aide importante à l'installation », déclare Harald Jungbäck, chef de produit FO et CU Data Cabling chez Rosenberger OSI. L'efficacité des ports est considérablement accrue grâce aux 128 ports duplex par unité de hauteur (U) de panneaux 19” qui peuvent être réalisés avec ces nouveaux systèmes de connecteurs miniaturisés.
Chacun des systèmes de câblage PreConnect Octo MDC et SN permet un câblage multifibres basé sur des câbles intérieurs à n x 8 fibres/4 canaux duplex FRNC (retardateur de flamme non corrosif) et LSZH (« Low Smoke Zero Halogen ») avec jusqu'à 16 x 8 = 128 fibres/64 canaux duplex. Des « trunks » jusqu'à 18 x 8 = 144 fibres/72 canaux duplex et 24 x 8 = 192 fibres/96 canaux duplex sont également disponibles sur demande.
Dans les années 1990, Harting crée le connecteur modulaire. En 2022, il invente une nouvelle modularité avec le Han Domino. Constitué de 2 cubes distincts, le module Han Domino permet 2 fois plus de flexibilité. Ce concept de modularité est une réponse aux exigences des industriels pour un meilleur agencement de l’espace. Il arrive en effet qu’il y ait de la place perdue parce qu’un ou plusieurs modules constituant le connecteur ne sont pas utilisés à 100%. Mais comment utiliser cet espace perdu ? Tout simplement en le destinant à un autre usage grâce au Han Domino. Cela permet une réduction de la taille du connecteur jusqu’à 50%, ce qui induit aussi un produit plus économique, plus léger, mais aussi durable, car il est démontable et évolutif.
Le module Han Domino est compatible avec l’ensemble de la gamme des connecteurs modulaires Han-Modular de Harting. Il peut être monté et assemblé avec des modules conventionnels et utilisé dans tout type de finition. Le connecteur peut être en plastique, métal ou Inox ; il est prévu pour une utilisation dans un milieu industriel sévère soumis aux pollutions diverses : poussières, eau, perturbations CEM…
Avec un portfolio déjà bien étoffé, il est possible de connecter un réseau d’alimentation monophasé ou triphasé, des signaux logiques ou analogiques, un réseau Ethernet, un réseau pneumatique. La modularité est telle qu’elle permet également d’associer un cube mâle et un cube femelle dans le même module. Toutes les caractéristiques d’un connecteur pratique et bien conçu sont prévues : un détrompage prévient les erreurs de montage ; les contacts sont bien identifiés sans possibilités d’erreur de câblage ; l’assemblage est stable et robuste, car les cubes sont fixés l’un à l’autre ; facile à manipuler, il épargne à l'utilisateur le temps perdu dans l'assemblage du module.
Répondant à la demande du marché pour des applications industrielles à faible encombrement, les ingénieurs de Cosel ont combiné le meilleur des dernières technologies pour fournir des alimentations à haute densité de puissance avec un rendement élevé et une grande fiabilité. Sur la base de sa longue expérience dans la conception de topologies à haut rendement, l'équipe R&D de Cosel a développé un étage de puissance hautement intégré utilisant des semi-conducteurs à large bande (WBG) en nitrure de gallium (GaN) associés à un transformateur multicouches, de type planaire, à haute fréquence. En tirant profit des performances du GaN dans la commutation à haute fréquence, il a été possible de fournir 45 et 65W dans une empreinte de 1x2,3 pouces (25,4 x 58,4mm max) avec un rendement allant jusqu'à 93.5%.
Conçue pour la flexibilité, la série TE offre deux versions d'interconnexion, le TEPS avec des broches pour le montage sur circuit imprimé et le TECS avec des connecteurs JST. Dans les deux cas, les modèles 45W et 65W sont interchangeables. Très appréciée par les concepteurs de systèmes, cette caractéristique simplifie la conception des cartes et offre des options de mise à niveau lors d’ajout de fonctions au niveau de l’application. Cosel a également pris en considération la nécessité de minimiser la taille de l'alimentation, et a adopté une technique d'assemblage vertical qui, combinée à une fréquence de commutation plus élevée allant jusqu'à 800KHz, permet d'économiser environ 58% d'espace sur la carte par rapport à la technologie traditionnelle de montage à plat, tout en conservant un niveau élevé de rendement de conversion de puissance, supérieur de trois points par rapport aux produits conventionnels.
Les TECS/TEPS45F et TECS/TEPS65F sont disponibles en trois tensions de sortie fixes, 5V, 12V et 24V. Pour tenir compte du courant d'appel associé aux moteurs à courant continu, aux batteries de condensateurs et à d'autres applications similaires, une option de courant de crête de 140% (H) sera disponible à partir de l'année 2024 pour les modèles 12V et 24V de sortie.
Les alimentations sont conçues pour fonctionner de -10 à +70°C et peuvent être montées dans n'importe quelle orientation. Selon l’environnement, la ventilation et proximité d’autre composants dissipatifs, une réduction de puissance peut s’appliquer. Les unités ont une tension d'isolation entre l'entrée et la sortie de 3000VAC et un courant de fuite de 0,25mA max conforme à la spécification IEC62368. Pour les applications nécessitant une protection contre la poussière, une version avec boîtier en plastique sera disponible au cours de l'année 2024.
Les TECS/TEPS45-65F conviennent à un large éventail d'applications, notamment les équipements de mesure et d'analyse, les machines-outils, les imprimantes industrielles, les équipements d'affichage et les billetteries. Ils sont conformes aux directives RoHS et basse tension et portent la marque CE et UKCA.
Le loquet rotatif électronique R4-EM-05 de Southco offre un verrouillage électronique dissimulé et une sécurité accrue sans sacrifier ni la robustesse ni la fonctionnalité, ce qui en fait un choix idéal pour les applications soumises à des limitations d'espace importantes. Léger, il est conçu avec des capteurs intégrés de verrouillage et d’état de porte qui fournissent une sécurité fiable et une surveillance à distance pour les équipements situés dans les zones à fort trafic, tels que les bornes en libre-service et les équipements médicaux mobiles. La connectivité sans fil facilite la connexion du loquet au logiciel existant pour la création de rapports d’état indiscutables.
Avec une faible consommation d’énergie, le loquet R4-EM-05 est conçu pour fonctionner sur batteries et est disponible avec une commande prioritaire mécanique en option. Le loquet rotatif électronique R4-EM-05 fournit une solution de contrôle d’accès invisible et une fermeture par poussée pour une grande variété d’applications industrielles où l’espace est limité et où l’accès à distance est nécessaire.
Le loquet R4-EM-05 offre une sécurité améliorée et intelligente sans compromis sur la force de verrouillage mécanique. La série de loquets rotatifs électroniques R4-EM de Southco offre la commodité du contrôle d’accès électronique avec la sécurité d’une conception de loquet rotatif éprouvée dans un boîtier compact et intégré.
Le fonctionnement par simple pression pour fermer et l’actionnement électronique simplifient l’accès à une grande variété d’applications. Les loquets R4-EMS sont disponibles dans une variété de matériaux pour une utilisation en intérieur et en extérieur, avec un microrupteur en option et des versions à reverrouillage différé qui maintiennent les portes déverrouillées pour les cycles d'ouverture/fermeture manuels.
Selon Mike Fahy, directeur des produits commerciaux : « Le loquet rotatif électronique R4-EM-05 intègre une intelligence électronique améliorée et des fonctions mécaniques supplémentaires dans un petit boîtier, ce qui en fait une solution idéale pour les applications de petits tiroirs et de panneaux d'accès dans les casiers à colis, les équipements de distribution médicaux et autres kiosques en libre-service ».
Les véhicules électriques (EV) sont de plus en plus acceptés sous diverses formes (hybrides, purement électriques, etc) malgré la persistance de « l'angoisse en matière d’autonomie ». Les constructeurs automobiles continuent de travailler afin d’étendre l’autonomie et de réduire les temps de charge pour surmonter cet obstacle majeur à une large adoption. La façon dont les véhicules électriques sont rechargés a un impact significatif sur la facilité d'utilisation et la commodité du véhicule. Avec un nombre limité de bornes de recharge de haute puissance, une grande partie des propriétaires de véhicules électriques dépendent toujours de leurs chargeurs embarqués (« onboard chargers », OBC) pour recharger leur véhicule. Pour améliorer les performances des OBC, les constructeurs automobiles se tournent vers de nouvelles technologies telles que le carbure de silicium (SiC). Kevin Keller examine l'importance des OBC et comment les progrès réalisés dans le domaine des commutateurs à semi-conducteurs permettent d'améliorer leurs performances.
Il existe aujourd'hui sur le marché une large gamme de systèmes de propulsion, depuis les véhicules uniquement propulsés par un moteur à combustion interne (« internal combustion engine », ICE), jusqu'aux véhicules purement électriques (xEV), en passant par des modèles hybrides qui utilisent en combinaison l'ICE et l'énergie électrique (xHEV). Les xHEV existent en deux variantes différentes : les véhicules électriques hybrides légers (MHEV) et les véhicules électriques entièrement hybrides (FHEV).
Les MHEV reposent principalement sur un moteur à combustion interne et intègrent une petite batterie (généralement de 48 V). Bien qu’ils ne puissent pas fonctionner uniquement à l’énergie électrique, leur moteur électrique contribue à réduire légèrement la consommation de carburant.
Les FHEV offrent une flexibilité accrue car ils peuvent combiner de manière transparente le moteur thermique et le moteur électrique, qui est alimenté par une batterie (fonctionnant généralement dans la plage 100-300 V). Les FHEV rechargent également leurs batteries grâce au freinage récupératif, en captant l'énergie pendant le freinage pour améliorer l'efficacité.
Tous les xEV, y compris les hybrides rechargeables et les véhicules électriques à batterie pure (« pure battery electric vehicles », BEV), sont équipés de ces systèmes de freinage par récupération. Cependant, compte tenu de la plus grande capacité de leur batterie, ces véhicules dépendent fortement des OBC pour recharger.
La forme de chargeur la plus simple n'est guère plus qu'un câble permettant de connecter l'OBC du véhicule électrique à une prise murale (une protection contre les défauts de terre est généralement requise). Bien que pratiques, ces systèmes de niveau 1 pour la plupart résidentiels (appelés SAE AC niveau 1 tel que défini dans la norme J1772) fonctionnent à une puissance d'environ 1,2 kW et ajoutent jusqu'à cinq miles d'autonomie par heure de charge. Les systèmes de niveau 2 (ou SAE AC niveau 2) utilisent généralement une alimentation en courant alternatif multiphasée provenant du réseau et se trouvent le plus souvent dans les bâtiments publics et les installations commerciales. Avec des niveaux de puissance allant jusqu'à 22 kW, jusqu'à 90 miles d'autonomie peuvent être ajoutés pour chaque heure de charge.
Les chargeurs de niveau 1 et de niveau 2 fournissent du courant alternatif au véhicule électrique, aussi un OBC est donc essentiel pour convertir l'entrée AC en sortie DC afin de charger la batterie. La plupart des chargeurs déployés actuellement sont de niveau 2.
Les chargeurs DC de haute puissance, appelés indifféremment chargeurs DC de niveau 3, SAE niveaux 1 et 2 ou chargeurs IEC Mode 4, délivrent une tension DC et peuvent charger la batterie directement, éliminant ainsi le besoin d'un OBC. Les niveaux de puissance de ces chargeurs DC vont de 50 kW à plus de 350 kW, ce qui permet de charger jusqu'à 80 % de la capacité de la batterie en 15 à 20 minutes environ. Compte tenu des niveaux de puissance élevés et des changements d’infrastructure requis dans le réseau électrique, le nombre de prises de recharge rapides reste relativement limité, même s’il augmente rapidement.
De nombreux constructeurs automobiles sont en train de passer des batteries de 400 V aux batteries de 800 V. Cette évolution vise à améliorer l'autonomie des VE en améliorant l'efficacité des systèmes et les performances, en permettant des vitesses de charge plus rapides et en réduisant le poids des câbles et des batteries.
Généralement, un OBC est un convertisseur de puissance à deux étages avec un étage de correction du facteur de puissance (Power Factor Correction, PFC) suivi d'un étage de convertisseur DC-DC isolé. Il convient de noter qu’une configuration non isolée est possible mais est rarement utilisée. L'étage PFC redresse l'alimentation du courant alternatif, amène le facteur de puissance à une valeur supérieure à 0,9 et génère une tension de bus régulée pour l'étage DC-DC.
Au cours des dernières années, la demande de systèmes bidirectionnels a considérablement augmenté. Ces systèmes permettent aux véhicules électriques d'inverser le flux d'énergie de la batterie vers la source, à des fins diverses telles que l'équilibrage dynamique de la charge du réseau (V2G : « vehicle-to-grid ») ou la gestion des pannes de réseau (V2L : « vehicle-to-load »).
L'approche PFC traditionnelle consiste à utiliser un pont de diodes de redressement en conjonction avec un convertisseur boost. Le pont redresseur convertit la tension alternative en tension continue, tandis que le convertisseur boost augmente le niveau de tension. Une version améliorée de ce circuit de base est la topologie boost entrelacée, dans laquelle plusieurs étages de convertisseur sont connectés en parallèle pour réduire le courant d'ondulation et améliorer l'efficacité. Ces topologies PFC utilisent généralement des technologies au silicium telles que les Mosfet à super-jonction et les diodes à faible Vf.
L'émergence de commutateurs de puissance à large bande interdite (« wide bandgap », WBG), en particulier le SiC, a permis de développer de nouvelles approches de conception en raison de leurs avantages : pertes de commutation plus faibles, un RDS(on) plus faible et diode de corps à faible récupération inverse.
La topologie totem-pole sans pont a gagné en popularité dans les applications PFC de puissance moyenne à puissance élevée, typiquement de 6,6 kW et plus, avec la branche lente (Q5-Q6) commutant à la fréquence du réseau (50-60 Hz) et la branche rapide (Q1-Q4) façonnant le courant, augmentant la tension et fonctionnant à une fréquence plus élevée. (généralement 65-110 kHz) en mode de commutation dure. Bien que la topologie totem-pôle sans pont améliore considérablement l’efficacité et réduise le nombre de composants de puissance, elle introduit néanmoins une complexité en termes de contrôle.
Les dispositifs SiC de 650 V sont généralement le choix préféré pour les batteries 400 V. Cependant, pour les architectures 800 V, les exigences de tension plus élevées nécessitent l'utilisation de dispositifs de 1200 V.
L'adoption du SiC dans le domaine OBC peut être attribuée à ses performances exceptionnelles au niveau de plusieurs caractéristiques-clés. Le SiC présente des avantages en termes de RDS(on) spécifique par zone, de pertes de commutation, de diode de récupération inverse et de tension de claquage. Ces atouts permettent aux solutions à base de SiC de fonctionner de manière fiable à des températures plus élevées. En tirant parti de ces caractéristiques de performances supérieures, il est possible de réaliser des conceptions plus efficaces et plus légères. Par conséquent, les systèmes peuvent atteindre des niveaux de puissance plus élevés (jusqu’à 22 kW) qu’il serait impossible d’atteindre avec des solutions traditionnelles à base de silicium (IGBT ou super-jonction).
Bien qu'un OBC de puissance plus élevée dans un véhicule électrique n'ait pas d'impact direct sur l'autonomie du véhicule, il joue un rôle crucial dans la résolution du problème de l'anxiété liée à l'autonomie en réduisant considérablement les temps de charge. Le niveau de puissance des OBC est en augmentation pour permettre une charge plus rapide. La technologie SiC joue un rôle essentiel en permettant d'améliorer l'efficacité des systèmes, en garantissant une conversion efficace de l'électricité du réseau sans gaspillage d'énergie. Il est ainsi possible de concevoir des systèmes OBC plus compacts, plus légers et plus fiables.
Dans un futur qui requiert plus de rapidité, de rentabilité et de durabilité, les logiciels intelligents ouvrent la voie à une production optimisée et à une prise de décision améliorée. La technologie digitale et les logiciels intelligents ont déjà transformé l'usinage dans l'industrie en offrant un accès sans précédent à des données exploitables afin obtenir de meilleurs résultats en moins de temps. Face à l'abondance de données générées à partir de processus de production de toutes sortes, les ateliers doivent comprendre comment les utiliser à leur avantage. Désormais, les fabricants novateurs peuvent bénéficier d'avantages encore plus importants grâce à des logiciels qui remplissent les promesses de l'industrie 4.0.
L'industrie de l'usinage a appris de ces dernières années qu'une maîtrise durable des coûts est la clé de la stabilité et de la survie, même en période de turbulences économiques. Dans le même temps, elle a réalisé qu'il lui fallait des moyens plus rapides de développer de nouvelles technologies et de nouveaux outils capables de s'adapter à des circonstances changeantes. Les logiciels intelligents sont essentiels pour rendre ces développements réactifs et efficaces. Dans certaines situations, ils peuvent permettre aux fabricants d'optimiser les processus d'usinage et de production jusqu'à 40%, éliminant ainsi certaines des opérations manuelles répétitives.
Les processus non digitalisés obligent le personnel de production à rechercher manuellement les informations sur les produits, ce qui fait perdre du temps et peut engendrer des résultats imprécis. À l'aide de l'application Seco Assistant sur smartphone, les opérateurs peuvent par exemple scanner simplement l'emballage du produit ou l'outil afin de réduire des tâches de routine au sein de l'atelier. Ils peuvent ainsi recevoir rapidement des informations pertinentes sur le produit ou calculer les paramètres de coupe et comparer les géométries et nuances de plaquettes provenant de différents fournisseurs.
30 à 60% du stock d'outils est susceptible de ne pas être contrôlé, étant éparpillés dans l'atelier ou simplement entassés à côté des machines en quantités excessives. Les logiciels intelligents, comme celui de gestion des stocks, peuvent aider à résoudre ce problème de manière plus économique et plus sécurisée.
Outre la flexibilité physique qu'ils offrent, leur principal avantage réside dans la surveillance de l'utilisation des outils et des équipements, et dans la responsabilisation des collaborateurs. Les systèmes de gestion des stocks contribuent ainsi à réduire le temps perdu lors de l'installation à cause de produits qui ne sont pas à leur place ou égarés et d'assurer le suivi des outils de grande valeur ainsi que des produits essentiels à la production.
À l'avenir, les technologies d'usinage intelligentes permettront probablement de reconnaître les caractéristiques des composants, de programmer rapidement la FAO et de fournir des codes NC aux machines, ce qui permettra d'économiser jusqu'à 80% du temps de préparation en ingénierie. Néanmoins, en raison de la grande complexité de certaines pièces telles que les aubes de turbines et les pièces structurelles, l'intelligence et l'expertise technique humaines sont toujours nécessaires. Les services d'ingénierie de Seco peuvent aider à optimiser les processus d'usinage complexes, nouveaux ou existants, et à identifier les failles dans la programmation FAO.
Dans un réseau d'usine, les logiciels intelligents peuvent éliminer les stocks inutiles de matières et d'outils, ce qui permet de réduire les coûts des stocks jusqu'à 20%, selon Seco Tools. Avec des processus optimisés pour une meilleure efficacité grâce à une technologie qui élimine les opérations manuelles répétitives de la ligne de production, la productivité du travail peut augmenter de 30% et les temps d'arrêt des machines peuvent chuter de 50%.
Originaire de Fagersta, en Suède et présent dans plus de 75 pays, Seco Tools est l'un des principaux fournisseurs mondiaux d'outils coupants, de services et de solutions d'usinage des métaux pour le fraisage, le fraisage carbure monobloc, le tournage, l'usinage de trous (holemaking), le filetage et les systèmes d'attachements.
Les codeurs incrémentaux optiques SPF et SPFH de Megatron mettent à disposition un grand choix de résolutions dans un espace très réduit. Que ce soit en version à arbre plein ou à arbre creux, ces codeurs sont la solution idéale pour les applications exigeantes grâce à leur forme extrêmement compacte. Les versions à roulements à billes offrent une très longue durée de vie et les modèles à paliers lisses sont parfaitement adaptés aux applications de contrôle manuel.
Les capteurs rotatifs micro-optiques ont un diamètre de boîtier de seulement 16 mm et une profondeur de boîtier de seulement 9,83 mm (SPF) en arbre plein ou 8,92 mm (SPFH) en arbre creux. Avec des résolutions de 250 à 4096 impulsions par tour, ces capteurs rotatifs sont donc prédestinés à une utilisation dans les domaines de la technique médicale, de la technique de mesure, de la technique des appareils et de la robotique, où l'espace de montage est souvent très limité.
Le SPF avec son arbre plein est utilisé, selon l'application, avec un roulement à billes pour une durée de vie maximale ou avec un palier lisse. Cette dernière variante offre un choix de couples d'arbre qui garantissent un blocage de rotation haptique agréable en cas d'actionnement manuel. Grâce également au grand choix de diamètres d'arbre de 3,175 mm, 6 mm et 6,35 mm, le SPF s'aventure dans des domaines d'application souvent réservés aux potentiomètres.
Le SPFH à arbre creux utilise l'arbre de l'application et permet, en fonction de son nombre d'impulsions, une vitesse d'actionnement maximale de 48000 tours par minute. Il est livré sous forme de kit d'encodeur et utilise un disque d'encodeur clipsable innovant qui peut accepter des diamètres d'arbre de 1,5 mm ou 2 mm.
Les deux codeurs sont connectés électriquement à l'application via un connecteur à 5 pôles au pas de 0,8 mm. Ils fournissent un signal TTL fiable sous forme de signaux A, B et Z (index).
Rosenberger-OSI (Optical Solutions & Infrastructure), expert en connectique basée sur la fibre optique, en solutions de câblage et en services d'infrastructure, présente le Patch Location Rack Comfort, une baie de câblage très compacte qui peut être installée directement contre les murs dans les data centers. Elle est donc peu encombrante, non seulement lorsque la profondeur du local est limitée, mais elle est aussi facile à utiliser et accessible exclusivement par l'avant. L'objectif était d'installer des baies aussi peu encombrantes que possible dans les data centers, de supprimer autant que faire se peut le câblage des armoires de serveurs standard et de garantir en même temps une utilisation confortable et simple.
Dans les data centers, l'espace est la ressource la plus précieuse et les exploitants doivent relever le défi de répondre aux exigences grandissantes en matière de câblage. Les baies de câblage prennent énormément de place et les exigences actuelles en termes de sécurité nécessitent un accès limité et contrôlé à l'infrastructure. Les surfaces jusqu'ici inutilisées doivent alors servir à installer des distributions de câbles avec la plus grande densité possible tout en assurant une utilisation efficace.
Pour résoudre ce problème, Rosenberger OSI recommande pour les data centers du futur, au lieu de baies de câblage 19" volumineuse, des baies Patch Location adaptées et confortables au format compact ODF-Style. Celles-ci peuvent être équipées de boîtiers de distribution ou de boîtiers d'épissure hybrides, denses et flexibles, et offrir un câblage de toit en option.
Ces facteurs ont été pris en compte dans le développement de la baie Patch Location Rack Comfort. Dans un design compact, elle est dotée d’une porte pliante "discrète" et peu encombrante. Elle dispose en outre d'un panneau de distribution UHD avec guide-câble antistress pouvant recevoir jusqu'à 576 fibres ou d'un panneau d'épissure UHD hybride avec guide-câble antistress pour jusqu'à 288 fibres. Dans son extension maximale en baie individuelle, elle reçoit jusqu'à 4608 connecteurs MDC ou SN et jusqu'à 2304 connexions duplex LCC. Le système innovant de gestion des câbles antistress évite d'enfiler ou de tirer inutilement les câbles.
Grâce au design compact de la baie Patch Location Rack Comfort, Rosenberger OSI offre une densité de ports nettement plus élevée par surface de data center par rapport aux armoires de câblage classiques de 19". Le travail peu invasif grâce au passage des câbles antistress et aux portes verrouillables assure en outre un haut niveau de sécurité. Grâce à l'accessibilité par l'avant, la baie est très facile à utiliser et l'utilisation des surfaces d'appui en dehors des coûteuses allées froides garantit une exploitation maximale de l'espace.
La baie de distribution Patch Location Rack Comfort convient pour une localisation de patch à haute densité (High Density) pour les câbles à fibres optiques dans les data centers, ainsi que comme point de transfert plus grand pour les transitions de réseau (Meet-Me-Room), par exemple dans les data centers de colocation. Par ailleurs, elle convient parfaitement comme armoire de distribution principale ou intermédiaire ou comme armoire de distribution de zone selon la norme EN50173-3 avec une densité de remplissage très élevée dans les data centers et les salles informatiques.
Un fil, une tige et un ruban métalliques plaqués sur mesure pouvant combiner jusqu'à trois matériaux pour obtenir des caractéristiques de performances spécifiques pour la conception de batteries et de stations de charge de véhicules électriques ont été introduits par la société américaine Anomet Products, basée à Shrewsbury (Massachusetts). Ces matériaux fournissent des propriétés spécifiques telles qu'une conductivité élevée, une résistance optimale à la corrosion et des performances supérieures à des températures extrêmes. Dotés de liaisons métallurgiques plus solides que le matériau plus faible, les produits de la gamme Anomet Clad Metal peuvent être fournis sous forme de fil, de ruban et de tige pour la conception de barres omnibus et de connecteurs de batterie de véhicules électriques.
Fabriqués sur mesure, ces produits intègrent une épaisseur de revêtement de 2% ou plus. Les fils et les tiges sont proposés dans des tailles allant de 0,1 mm à 50 mm de diamètre extérieur, tandis que le ruban a une largeur de 25 mm. Les piles à combustible typiques comprennent des noyaux en aluminium, en cuivre et en argent et des couches externes en inconel, Kovar, nickel-fer, niobium, Nitinol, molybdène, acier inoxydable, tantale et titane.
Les produits Anomet Clad Metal sont généralement 10 fois moins chers que les produits solides en métaux précieux, selon la société.
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