Que ce soit pour la production ou le stockage d’électricité, l’hydrogène est une molécule encore sous-exploitée. Alors que le potentiel hydroélectrique français est saturé et que les batteries seront insuffisantes, il représente en particulier une solution idéale pour relever le défi du stockage de l’électricité issue des énergies renouvelables intermittentes ou du surplus d’origine nucléaire. Par le biais de son Plan Hydrogène, le gouvernement vient d’allouer un budget de 8,3 milliards d’euros sur dix ans pour soutenir le développement de cette filière en France et ne pas rater le virage industriel du vecteur hydrogène. Dans le cadre de ce plan, une dizaine de Programmes et Équipements Prioritaires de Recherche (PEPR) a été lancée, parmi lesquels le PEPR « hydrogène décarboné » qui a pour vocation de soutenir des activités de R&D amont au plus haut niveau mondial, en support aux industriels de la filière et répondant aux priorités définies dans le cadre de la stratégie nationale. Sept projets ciblés ont déjà été identifiés et sont en cours de lancement. Parmi eux, le projet « PEMFC 95 », coordonné par Marian Chatenet, professeur à Grenoble INP-Phelma, UGA et chercheur au LEPMI, le labo d’électrochimie de référence français L’objectif de ce projet est de concevoir des cellules de PEMFC (Pile à combustible à membranes échangeuses de protons) capables de fonctionner dans des conditions compatibles avec la mobilité lourde, en gérant mieux la perte de chaleur.
Transition énergétique : la France mise sur le vecteur hydrogène
Que ce soit pour la production ou le stockage d’électricité, l’hydrogène est une molécule encore sous-exploitée. Alors que le potentiel hydroélectrique français est saturé et que les batteries seront insuffisantes, il représente en particulier une solution idéale pour relever le défi du stockage de l’électricité issue des énergies renouvelables intermittentes ou du surplus d’origine...
- 1 juin 2022
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