Avec le robot mobile RebeL Move, Igus démontre que l’automatisation de processus intralogistiques n’a pas forcément besoin d’être coûteuse ou compliquée. Il peut être mis en service en une heure avec les connaissances informatiques les plus simples. Il se déplace de manière autonome dans les halls d’usine et peut également être combiné à un cobot RebeL en polymère hautes performances.
Un investissement amorti en moins de 12 mois
Le robot autonome mobile peut transporter des bacs gerbables norme Europe mesurant 60x40 cm et 30x40 cm avec une charge utile allant jusqu’à 35 kg. Il se déplace à une vitesse allant jusqu’à 1,5 m/s, a une autonomie de plus de huit heures et un temps de charge inférieur à deux heures. En option le RebeL peut être rajouté, un cobot qu’Igus fabrique presque entièrement en polymères hautes performances robuste et économique. Le robot à bras articulé a un prix unitaire de seulement 6838 € pour la variante entièrement équipée, soit cinq fois moins cher que des modèles comparables en métal. Il a un poids de 8,2 kg, une charge utile de 2 kg et une portée de 664 mm. Avec son prix de seulement 45627 €, le Rebel Move ne coûte qu’une fraction d’un VGA standard, ce qui fait que l’investissement est amorti en 12 mois.
Le RebeL Move dispose d’une caméra à 360 degrés
Le système AGV est non seulement plus économique que des solutions comparables, mais il est également très facile à mettre en service, à la même vitesse qu’une tondeuse à gazon robotisée. Dans les entreprises moins numérisées, l’AGV fonctionne comme un système autonome qui ne nécessite uniquement une connexion Wi-Fi. Pour la configuration, l’utilisateur déplace le robot le long des futurs périmètres de travail à l’aide d’un contrôleur manuel. Le RebeL Move dispose d’une caméra à 360 degrés et utilise la technologie dite SLAM pour créer automatiquement une carte numérique pendant le tour. Après cette première cartographie, l’utilisateur peut définir sur une tablette des postes pour le travail, l’attente et la recharge. Les zones interdites sont également définies, comme les abords des escaliers et des ascenseurs ou encore les espaces dans lesquelles le robot doit se déplacer à vitesse réduite pour ne pas déranger les employés. Dans la réalité physique, le robot mobile reconnaît alors les destinations à l’aide d’une caméra et de réflecteurs sur les différentes stations, sans que l’utilisateur ait à installer des directives ou des traces au sol, ce qui prend du temps.
