L'avenir de notre industrie et de la manière dont nous travaillons se cache derrière cette question qu'il nous faut nous poser : Comment peut-on fabriquer des voitures, des avions, des médicaments et tous les produits que nous consommons... sans avoir à toujours tenir compte de la qualité des mesures qui pilotent tous les procédés dont elles proviennent ? Cette réflexion globale animera le programme du Congrès International de Métrologie, qui se tiendra du 3 au 6 octobre prochains à Paris.Ces dernières années, alors que les technologies de mesure n'ont jamais été aussi performantes, la compétence des métrologues s'est largement élargie avec l'arrivée en force des exigences normatives des référentiels Qualité. Garant des mesures dans les procédés industriels, le métrologue doit savoir comment réaliser les mesures demandées en garantissant leur fiabilité, c'est-à-dire en maîtrisant des processus de plus en plus complexes !Mais trop de mesure tue la mesure. Certaines exigences aux coûts élevés sont-elles réellement nécessaires ? Aujourd'hui, alors que les secteurs d'activité en souffrance depuis deux ans redémarrent, les projets se précisent, et les propositions d'embauches de responsables mesure/métrologie affluent, le moment est propice à la réflexion et à la remise en cause de certaines exigences très ou trop coûteuses. Pour la tolérance comme pour la mesure, l'atteinte du " juste nécessaire " est la garantie du " juste coût " et donc du " juste impact écologique " à laquelle une vision différente de la métrologie devrait permettre de participer. Cette réflexion engagée à l'occasion du nouveau Congrès de la Métrologie ne se limitera pas aux métrologues et à la métrologie, mais sera élargie à tous les utilisateurs, directs ou indirects, des résultats de mesure : bureaux d'études, production, services R&D, fabricants...www.metrologie2011.com
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