Situé à Kourou, à proximité immédiate des forêts amazonienne, le CIRAD est impliqué dans l’un des enjeux majeurs de notre société : l’observation et le développement de la forêt tropicale, véritable réserve de biodiversité. Pour ces recherches qui demandent d’observer de très près les cernes des bois et les insectes sur de nombreux échantillons années après années, le CIRAD a fait le choix du VHX de Keyence tant pour des raisons de précision, de facilité de récupération de l’information que de rapidité. Les activités de recherche du CIRAD sur l’écologie des forêts visent à comprendre les déterminismes de la dynamique du carbone et de la biodiversité sur le long terme (de plusieurs décennies à l’échelle géologique) en forêts tropicales humides. Le CIRAD Guyane appartient à L’Unité Mixte de Recherche ECOFOG, dont le rôle est précisément de comprendre les relations entre biodiversité et fonctionnement des écosystèmes forestiers en fonction des facteurs climatiques et humains. ‘Les études menées démontrent pour l’instant que la forêt tropicale aurait plutôt une tendance à augmenter ses zones de stockage de carbone’, avance Jacques Beauchene, chercheur au Cirad, au sein de l’UMR Ecofog. Le VHX, une aide précieuse pour le Cirad. Le VHX permet l’obtention d’images de grande qualité pour l’observation des cernes des arbres. En effet, l’absence de saison sur cette zone équatoriale fait que les cernes sont très diffi ciles à distinguer. Il est ainsi possible d’observer les croissances des arbres année après année et de déterminer l’âge de la population forestière. L’observation des insectes est aussi une source de renseignements précieux pour la capacité d’absorption de carbone des forêts tropicales, car ils sont complètement intégrés dans les mêmes cycles. « Nous voyons trois avantages principaux avec le VHX de Keyence. En premier lieu, nous avons pu obtenir des images de bien meilleure qualité que ce que nous faisions précédemment avec un microscope conventionnel et un appareil photo. Ensuite, les manipulations sont de l’ordre de 5 fois plus rapides. Enfin, comme les images sont plus claires et en même temps simples et rapides à extraire, cela facilite énormément le travail en aval des observations. Les réunions et échanges d’information entre les chercheurs sont bien plus constructives », explique Jacques Beauchene. Le VHX offre une exceptionnelle défi nition d’observation (54 millions de pixels max.) grâce à 1 caméra 3CCD haute performance couplée à un moteur de déplacement de la CCD. Il est en outre pourvu d’un actionneur intégré, qui permet les compositions en 3D. Il permet ainsi d’observer précisément des détails de 0,01 μm, bien au-delà des meilleures performances actuellement disponibles. Le VHX offre une profondeur de champ au moins 20 fois supérieure à celle des microscopes optiques et peut observer précisément une cible (même avec une grande différence de hauteur) qui ne pourrait pas être mise au point avec les microscopes classiques. Le gain de temps est important : le nombre d’étapes requises pour l’observation, y compris la mise au point, est considérablement réduit. « Nous n’utilisons pas encore toutes les fonctionnalités du VHX, mais son utilisation n’est pas très complexe. Nous faisons encore peu de 3D et nos images utilisent un zoom jusqu’à 200x. On utilise plusieurs fi ltres dont celui d’éclairage qui offre de très bons rendus. On apprécie surtout la souplesse offerte par le numérique et la rapidité de mise au point », conclut Jacques BEAUCHENE.
Le CIRAD observe la santé de la forêt tropicale
avec les microscopes numériques VHX de Keyence
- par Keyence
- 14 décembre 2009
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