Délaminages, inclusions, mauvaise orientation des fibres... la thermographie infrarouge active est capable de débusquer de nombreux défauts dans les pièces composites. Cette technologie met en œuvre un apport de chaleur sur la zone à contrôler et analyse sa propagation à l'aide d'une caméra thermique, afin de mettre en évidence les défauts. Cependant, en fonction de la pièce à contrôler, il est nécessaire de déterminer le mode d’excitation à utiliser, le positionnement de la source et la durée de l’échauffement adéquats.
Les résultats d'une inspection par thermographie par induction
L’étude du Cetim s’est concentrée sur l'inspection par thermographie par induction des composites thermoplastiques chargés en fibres de carbone, unidirectionnelles ou tissées. L'excitation est obtenue par une bobine électrique qui génère des courants de Foucault dans la pièce. Deux types de bobines, plate et à noyau de ferrite, sont évalués et comparés à une sollicitation avec des lampes flash. Les résultats de ces travaux montrent, entres autres, que le procédé utilisant des bobines détecte bien des ondulations de fibres sous-jacentes à la surface et visualise l'orientation des deux premiers plis du composite. Les résultats des recherches font l’objet d’un rapport Performances 9Q295, téléchargeable sur la rubrique mécathèque du site internet du Cetim.