Qu’il s’agisse de récupérer les composants mécaniques ou les matières premières, le recyclage des machines devient un mode normal de fin de vie.
Pour autant, il ne suffit pas qu’une machine soit recyclable pour être effectivement recyclée. Encore faut-il qu’il existe une chaîne continue qui le permette : collecte sélective, débouchés pour les composants ou les matériaux prélevés, valeur marchande suffisante pour valoriser la collecte, etc.
Faute d’une approche universelle reconnue, plusieurs méthodes (normalisées ou non) permettent d’évaluer la recyclabilité d’un produit mécanique : ISO 22628 pour les véhicules routiers ; ISO 16714 : 2008 pour les engins de terrassement (suivie par le Cisma) ; méthode Cetim utilisable dans le cadre de la hiérarchisation des aspects environnementaux d’un produit ; indice de recyclage (norme Renault) ; US vehicle recycling partnership approach (Asme).
Le Cetim publie un guide (collection Cetim Performances) sur la recyclabilité des machines en fin de vie qui fait le point sur cette problématique complexe. Il donne aux industriels des professions concernées (matériaux de travaux publics et de forage, matériels de manutention et de levage, moteurs et compresseurs) une méthode pratique d’évaluation du taux de recyclabilité des machines qu’ils conçoivent.
Plus précisément, il fournit les éléments nécessaires à l’élaboration d’une politique relative à la fin de vie des produits et comporte une partie pratique pour le traitement de ces machines et le calcul du taux de recyclabilité. Issu des travaux réalisés au sein d’un groupe de travail multiprofessionnel, ce guide met en lumière les éléments nécessaires au traitement d’un cas concret pour chaque profession.
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