Deux modules de la ligne pilote composites grande cadence

entrent en phase opérationnelle

  • 2 avril 2015
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    Deux modules de la ligne pilote composites grande cadence

Le Cetim et l'IRT Jules Verne annoncent l'entrée en phase opérationnelle de deux modules de la ligne pilote composites grande cadence. Ils constituent deux briques du projet de la plateforme nationale sur les procédés composites, monté sous l'impulsion de l'ensemble de la filière automobile française dans le cadre d'un partenariat avec les IRT Jules Verne et M2P. Les projets menés dans le cadre de l'IRT Jules Verne sont co-pilotés avec le Cetim et en association avec le CEMCAT. Ils portent sur deux briques essentielles, le " nappage " piloté par le Cetim et le " RTM pour Thermoplastiques fluides " piloté par l'IRT Jules Verne avec le CEMCAT. Des réflexions sont en cours avec la filière automobile pour développer des briques complémentaires sur le " textile " et " l'assemblage ". Ces deux modules visent les besoins de l'automobile, de l'aéronautique mais aussi des applications plus larges irrigant tout le secteur mécanicien : machinisme agricole, équipements de manutention/levage, poids lourds... et totalise un budget estimé à 14,7 M€.

Selon Stéphane Cassereau, Directeur Général de l'IRT Jules Verne : " Face au modèle allemand, l'ensemble de la filière automobile française a décidé de se mobiliser en 2013 en initiant un programme national de recherche autour des matériaux et de l'allègement. Les IRT ont été identifiés comme des acteurs majeurs pour structurer la recherche dans ce domaine. La filière automobile est en effet présente dans les 2 IRT qui couvrent ces thématiques, l'IRT Jules Verne et l'IRT M2P. Avec le fort développement des composites en région des Pays de la Loire depuis 10 ans, l'IRT Jules Verne et le Cetim ont joué un rôle de précurseur dans cette structuration. Pour la filière automobile, ces IRT apparaissent comme une alternative crédible aux Fraunhofer en Allemagne qui sont très actifs sur ces questions d'allègement des structures. "

Pour Christophe Champenois, responsable ingénierie des composites au Cetim, " Nous avons choisi le cahier des charges le plus exigeant en la matière : celui de l'automobile. Pour répondre aux normes antipollution applicables dès 2020, les constructeurs doivent impérativement réduire la masse des véhicules, d'où l'intérêt de fabriquer des pièces de structure en composites. S'ils acceptent un surcoût de 3 euros par kilogramme, ils exigent des temps de fabrication de l'ordre de 2 minutes par pièce. Qui peut le plus, peut le moins : suivant ce principe, les avancées dans le domaine de l'automobile devraient profiter à tous les secteurs industriels ".

Alain DieulLa mission de PEI est de fournir à ses lecteurs des informations sur les nouveaux produits et services liés au secteur de l'industrie et qui sont disponibles sur le marché français. 

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