En collaboration avec l'institut technologique de mécanique (Cetim), Gimar Montaz Mautino a mis au point un nouveau dispositif de sécurité qui surveille en permanence la vitesse de rotation des galets supportant les câbles de traction des remontées mécaniques. Spécialisée depuis plus d'un demi-siècle dans les remontées mécaniques, l'entreprise grenobloise qui a déjà installé plus de 2000 remontées mécaniques dans le monde, innove en permanence afin d'adapter ses produits à la demande et anticiper les évolutions règlementaires. Afin d'améliorer la sécurité de ses systèmes de détection de blocages de galets, elle a lancé le développement d'une solution originale dans ce domaine.
Anticiper les risques
Baptisé Secur RM, le nouveau dispositif électronique de sécurité anticipe les risques en surveillant en permanence la vitesse de rotation des galets. Grâce à lui l'exploitant peut intervenir en amont sans attendre qu'un galet soit bloqué. Dès qu'il constate qu'un galet tourne moins vite qu'un autre, il sait qu'il y a risque de blocage. Il peut alors arrêter l'installation et envoyer sur place un technicien de maintenance afin de traiter le problème.
Des tests poussés
Après avoir finalisé son nouveau système de sécurité, Gimar Montaz Mautino devait impérativement tester sa capacité de résistance en situation réelle. Ne disposant pas des équipements nécessaires dans ce domaine, l'entreprise a contacté les experts en fatigue du Cetim. Afin de tester le système en ambiance ultra froide ces derniers ont installé un banc d'essais de capteurs dans une enceinte climatique. A suivi une série d'essais, durant une journée complète, puis la remise d'un rapport technique qui a totalement rassuré l'entreprise grenobloise sur la capacité de son système à résister aux basses températures. Ce rapport a aussi démontré l'effet particulièrement bénéfique, par grand froid, des aimants intégrés dans le système. Grâce à sa forte expertise en essais de fatigue, notamment dans le domaine des remontées mécaniques et à ses bancs d'essais de capteurs placés en enceinte climatique, le Cetim a pu aider Gimar Montaz Mautino à vérifier la tenue à des températures pouvant atteindre - 30 °C.