Une équipe de recherche internationale impliquant le CNRS, Air Liquide et l’Université de Kyoto (Japon) vient de mettre en évidence les capacités très prometteuses d’une famille de matériaux pour le stockage de gaz inflammables tels que l’acétylène. Nanoporeux et flexibles, ces matériaux peuvent être modifiés pour améliorer l’adsorption de petites molécules dans des conditions de température et de pression adaptées au secteur industriel. Ces résultats ont été publiés le 21 avril 2022 dans la revue « Nature Chemistry ». Comment stocker plus, et mieux ? C’est ce qui résume le défi du transport et de l’utilisation des gaz inflammables. Pour des raisons de sécurité industrielle, ils doivent être manipulés dans des conditions de température et de pression données qui ne permettent pas des cycles de stockage et relargage optimaux. Les matériaux poreux existants peuvent faciliter la capture de certains gaz, mais leur grande affinité pour ces molécules complique leur libération : une quantité importante de gaz reste toujours piégée dans le matériau hôte. Des scientifiques viennent de mettre en évidence que de nouveaux matériaux brevetés pourraient apporter une solution, en établissant leur capacité à capter et libérer de l’acétylène. Pour un volume donné, ils permettent de stocker et relarguer 90 fois plus d’acétylène. Ces matériaux appartiennent à la famille des MOFs (pour Metal–Organic Frameworks, ou réseaux métallo-organiques en français) qui forment des structures cristallines nanoporeuses.
Des matériaux pour stocker les gaz industriels inflammables
Une équipe de recherche internationale impliquant le CNRS, Air Liquide et l’Université de Kyoto (Japon) vient de mettre en évidence les capacités très prometteuses d’une famille de matériaux pour le stockage de gaz inflammables.
- 15 mai 2022
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