La digitalisation des sites de production représente un enjeu majeur de compétitivité pour les entreprises. En se concentrant sur les tendances et besoins d’innovation du marché, Bosch Rexroth, spécialiste des solutions de pointe pour l’industrie, et Synerlink, spécialiste des machines de remplissage et d’emballage, ont développé Versatech. Cette nouvelle génération de remplisseuses FFS bénéficie d’une architecture d’automatisme qui permet une modularité et une personnalisation très poussée des formats de produits, des fonctions et des quantités. Ses forces : un contrôle décentralisé associé aux atouts de l’IT et de la connectivité. Cette collaboration repose sur de nouveaux principes de conception permettant d’apporter plus de valeur aux utilisateurs de la machine.
Versatech, une machine qui répond au besoin d’innovation de l’agroalimentaire
Bosch Rexroth et Synerlink sont des entreprises à l’écoute du marché. Pour répondre aux exigences en matière d’innovation exprimées par les clients utilisateurs de Synerlink, ils ont développé ensemble une machine qui dépasse largement l’adaptation de l’existant à de nouveaux besoins. Le cahier des charges : gérer la diversification des formats tout en limitant les coûts et la surface de production, adapter les lignes de conditionnement aux nouveaux modes de consommation et de distribution, tout en tenant compte des problématiques environnementales.
Une machine personnalisable dès sa conception
« Nous sommes les premiers à proposer ce niveau de personnalisation industrielle. La conception modulaire de Versatech permet à nos clients de lancer la fabrication de la machine avant de statuer définitivement sur certaines options. Il suffit de les avoir envisagées en amont. Le contrôle embarqué nous permet de connecter n’importe quel module à n’importe quel endroit sans avoir à intervenir dans l’armoire, un gain de temps pour tout le monde », explique Fabien Jego, responsable conception et marketing produits chez Synerlink.
La remplisseuse Versatech s’adresse à la fois aux petits producteurs qui voudraient évoluer en gamme (passer par exemple d’un yaourt nature à une version aux fruits), aux acteurs du co-packing ou encore aux grands groupes qui pourraient l’utiliser comme machine pilote pour tester des produits avant leur commercialisation. Une machine a déjà été vendue.
Une architecture d’automatisme poussée pour plus de modularité
La machine est composée d’une architecture d’automatisme élaborée et signée Bosch Rexroth qui relie les modules entre eux par un minimum de connexion électrique. Ils peuvent être branchés et débranchés facilement et ainsi permettre une personnalisation à l’envi en ajoutant différentes fonctions à la ligne de production. Un niveau de flexibilité et une souplesse d’utilisation sans égal sur le marché.
“La durée de vie d’un pot de yaourt est entre 2 et 4 ans. Il est important que nos clients sachent qu’ils n’investissent pas dans une machine qui dure 20-30 ans alors que le marché pour ces pots évolue beaucoup plus rapidement. En un mois, il est possible de fournir de nouvelles plaques personnalisables à installer sur la machine.” indique Fabien Jego.
Cette prouesse technique repose sur la solution IndraDrive Mi de Bosch Rexroth, une technologie d’entraînement sans armoire électrique capable de réduire le câblage jusqu’à 90%. Des servo-moteurs intelligents avec des variateurs intégrés sont connectés en série au cœur de la machine avec un câblage hybride sans boîtier de distribution.
« Depuis 40 ans nous développons des technologies pour le monde du packaging. Nous avons installé la solution IndraDrive Mi que nous maîtrisons depuis 15 ans. La remplisseuse Versatech est surprenante : nous avons réussi le pari d’une flexibilité poussée à son maximum associée à une consommation énergétique optimisée par une motorisation basse en puissance très recherchée dans le secteur du packaging », souligne Philippe Gérard, responsable produits chez Bosch Rexroth.
